Posté dans Les échos
ÉDUCATION

GAËL BORDET, PRIX CHATEAUBRIAND DES COLLÉGIENS

Photo :CD92/Olivier Ravoire

 

La remise du prix littéraire a couronné sur le perron de la Maison de Chateaubriand le roman jeunesse Djoliba, la vengeance aux masques d’ivoire.

Il partait grand favori. Gaël Bordet, finaliste du prix Chateaubriand des collégiens aux côtés de Charlotte Bousquet, n’a pas fait mentir les pronostics. L’auteur de Djoliba, la vengeance aux masques d’ivoire (Hélium éditions) a rassemblé cent-treize voix de collégiens, appelés à jouer les jurés littéraires, sur les cent-vingt-huit exprimés. Multipliant les rebondissements propres au livre policier, son ouvrage lance le lecteur sur la piste du meurtrier d’un guérisseur royal, à l’époque enivrante du Mali médiéval.Naëlla, scolarisée en 3e au collège Pierre-Brossolette de Châtenay-Malabry, s’est piquée pour ce « grain de sorcellerie », qui donne « un côté mystérieux et étrange » à l’intrigue : « Cela m’a donné envie de poursuivre la lecture, même si ce roman était long et difficile à lire ». Ces élèves « ont vécu une magnifique expérience autour de la littérature, explique Georges Siffredi, le président du Département. À travers la lecture attentive des livres en compétition et les rencontres avec les deux auteurs, les participants ont pu échanger et débattre ensemble, leur permettant d’aiguiser leur sens de l’analyse et leur esprit critique ». Cette initiative vient renchérir la palette d’activités offertes aux collégiens, dans le cadre du dispositif départemental d’éducation artistique et culturelle « Chemin des arts ». 

N.G.
hauts-de-seine.fr

EMPLOI

L’ARTISANAT SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE

Photo :CD92/Stéphanie Gutierrez-Ortéga

 

Le Département des Hauts-de-Seine a dévoilé la cinquième promotion du Label « Artisans du Tourisme », né d’une volonté de valoriser le patrimoine artisanal du territoire.

Transformé en salle d’exposition, le grand salon du Parc nautique départemental de Sèvres a réuni, jeudi 11 mai, la crème de l’artisanat alto-séquanais à l’occasion de la 5e édition de la remise du Label « Artisans du Tourisme ». Née en 2018, cette reconnaissance décernée par le Département des Hauts-de-Seine et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat a récompensé 85 candidats, sur les 92 prétendants concourant cette année. Ce label, attribué pour une durée d’un an renouvelable, vise à valoriser le patrimoine artisanal alto-séquanais et à travers lui, loue l’esprit d’innovation, la production originale et locale mais aussi la volonté de transmission de ses meilleurs représentants.

« Ces artisans ont connu de grandes difficultés pendant la crise sanitaire et après les avoir soutenus financièrement, le Département continue d’être à leurs côtés, pour les aider à passer à une autre étape, explique Denis Larghero, vice-président du Département chargé de l’attractivité du territoire et du développement numérique. Ce label, qui crédibilise leur savoir-faire doit leur permettre d’aller chercher de nouveaux marchés et une nouvelle clientèle touristique, afin d’insuffler à notre territoire de l’activité économique au bénéfice de tous ». Céramiste, fromager, vitrailliste, réparateur de bateaux… Une grande variété de corps de métiers, portant haut des savoir-faire parfois méconnus, a été mise en avant cette année. « C’est une vraie reconnaissance de notre travail et cela fait du bien, surtout aux artisans exerçant une activité devenue rare », se réjouit Virginie Nominé, une des dernières modistes du territoire. « Entre les murs dans son atelier, l’artisan ressent souvent une certaine solitude, confie de son côté Mitsuha Letuppe, chocolatière de Bourg-la-Reine. Grâce à ce label, j’appartiens à une communauté et peux ainsi faire des rencontres et être portée par une véritable dynamique ». 

