Posté dans Tribunes libres

La culture, ce précieux trésor

Nous sommes heureux de vous faire vivre la culture dans wnotre département, dans l’inépuisable diversité de ses formes. Qu’elle soit intime ou collective, sensible ou cérébrale, inédite ou reconnue, sage ou irrévérencieuse, la culture met toujours en alerte pour faire bouger nos frontières, nos croyances, nos certitudes, et nous faire désirer les émotions créatrices et les expériences qui creusent de nouveaux sillons, provoquent de nouveaux appétits. Danse, musique, exposition, équipement, musée, tout est mis en œuvre pour que les Alto-Séquanais puissent, sur l’ensemble de notre territoire, appréhender cette culture de multiples façons.

Notre collectivité, sous l’impulsion de son président, Georges Siffredi, s’appuie sur une offre variée et accessible au plus grand nombre et à des publics quelquefois éloignés de cette culture, la jeunesse, les personnes âgées ou handicapées. Notre politique culturelle est également un point d’entrée majeur pour la valorisation et le rayonnement de ce si bel écrin qu’est notre territoire avec ses deux musées de France (le Domaine de Sceaux et le musée Albert-Kahn) bientôt enrichis d’un troisième avec le futur musée du Grand Siècle, sa Maison de Chateaubriand, La Seine Musicale, la Tour aux figures ou encore son tout nouveau Jardin des métiers d’arts et du design.

Un territoire à l’écoute

Parallèlement, notre Département soutient 29 équipements culturels structurants ayant une identité artistique et un rayonnement forts, et proposant des actions d’éducation artistique et culturelle. Pour l’année 2022, près de 280 000 spectateurs les ont découverts ou redécouverts. Nous les finançons à hauteur de 4,7 M.

Comment ne pas citer La Seine Musicale qui fêtera ses six ans cette année et accueille en résidence Insula orchestra fondé par la chef d’orchestre Laurence Equilbey, la Maîtrise des Hauts-de-Seine dirigée par Gaël Darchen et l’académie musicale Philippe Jaroussky. Mais également, le festival Chorus, qui, depuis 2017, s’est installé sur le parvis et les espaces intérieurs du lieu phare de notre Vallée de la Culture. Que dire du Domaine de Sceaux qui célèbre le centenaire de son entrée dans le domaine public avec une programmation foisonnante tout au long de l’année et où se déroulent entre autres les Concerts de l’Orangerie, les Grandes Heures ou la fête d’Hanami, sans oublier le musée Albert-Kahn restauré après six années de travaux lourds pour laisser place, aujourd’hui, à un parcours immersif sur l’œuvre de l’humaniste (photographies, expositions, parcours éducatifs, jardins).

Au-delà des équipements, nos collégiens et les publics les plus éloignés de la culture peuvent bénéficier de « parcours » dédiés mis en place au sein du dispositif Chemins des Arts, du nouveau cycle Démos, et des projets de pratique artistique ont été conçus comme un prolongement du dispositif Collège au cinéma. Enfin le programme 1 Mois 1 Œuvre se déploie plus largement dans des structures sociales et éducatives.

En 2022, dans une volonté toujours plus forte d’inclure la jeunesse, le Département a continué d’innover en incluant le pôle Solidarités et le dispositif de la Veille Active Jeunes dans l’opération Un Brin de culture permettant à des jeunes de 11-25 ans ne partant pas en vacances de découvrir la richesse du patrimoine départemental.

Une digitalisation des savoirs

Sensibilisées au digital, de plus en plus d’institutions misent sur l’utilisation des technologies numériques dans leurs activités, en particulier dans la valorisation de leur patrimoine culturel. L’apport du numérique, nous en sommes convaincus, favorise l’accès à la culture par un nouveau regard sur les œuvres, leurs histoires, leurs représentations dans le temps.

Notre collectivité a testé plusieurs approches et mis en place des casques de réalité virtuelle au musée Albert-Kahn, des podcasts pour le musée du Grand Siècle, des productions sonores à la maison de Chateaubriand, le chatbot « Michel le jardinier » accessible sur le site internet de la Tour aux figures… Le musée Albert-Kahn, le domaine de Sceaux et la maison de Chateaubriand sont également présents sur les réseaux sociaux.

Riche, variée, en résonnance avec notre époque, accessible, la culture dans les Hauts-de-Seine n’est pas l’apanage de quelques-uns, mais au contraire, un vecteur puissant de liberté artistique offert à tous.

