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2022, un budget ambitieux au service des habitants et du rayonnement de notre territoire

Le président Georges Siffredi l’a souligné lors du vote de notre assemblée départementale le 8 avril dernier : ce budget 2022 est marqué par une triple ambition, solidarité, attractivité et développement durable.

Reprenant les grandes orientations présentées lors de notre débat de février, il a cependant malheureusement fallu réévaluer nos dépenses consacrées notamment à l’énergie pour prendre en compte les effets de la guerre en Ukraine. 

Avec 949 M consacrés à notre action sociale, représentant à elle seule 56 % de nos dépenses de fonctionnement et une augmentation de 22 M par rapport à 2021, la solidarité reste notre priorité car de la petite enfance au grand âge nous poursuivons notre soutien aux plus vulnérables et aux plus fragiles.

Quelques exemples témoignent de notre volontarisme dans ce domaine. Ainsi, protection de l’enfance avec plus de 200 M mais aussi autonomie des personnes handicapées ou âgées, avec 332 M, y tiennent une large place. Nous souhaitons ainsi revaloriser l’ensemble des indispensables métiers de l’aide à domicile, pour que nos aînés qui souhaitent rester chez eux puissent le faire en toute sérénité.  Pour ceux accueillis dans des établissements, par choix ou nécessité, nous augmentons les crédits alloués à l’ASH et à l’APA. Le plan de rénovation et de modernisation des établissements que le président Siffredi a souhaité doit quant à lui nous permettre de répondre dignement à leur attente et à celle de leur famille, avec une première enveloppe en investissement de 20MÄ pour penser « l’Ehpad de demain ». 

Mais notre solidarité ne s’exprime pas uniquement au travers de l’action sociale proprement dite. Notre politique s’engage plus largement pour l’épanouissement de chacun de nos habitants, l’égalité des chances et une véritable cohésion sur l’ensemble de notre territoire.

C’est pourquoi la jeunesse est au cœur de notre action et tout particulièrement les collégiens. Nous souhaitons leur offrir les meilleures conditions d’enseignement dans des établissements rénovés, répondant aux normes environnementales, en leur proposant de nombreux dispositifs éducatifs, en améliorant la qualité de la restauration, en leur donnant l’occasion de s’ouvrir au sport, à la culture, à la connaissance, avec Pass+.

L’avenir de notre territoire, c’est aussi la perspective des Jeux olympiques de 2024 dans lesquels notre collectivité est partie prenante avec l’accueil de plusieurs épreuves mais c’est pour nous l’occasion de réaffirmer que le sport, avec une enveloppe de 17,8 M, est un outil essentiel de lien social et d’éducation de nos jeunes, au travers de l’exemplarité du sport de haut niveau, mais aussi d’intégration pour les personnes handicapées en renforçant notre soutien au handisport et au sport adapté. C’est également la poursuite de notre action culturelle avec 34,9 M pour soutenir, après une période difficile, les différents acteurs des champs artistiques et culturels, et ouvrir la culture à tous, à commencer par les publics les plus éloignés.

La solidarité c’est également l’accompagnement de nos villes, partenaire privilégié, dans la mise en place de leurs projets au travers des contrats de développement.

Attractivité de notre territoire et développement durable sont les autres axes majeurs de notre Département avec une politique toujours plus ambitieuse et un budget jamais aussi élevé consacré à l’investissement de 772 M, en augmentation de 38 %. 

Nous savons que les mobilités sont essentielles pour ceux qui vivent ou travaillent dans notre département : 64,2 M seront consacrés à la modernisation de nos voies départementales et 121,8 M aux transports collectifs, qu’il s’agisse du T10 Antony-Clamart, du T1 Asnières-Gennevilliers-Colombes, ou encore du prolongement du RER Eole. Les mobilités douces ne seront pas oubliées avec 120 km d’itinéraires supplémentaires dans le cadre de notre plan vélo 2022-2028 pour 150 millions d’euros.

Notre souhait est également de favoriser les parcours résidentiels. Nous consacrerons 102 M à l’habitat, à la rénovation urbaine et à la requalification de nos quartiers. 15 M sont prévus cette année pour le dispositif « Quartier d’avenir – Hauts-de-Seine » et nous allons renforcer notre soutien à Hauts-de-Seine Habitat avec l’acquisition de 70 M de titres, pour construire chaque année 1 000 logements sociaux, intermédiaires et en accession sociale pendant 10 ans, et favoriser ainsi une véritable mixité sociale.

54 M seront consacrés aux infrastructures sportives, notamment pour le renouveau du Stade Yves du Manoir ou le nouveau centre aquatique de la Grenouillère. Sans oublier la culture avec plus de 46 M liées à la Vallée de la Culture, emblème de notre département, tels le Musée du Grand Siècle ou encore le Jardin des métiers d’Art et du Design (JAD) qui accueillera à Sèvres créateurs et artisans.