N.G.
hauts-de-seine.fr 

INSTITUTION

UN QUATRIÈME CONTRAT DE DÉVELOPPEMENT AVEC RUEIL

Georges Siffredi aux côtés du maire de Rueil, Patrick Ollier.
Photo :CD92/Olivier Ravoire

 

Pour la période 2022-2024, la plus vaste commune des Hauts-de-Seine bénéficie d’un soutien du Département à hauteur de 11,5 M€ afin mener à bien ses multiples projets.

Sur les hauteurs de Rueil, l’écoquartier de l’Arsenal, livré aux deux tiers, occupe une ancienne friche de 26 hectares, jadis occupée par l’Otan et Renault. En cours de restauration, le pavillon Gallieni, ancienne entrée du site, viendra ajouter une touche patrimoniale à l’ensemble en accueillant des activités liées à la jeunesse et à la culture. « Ce pavillon dont nous gardons la façade de briques est une trace du passé de Rueil, au milieu d’un écoquartier d’une modernité absolue », souligne le maire Patrick Ollier. Sa réhabilitation reçoit un soutien à hauteur de 1,5 M, soit 40 % du total. En limite de Nanterre, dans le « quartier d’affaires » de Rueil-sur-Seine, le Département participe pour 1 M (40 %) à la création d’une place paysagère. Enfin 3,7 M (36 %) iront à la rénovation thermique de quatre groupes scolaires et d’un centre administratif, et 733 200 (40 %) à celle d’un gymnase.  L’exemplarité environnementale de chacun des projets soutenus justifie un bonus de près de 300 000 sur une enveloppe totale de 7 M en investissement, un montant record – sans oublier 4,5 M de subventions aux structures de la petite enfance, à la coordination gérontologique et aux activités culturelles et sportives. « C’est un montant important qui montre bien la vitalité de Rueil-Malmaison, souligne le président du Département Georges Siffredi. Nous soutenons les projets de nos trente-six communes, qui font un travail de proximité et sont les partenaires naturels du Département. » 

P.V.
hauts-de-seine.fr

INSTITUTION

LE DÉPARTEMENT ACCOMPAGNE LES PROJETS PHARES DE SAINT-CLOUD

Georges Siffredi et Éric Berdoati, le 25 mai à Saint-Cloud.
Photo :CD92/Willy Labre

 

Grâce à un apport de 5 M€, le Département va soutenir la commune dans la réhabilitation de son patrimoine scolaire, sportif et historique.

Son emblématique clocher domine les hauteurs de la ville, au point d’en être devenu un des symboles. L’église Saint-Clodoald a été baptisée en l’honneur du petit-fils du roi Clovis et fondateur de Saint-Cloud, qui célèbre cette année ses 1 500 ans d’histoire ! « Sa toiture imposante mérite d’être entièrement rénovée, explique Éric Berdoati, maire de la commune, propriétaire de l’église. Ces travaux représentent un budget extrêmement lourd, supérieur à 2 M ». Ce chantier de restauration fait partie des six projets d’investissement accompagnés financièrement par le Département, dans le cadre d’un troisième contrat de développement signé le 25 mai. Au total, 5 M ont été accordés à Saint-Cloud pour la période 2022-2023, dont 3,5 M pour les seuls investissements. « Cette somme représente une augmentation de près de 30 % par rapport au précédent contrat », souligne Georges Siffredi, le président du Département. Dans le prolongement des efforts déjà consentis par la commune, un peu plus de 1 M viendra soutenir la rénovation progressive du complexe sportif des Tourneroches, comprenant plusieurs terrains de tennis et une piscine, creusée sous un immeuble d’habitation durant les années 1970. « Cette architecture atypique renchérit le coût de l’opération, relève Eric Berdoati. C’est un projet, de fait, relativement coûteux pour la ville. L’aide du Département sera décisive pour nous permettre d’achever le travail entrepris ». Parmi les autres projets soutenus, figurent la rénovation de cinq écoles élémentaires, la requalification du jardin des Gâtines, la réalisation d’une coulée verte ou encore la modernisation et l’extension des dispositifs de vidéoprotection. 

N.G.

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