À quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, notre Département est pleinement mobilisé pour que chaque Alto-Séquanais puisse vivre cette incroyable fête populaire. Nous faisons tout pour que ces jeux soient inoubliables pour tous.

Inoubliables pour notre territoire : portée par des relayeurs sportifs de haut niveau, la flamme olympique traversera plus de la moitié des communes des Hauts-de-Seine. Inoubliables car solidaires, avec 17 000 places offertes à des publics prioritaires pour les compétitions olympiques et paralympiques, et 1 000 places pour la cérémonie d’ouverture des Jeux en juillet. 

Une fête populaire dans les Hauts-de-Seine

Le 24 juillet marquera le début des festivités sur l’ensemble du territoire avec le passage de la flamme dans dix-neuf communes, partant de Sceaux pour arriver à Nanterre. Accueil en musique, spectacles, démonstrations et initiations à différents sports, visites et expositions au sein d’institutions culturelles et artistiques… Tous nos sites emblématiques et notre patrimoine seront à l’unisson tout au long du parcours, afin de faire vivre une journée exceptionnelle à tous les Alto-Séquanais. En point d’orgue, le président Georges Siffredi accueillera le dernier porteur de la flamme pour l’allumage du chaudron olympique sous la Grande Arche de La Défense.

Depuis des mois, nous avons veillé à ce que ces Jeux ne soient pas un événement ponctuel mais bien un investissement laissant un héritage durable qui profitera à tous. À Colombes, le Stade Yves-du-Manoir, premier site de compétition livré, revit une deuxième jeunesse cent ans après ses premiers Jeux. Entièrement réhabilité grâce à un financement de plus de 90 millions d’euros du Département, il accueillera ensuite la Fédération française de hockey, une équipe résidente, et les terrains seront utilisés par les publics scolaires, universitaires et associatifs pour la pratique du football, du rugby ou de l’athlétisme. 

Colombes ne sera pas la seule ville à vivre les Jeux, puisque le marathon olympique traversera Boulogne-Billancourt, Sèvres, Ville-d’Avray, Chaville, Meudon et Issy-les-Moulineaux les 10 et 11 août prochains. Le Stade départemental Yves-du-Manoir recevra les épreuves de hockey sur gazon quand Paris La Défense Arena, à Nanterre, accueillera la natation et les finales de waterpolo. Notre collectivité, labellisée Terre de Jeux, sera également un territoire de pré-compétition. Plusieurs équipements sportifs recevront ainsi des délégations étrangères pour leurs entraînements en période de compétition : deux sites sont ainsi prévus à Asnières pour le volley-ball, un à Villeneuve-la-Garenne pour le handball, et Colombes avec sa piscine olympique. Pendant leur période d’acclimatation, les athlètes étrangers feront également étape dans 19 communes désignées centres de préparation et ce n’est pas un hasard. Depuis 2013, le Département se tient aux côtés des communes pour leurs investissements structurants via les contrats de développement Département-ville, qui permettent régulièrement de financer la construction ou la rénovation de complexes sportifs, gymnases, piscines et autres installations de plein air.

La pratique quotidienne du plus grand nombre au cœur de notre projet sportif

Notre Département est pleinement mobilisé pour faire vivre la solidarité et les valeurs du sport auprès du plus grand nombre, et notamment auprès de publics éloignés ou fragiles. Le Département met en place des dispositifs gratuits comme Un Brin de lecture et Vacan’Sports afin de contribuer à démocratiser l’accès au sport et à la culture dans les Hauts-de-Seine.

Ces dispositifs habituels sont mis aux couleurs des Jeux et complétés par d’autres programmes comme l’Olympiade culturelle, qui sont l’occasion de faire dialoguer les mondes du sport et de la culture, avant, pendant et après les Jeux. Nous y participons au travers des expositions : Roues libres. La Grande histoire du vélo, au Domaine départemental de Sceaux et Au Stade ! Une histoire du sport dans les Hauts-de-Seine, aux Archives départementales à Nanterre, avec des concerts, des conférences dans plusieurs domaines départementaux.

Enfin, le dispositif éducatif NOHa, prévu pour les élèves de 6^e, mêle à l’apprentissage de la natation un parcours de sensibilisation aux valeurs de l’olympisme et au handicap. Trois bassins éphémères ont ainsi été installés à Clichy, Suresnes et Châtenay-Malabry, accessibles aux collégiens, aux clubs et structures associatives ainsi qu’à l’UNSS, afin de renforcer l’offre de créneaux des piscines municipales. Ce programme comprend également la projection du film La Couleur de la victoire et se poursuit jusqu’à la fin de l’année scolaire avec la visite de trois expositions visant à enrichir la connaissance des collégiens sur les valeurs universelles du sport. Une initiation au parasport (cécifoot, para-athlétisme, rugby, basket et hand-fauteuil) complète ce dispositif bâti pour sensibiliser les jeunes aux réalités du handicap. En prenant en compte toutes ces dimensions de notre politique sportive, NOHa est un véritable symbole de l’engagement quotidien de notre Département pour le sport à l’heure où nous allons accueillir ce moment historique.

Photo : Julia Brechler

Facebook : Ensemble pour les Hauts-de-Seine Twitter : @Majorite92 

Cet été 2024 marque la mi-mandat de vos conseillers départementaux. Depuis son investiture, notre groupe s’est engagé au service des Alto-Séquanais.e.s pour un meilleur accès aux droits sociaux, au logement et à l’éducation, pour des politiques plus respectueuses de l’environnement.

Nous avons ainsi demandé un renforcement des moyens en faveur des politiques sociales. Nous avons alerté sur la situation de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), dont les budgets étaient en décalage avec les besoins, de même que sur la dégradation de certains services sociaux territoriaux (SST), nécessitant des renforts de personnels.

Face à la crise du logement qui touche notre département, nous portons l’exigence que le Département oriente davantage ses moyens vers la construction de logements sociaux, et subventionne leur construction dans les communes répondant déjà aux objectifs de la loi SRU. Il est urgent aussi que les villes ne respectant pas ces objectifs se mettent enfin en conformité, et prennent part à l’effort de solidarité. Le logement est un droit pour toutes et tous !

Concernant les collèges, nous avons dénoncé les baisses de moyens décidées par l’Éducation nationale, et avons été mobilisés avec les équipes éducatives pour dire stop à la casse de l’école publique ! Nous demandons que le Département augmente sa dotation aux collèges publics, qui a peu évolué depuis dix ans au regard de l’inflation. Il doit aussi orienter plus de moyens vers les établissements des quartiers défavorisés, et inciter les collèges privés à contribuer réellement à la mixité sociale.

Les cantines des collèges sont aussi un enjeu fort. Alors qu’elles sont aujourd’hui confiées à de grands groupes privés, parents et élèves dénoncent la faible qualité des repas. Nous défendons leur mise en régie publique, avec un approvisionnement en circuits courts et le droit à bien manger pour tous.

Peu à peu, notre mobilisation fait bouger les lignes : on l’a vu avec la création de l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes, que nous réclamions depuis des années. On le voit aussi en matière budgétaire, où la droite départementale commence enfin à réduire ses excédents budgétaires, qu’elle accumulait sans mettre en question le dogme néolibéral.

Nous allons donc poursuivre notre action avec détermination !

Photo : Julia Brechler

Photo : Julia Brechler