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INTERNATIONAL

AU BÉNIN, LA COOPÉRATION FRANCHIT UNE « ÉTAPE DÉCISIVE »

Photo : © DR

 




Une délégation départementale s’est rendue dans l’intercommunalité du Zou, pour apprécier les avancées de la coopération décentralisée, conclue il y a cinq ans.

Dans le cadre de sa politique de coopération internationale, le Département soutient le développement agricole dans la région du Zou, au centre du Bénin. En fin d’année, des visites de terrain ont permis à une délégation d’élus de constater les progrès réalisés par les filières agricoles bénéficiaires. « Avec un engagement de 3,3 M, le Département a pu accompagner 1 700 exploitations familiales et transformatrices de soja, mais aussi des producteurs locaux d’élevage, de maraîchage et d’agroforesterie », explique le président Georges Siffredi.

Parmi les axes majeurs de la convention, renouvelée en novembre 2022 pour une durée de quatre ans, figure un programme d’entreprenariat social et innovant : Bénin Entreprendre Solidaire avec son Territoire (B’EST). « La démarche a connu une étape décisive, avec l’inauguration d’un nouveau pôle d’activités », souligne M. Siffredi. Le site, à la fois tiers-lieu et université, rassemble un fablab, des ateliers de production, ainsi que des espaces de formation et de travail. Objectifs ? Révéler de jeunes entrepreneurs et mieux valoriser les denrées produites localement. 

N.G.

SOLIDARITÉ

DES MÉDAILLES POUR DIX-HUIT FEMMES « APPRENANTES »

Photo :CD92/Willy Labre 

 

L’insigne de la Société des membres de la Légion d’honneur a été remis à cinq ambassadrices et aux représentantes les plus méritantes des Écoles Française des Femmes, financées par le Département.

Elles sont auxiliaires de vie, infirmières, avocates, professeures, ingénieures… de tous âges et de 83 nationalités. Depuis l’inauguration de la première École Française des Femmes, à Châtenay-Malabry en 2008, 3 500 femmes ont été accompagnées par ces structures d’insertion créées par le Département. Soutenues par l’Institut des Hauts-de-Seine, elles offrent aux nouvelles arrivantes en France un droit à l’instruction et à la formation, tourné vers l’emploi. « L’École m’a permis de passer un CAP et d’être embauchée comme maroquinier chez Louis Vuitton », raconte Vesna Pelo Jovanovic, jeune femme d’origine serbe.

« Apprendre une langue entièrement nouvelle à 35 ans n’est pas chose facile. L’École a été là pour moi », dit Anastasiia Aheieva-Beorchia, qui a fui le Donbass (Ukraine), en raison des premiers combats. Comme elles, seize autres femmes ont été distinguées, mardi 28 novembre, par l’amiral Alain Coldefy, président de la société des membres de la Légion d’honneur (SMLH) pour leur parcours exemplaire. « Les Écoles Françaises des Femmes sont une traduction concrète de la promesse républicaine », a souligné Georges Siffredi, le président du Département. 

Conséquence de ce succès : une huitième École Française des Femmes devrait prochainement ouvrir, à Bagneux.

N.G.
institut-hauts-de-seine.fr 

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