Après sept ans de travaux, le prolongement du RER E sur 8 kilomètres jusqu’à Nanterre entre en service ce 6 mai. La desserte montera progressivement en intensité pour atteindre son rythme de croisière en novembre prochain.
C’est l’aboutissement d’un chantier titanesque au cœur d’un environnement urbain dense. En provenance de l’Est parisien, le RER E continue désormais sa route au-delà de Haussmann Saint-Lazare, grâce à une nouvelle infrastructure souterraine de 8 kilomètres et la desserte de trois nouvelles gares dont deux dans les Hauts-de-Seine : la gare enfouie de La Défense-Grande Arche, véritable cathédrale sous le CNIT, et la gare en plein air de Nanterre-La Folie, en interconnexion avec la future ligne 15 Ouest du Grand Paris Express. Le Département des Hauts-de-Seine, parmi les huit financeurs, a participé à ce projet à hauteur de 245 millions d’euros. La ligne doit accueillir 650 000 voyageurs quotidiens et les bénéfices pour les Alto-Séquanais sont nombreux : désaturation du RER A et B dans leur tronçon central, gains de temps grâce aux rames nouvelle génération, accessibilité PMR et forte interconnexion, gage d’une meilleure réactivité aux aléas d’exploitation sur le réseau. La desserte verra sa fréquence s’élever peu à peu pour atteindre en novembre prochain son rythme de croisière à raison de seize trains par heure dans chaque sens. L’Acte II d’Eole, toujours en cours de réalisation au-delà de Nanterre, consiste à réaménager et à moderniser 47 kilomètres de voies existantes jusqu’à Mantes-la-Jolie.
Pauline Vinatier