Posté dans Les échos
INSTITUTION

AVEC PUTEAUX, UN CONTRAT POUR BÂTIR L’AVENIR

Photo : CD92/Willy Labre

 

Le Département a renouvelé son partenariat financier avec la ville jusqu’en 2026 et soutient ses actions en matière d’urbanisme et de sécurité.

Sur l’esplanade de l’hôtel de ville, aménagé en 1981 et jamais rénovée depuis, l’heure est aux travaux, dont la deuxième phase doit s’achever en novembre. La métamorphose de cette place en un « îlot de fraîcheur et de convivialité » consiste en la consolidation du dallage en proie à des infiltrations et en la greffe d’une trentaine d’arbres à la trame verte existante. « Sans le Département, ce projet ne pourrait voir le jour », souligne Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux. De par son ampleur, la prise en charge du Département (5,4 M sur un total de 17,6 M⇔ HT) s’est montrée décisive. À ce souci du cadre de vie des Putéoliens, s’est ajouté un soutien au réaménagement des jardins d’Hiver, des Parfumeurs et du Presbytère. À cet effet, l’enveloppe de 960 000  a été majorée de 10 %, étant donné son caractère durable. 

« Puteaux est une ville dynamique, qui porte de nombreux projets structurants, s’est félicité Georges Siffredi, le président du Département. Il est ainsi primordial de rester, malgré un contexte financier défavorable, au soutien de nos trente-six communes. » Niché dans un lieu insoupçonné, le Centre de commandement et de supervision urbain (CCSU) de Puteaux analyse les transmissions des 707 caméras de vidéoprotection de la ville. « La sécurité est notre première priorité », indique Joëlle Ceccaldi-Raynaud. C’est pourquoi une dernière contribution du Département va permettre l’acquisition de 202 nouvelles caméras et le renouvellement de dizaines d’autres. Parallèlement, près de 2 M de subventions de fonctionnement seront allouées aux établissements municipaux d’accueil du jeune enfant, au financement d’activités sportives et culturelles ou en soutien aux services de gérontologie. 

N.G.

MOBILITÉS

À SURESNES, LE BOULEVARD WASHINGTON FAIT PLACE AU VÉLO

Photo :CD92/Willy Labre

 

Nouveau maillon du plan vélo départemental à travers le quartier du Mont-Valérien, un itinéraire cyclable sécurisé relie les abords de Nanterre à ceux de Saint-Cloud par des axes structurants. 

Ce cheminement d’un kilomètre (deux kilomètres à double sens), longeant la forteresse du Mont-Valérien sur ses flancs est et sud, dessert un poumon vert de la ville. Aux bandes cyclables de part et d’autre de la chaussée entre la route des Fusillés de la Résistance et l’avenue Franklin-Roosevelt (RD 3) succède une piste bidirectionnelle de trois mètres de large au niveau du boulevard Washington (RD 5), surélevée et séparée des trottoirs. Des conditions optimales pour les mobilités douces. L’itinéraire départemental a été transformé en boulevard urbain avec une reprise des trottoirs et des quais de bus, mis aux normes d’accessibilité, de nouvelles traversées piétonnes et de nouveaux aménagements paysagers… Le Département, financeur de l’opération au titre de son plan vélo (1,4 M) en a délégué la maîtrise d’ouvrage à la ville. « Nous nous sommes appuyés sur ce partenariat fort et historique, explique le président Georges Siffredi. Nous agissons en pleine complémentarité avec le plan municipal qui couvre tous les enjeux rencontrés par les usagers, de la promotion de la pratique du vélo à la sécurisation des déplacements. » D’ici à 2028, 120 nouveaux kilomètres cyclables sont prévus sur le territoire pour un effort de 150 M

P.V. 

SOCIÉTÉ

DES VISITES DE CONVIVIALITÉ POUR LES SENIORS

Photo :CD92/Julia Brechler

 

Destiné à lutter contre l’isolement en faisant intervenir des jeunes auprès des plus 60 ans, le dispositif Ôyes (Hauts-de-Seine Étudiants Seniors) est déployé cette année de début juillet au 31 décembre. 

Avec 1 200 bénéficiaires mensuels en 2023, cette action du Département et de la conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie se déploie cette année six mois durant contre quatre en 2023 et deux en 2022. « L’intérêt est de favoriser la relation intergénérationnelle sur une plus longue période et de couvrir aussi la période des fêtes de fin d’année où beaucoup de personnes âgées sont isolées », explique Aurélie Brûlé, responsable du dispositif au sein de l’agence AutonomY.  Éligibles dès 60 ans, les seniors bénéficient d’appels et de visites à domicile ou dans leur établissement. Le dispositif contribue aussi à lutter contre la précarité des jeunes puisque la mission d’agent de convivialité est ouverte aux lycéens dès 16 ans, aux étudiants et aux jeunes porteurs d’un projet de reprise d’études, dotés d’un goût du contact et d’une capacité d’écoute, formés par AutonomY pour appréhender leur mission solidaire : connaissance du public, alertes de prise en charge, activités ludiques et numériques adaptées… Les inscriptions se font sur la plateforme dédiée ainsi que par téléphone (06 98 85 15 61) ou via un formulaire pour les seniors. 

P.V.
oyesplus.fr 

SOLIDARITÉ

À COURBEVOIE, UN HAVRE POUR LES JEUNES EN RUPTURE SOCIALE

Le foyer a été inauguré en présence d’ Alice Le Moal, conseillère départementale déléguée à l’aide sociale à l’enfance (à gauche). Photo : CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

 

Le foyer Léopold-Bellan, structure de la protection de l’enfance, reçoit le soutien du Département pour la création d’un service d’accueil alternatif en appartement de 25 places qui participe à la diversification de l’offre d’accueil. 

Ce foyer fondé en 1920, historiquement dédié à l’accueil de jeunes filles, vient d’ouvrir 25 nouvelles places pour un public de filles et garçons difficilement accueillis en hébergement classique : 15 places pour les 16-18 ans et 10 places pour les jeunes majeurs de 18 à 21 ans, en appartement diffus à Courbevoie et environs  « On a un taux d’encadrement renforcé de 1 pour 5 contre 1 pour 10 habituellement sur ce type d’accueil en semi-autonomie car ces jeunes vont beaucoup mobiliser les éducateurs », explique le directeur Vincent Chambon qui aura recruté 12 personnes pour ce nouveau service. En journée, ces jeunes, le plus souvent déscolarisés, sont accueillis dans un « pavillon-ressource » doté d’une cuisine thérapeutique où leur sont proposées de multiples activités. Financé à hauteur de 1,2 M par an, ce projet contribue à l’objectif de 600 nouvelles places créées d’ici à 2026 dans le cadre de la stratégie départementale de protection de l’enfance. « Ce plan d’action se veut à la fois quantitatif et qualitatif, avec des établissements adaptés à la diversité des situations, notamment les jeunes en situation d’échec ou de rupture sociale, rappelle Alice Le Moal, conseillère en charge de l’aide sociale à l’enfance. L’objectif est d’assurer un cadre agréable et épanouissant à chacun des enfants et des jeunes majeurs que nous accompagnons ». 

P.V.

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