Ce budget 2022 démontre donc une nouvelle fois que nos finances sont saines, et que malgré les incertitudes sur l’effort qui sera certainement encore demandé par l’Etat à nos collectivités, nous nous mobilisons pour agir au service de l’intérêt général : nous nous donnons les moyens de mettre en œuvre nos priorités.

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Photo : Julia Brechler

Climat, environnement, inégalités sociales : des actions conjointes

Trop de temps a été perdu dans la lutte contre le changement climatique, la prévention de ses conséquences et la protection de notre environnement. Face à ce qui constitue le plus grand défi de notre époque, il faut pour les générations futures une transition rapide et résolue vers une société clairement plus écologique et solidaire.

L’immobilisme international, avec l’échec de la Cop 26, et les retards pris au niveau national donnent d’autant plus d’importance à l’action des territoires. Il faut que partout les élu.e.s, avec les citoyen.ne.s, les associations et les acteurs économiques redoublent d’efforts pour réduire les gaz à effet de serre et les pollutions, préserver la biodiversité, et œuvrer à la résilience de nos territoires.

De nombreuses collectivités ont compris cet enjeu et s’inscrivent dans l’objectif de neutralité carbone. L’engagement du Département des Hauts-de-Seine est encore trop timide.

Beaucoup reste à faire pour renforcer la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement, avec un objectif ambitieux de zéro émission nette bien avant 2050. La hausse des coûts du carburant doit inciter à développer des alternatives écologiques et moins onéreuses pour nos concitoyen.ne.s en matière de mobilités : il faut plus de transports en commun accessibles à tous, accélérer le Plan vélo départemental avec un réseau cyclable sécurisé et pérenne. Il faut aussi mieux protéger les espaces verts, réintroduire la nature en ville, soutenir les circuits courts dans la restauration scolaire, accélérer la réhabilitation thermique des collèges et des logements sociaux : il est possible et indispensable d’innover sur ces questions.

Il faut pour cela impliquer davantage nos concitoyen.ne.s, avec un travail de concertation et de démocratie participative prenant en compte les besoins des populations les moins favorisées, particulièrement touchées par les conséquences du changement climatique. Pour elles, les politiques environnementales ne doivent pas se transformer en fardeau supplémentaire, mais bien apporter des solutions pour mieux vivre. 

Agir conjointement pour le climat, pour l’environnement et contre les inégalités sociales : nous avons toutes et tous à y gagner ! 

Photo : Julia Brechler

Encore un demi-milliard d’euros d’excédent !

Il est inconcevable qu’en disposant d’un tel excédent, le Département ne couvre pas plus les besoins des habitants via des actions concrètes.Sur la petite enfance, consolider une vraie mission préventive et universelle à l’égard des enfants, réouvrir des PMI, repositionner les effectifs de la PMI sur des missions de prévention, recruter des professionnels médicaux et paramédicaux pour les PMI et CPEF.

Sur la protection de l’enfance, une prise de conscience a été faite, puisque la mise à l’hôtel « sèche » est en passe d’être abandonnée, mais les mesures d’accompagnement doivent s’appuyer sur le renforcement de la place de la prévention spécialisée en recrutant des éducateurs spécialisés.

Pour les collèges, nous avons dénoncé la privatisation intégrale de la restauration des 88 collèges publics. L’alimentation de qualité est essentielle pour les jeunes, leur croissance, leur développement psychomoteur et leurs capacités d’apprentissage.

Sur le RSA à ne pas conditionner à une quelconque activité, qui plus est rémunérée en dessous du SMIC, il est nécessaire que chaque bénéficiaire dispose d’un parcours adapté vers le retour à l’emploi.

Sur l’accompagnement des personnes âgées et les personnes en situation de handicap, leur permettre un maintien à domicile ou une prise en charge de qualité au sein d’établissements spécialisés.
Sur le logement, Hauts-de-Seine Habitat doit s’engager dans un effort de construction. L’activation du FSL doit se faire de manière plus large et accessible, pour limiter les difficultés financières des habitants.

Sur le partage de la voirie, le Département doit faire des aménagements cyclables sur les voies départementales et éviter toute discontinuité accidentogène.

Sur la culture, il faut favoriser les actions pour redynamiser le lien social, vecteur de convivialité, au travers de structures culturelles de proximité, pour un accès régulier et accessible à toutes et tous.

Sur le sport, il faut favoriser les dispositifs sportifs et associations locales.

Notre groupe sera vigilant sur la réorientation des actions en faveur de la solidarité et du développement durable et toutes actions de proximité, favorisant le lien social.

Photo : Julia Brechler

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