Posté dans Les échos
INTERNATIONAL

UNE COOPÉRATION RENFORCÉE AVEC LE BÉNIN

Photo :CD92/Willy Labre

 

Le Département et la Communauté de communes du Zou consolident leur partenariat, voué à développer le secteur alimentaire et améliorer les revenus agricoles.

La signature de la seconde convention de coopération décentralisée, liant le Département à la Communauté de communes du Zou, a officialisé le 25 novembre dernier l’approfondissement des liens d’amitié et d’enrichissement mutuel entre les deux collectivités. « Cette convention de coopération a permis de travailler en faveur du développement social et solidaire du Zou, dans le cadre d’activités agricoles durables », s’est réjoui Amoussou Auguste Aïhunhin, le président de la Communauté de communes. Initié en 2018, le programme de coopération international avec le Bénin s’est saisi de quatre grands enjeux de développement pour le pays : la lutte contre l’insécurité alimentaire, la hausse des revenus des petits producteurs, l’essor d’un entrepreneuriat agricole connecté et la protection de l’environnement.

Investissements durables

Au total, 2,8MÄ ont été investis sur le territoire, permettant d’aider plus de 450 exploitations agricoles et de former plus d’une trentaine d’entrepreneurs solidaires, dans une optique de valorisation sur le marché des productions issues de l’élevage et de la culture du soja. Les actions menées visent à améliorer les dispositifs de financement locaux et à soutenir les circuits courts, à la fois bénéfiques aux producteurs, aux transformateurs et aux consommateurs. « Ce partenariat a permis de diffuser des pratiques agro-écologiques, pour assurer une régénération des terres et une production agricole durable, explique Georges Siffredi. L’impératif environnemental nous a conduits à participer à des investissements complémentaires en matière d’énergie solaire. » La reconduction de ce partenariat permettra d’optimiser la gestion des déchets, par la construction d’infrastructures et l’échange de savoir-faire. Ce dernier engagement entrera en résonance avec la densification du réseau universitaire local, améliorant la formation agronomique de l’ensemble des acteurs.

Nicolas Gomont

JEUX OLYMPIQUES

UNE DYNAMIQUE D’ENSEMBLE EN FAVEUR DU PARASPORT

À l’approche des Jeux de Paris 2024, le Département, signataire d’une charte d’engagements en faveur de l’inclusion des parasportifs, aux côtés des acteurs du territoire, a annoncé une amplification de ses actions.

Cette nouvelle charte réunit Département, communes, État et instances du sport, Paris 2024, comités départementaux handisport et sport adapté, autour d’objectifs partagés en vue d’une meilleure inclusion sportive. « Il y a 31 300 personnes en situation de handicap dans notre Département. L’inclusion de ces para-sportifs a des bénéfices pour l’ensemble de nos concitoyens, rappelle Georges Siffredi. Il est de notre devoir d’agir tous ensemble pour créer une véritable dynamique. »

L’inclusion est déjà la pierre angulaire de la politique sportive départementale. La collectivité apporte ainsi son soutien aux clubs et aux communes, pour le haut niveau comme pour le loisir, et adapte ses dispositifs tout en développant des actions spécifiques pour ce public. Désormais, l’objectif est de faire de « la grande fête populaire » qui approche « une locomotive en matière de sensibilisation et de développement du parasport ». La promotion du handisport et du parasport va aller en s’amplifiant, en particulier lors des temps forts dédiés au sport – matchs de clubs partenaires, journées olympiques et paralympiques… – tandis que l’offre parasportive sera renforcée. Avec un soutien redoublé du Département aux clubs, aux villes qui développent des équipements accessibles ainsi qu’un renforcement des dispositifs départementaux inclusifs. 

P.V.
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ÉDUCATION

« TOUTES CULOTTÉES » PREND SES QUARTIERS AU COLLÈGE

Nathalie Léandri, vice-présidente chargée de l’éducation et Bénédicte de Kerprigent au collège Émile-Zola de Suresnes, le 28 novembre dernier. Photo : CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

 

La campagne de lutte contre la précarité menstruelle « Toutes Culottées », portée par l’Institut des Hauts-de-Seine et le Département, s’étend cette année à tous les collèges et s’accompagne désormais d’ateliers de prévention.




Anatomie, contraception, règles…aucun sujet n’est tabou lors de ces ateliers de prévention, entre filles exclusivement pour mettre tout le monde à l’aise. « Quand vous avez vos règles, c’est parce que la paroi de votre utérus, qui s’était gonflée pour accueillir un futur bébé, se met à tomber comme une tapisserie », explique l’intervenante. Au rayon des protections menstruelles, elle s’emploie à combattre les idées reçues. À l’issue de l’échange vient la remise d’une culotte lavable moins coûteuse sur la durée qu’une serviette et plus écologique. « Certaines élèves n’assistent pas à leurs cours, faute de pouvoir financer des produits d’hygiène intime ce qui constitue un frein à leur santé et une inégalité d’accès à l’enseignement », rappelle Nathalie Léandri, vice-présidente chargée de l’éducation et du numérique éducatif. L’action financée par le Département à hauteur 635 000 euros touchera d’ici au mois de juin les quatre-vingt dix-huit collèges publics – soit vingt-cinq mille culottes remises aux filles de 5e, 4e et 3e à l’occasion d’ateliers animés par de futurs médecins ou sages-femmes sur le temps scolaire. « Si certaines collégiennes souffrent de précarité matérielle, beaucoup manquent d’informations sur la vie intime et le cycle menstruel. Nous avons voulu combler ce vide », précise Bénédicte de Kerprigent, directrice générale de l’Institut des Hauts-de-Seine. 

P.V.
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SANTÉ

des enfants de moyenne section de maternelle ont bénéficié en 2021-2022 d’un bilan de santé,  un taux particulièrement élevé. Assuré par la protection maternelle et infantile départementale ce dépistage obligatoire permet la surveillance de la croissance et du développement psychomoteur et affectif ainsi que la détection des troubles précoces de la vue, de l’audition et du langage, le tout en vue d’une meilleure acquisition des apprentissages. En cas de difficulté, les familles sont orientées vers une prise en charge adaptée.

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