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Photo : Julia Brechler

Crise du logement : le Département regarde ailleurs !

Le manque de logements abordables dans les Hauts-de-Seine a des conséquences graves pour nombre d’Alto-Séquanais. Avec des prix très élevés de l’immobilier et des délais d’attente toujours plus longs pour obtenir un logement social (105 000 demandeurs pour 10 000 attributions, soit un délai théorique de 10 ans !), comment loger les personnels soignants, les professeur.e.s, les policier.e.s, les caissier.e.s, toutes celles et ceux dont notre département a tant besoin ?

La situation rend nécessaires des mesures bien plus ambitieuses que les 25 % de logements sociaux minimum prévus par la loi SRU. Il est indispensable que les communes les moins dotées en logements sociaux rattrapent leur retard, mais également que les autres poursuivent leurs efforts, notamment lorsqu’elles créent de nouveaux quartiers. Or, la majorité départementale maintient son refus de financer la construction de logements sociaux dans les communes dont le taux SRU est supérieur à 35 %.

Cette règle revient à donner la prime aux mauvais élèves et dissuade de tout effort les communes qui ont déjà un taux de logements sociaux supérieur à celui exigé par la loi. Elle sanctionne également celles qui dépassent ce taux, mais qui souhaitent poursuivre leurs efforts pour mieux répartir les logements sociaux sur leur territoire et continuer d’offrir des solutions à leurs habitants.

Nuisible aux demandeurs de logements sociaux et à l’exigence de mixité, cette mesure entrave le dynamisme économique du département, qui perd de son attractivité. Ce sont les services du Département qui l’affirment dans un récent rapport (« Habiter l’Ouest francilien : forces et faiblesses, leçons de la crise sanitaire ») mentionnant, au titre des faiblesses pesant sur le département, la « faible part de logements sociaux ordinaires », les difficultés qui en découlent pour loger les travailleurs essentiels, la « dépendance de l’Ouest francilien à d’autres territoires pour répondre aux besoins en main d’œuvre de l’économie présentielle » et « le déclin démographique à venir mettant en péril les équilibres financiers de certaines collectivités ».

Alors oui, il est urgent que le Département change en profondeur sa politique du logement et favorise enfin la construction de logements abordables. Avec 393 millions d’euros d’excédent en 2022, il en a largement les moyens. 

Photo : Julia Brechler

NON à cette réforme des retraites injuste et brutale

Depuis le début de l’année, notre pays vit une crise politique profonde. Celle-ci est le résultat de l’entêtement du gouvernement d’Élisabeth Borne à vouloir faire adopter, quoiqu’il en coûte, et ce malgré une opposition unanime des partenaires sociaux et de l’opinion publique, une réforme des retraites injuste dont l’effet principal pour tout le monde sera de les faire travailler deux années de plus.

Cette réforme brutale va venir frapper en premier lieu les femmes qui supporteront 60 % des économies générées par la réforme. Elle va également cibler plus globalement nos concitoyens les plus précaires, celles et ceux qui même à 64 ans n’auront pas une carrière complète et devront malheureusement subir deux ans de chômage ou RSA en plus avant de pouvoir ouvrir leurs droits à la retraite. Une humiliation de plus dont les Français les plus en difficulté n’avaient pas besoin en cette période de crise économique et sociale.

Évidemment, ces choix ne seront pas sans conséquences pour les Départements qui devront in fine assurer la prise en charge des effets collatéraux dévastateurs de cette réforme qui vont venir impacter des personnes déjà fragilisées.

Ainsi, dans sa note à l’attention du Conseil d’orientation des retraites, la DREES table sur « une augmentation des dépenses de prestations sociales hors retraite et assurance chômage de l’ordre de 3,6 Md (0,14 point de PIB), concentrée sur les personnes de 62 et 63 ans » et prévoit une hausse de 30 000 bénéficiaires du RSA sur cette même tranche d’âge, soit un accroissement des prestations versées estimé à 150 millions d’euros.

Par ailleurs, à cela il faut ajouter les impacts induits par la réforme, auxquels les Départements devront faire face. Sur le plan des ressources humaines, pense-t-on très sérieusement que l’on peut indéfiniment allonger la carrière des professionnels du sanitaire et social, dont les missions, si elles restent passionnantes, sont néanmoins impactantes pour les corps et les esprits de celles et ceux qui les exercent ?

Gouverner justement, c’est ne jamais oublier que derrière des textes de lois et des chiffres sur un tableau Excel, il y a des êtres humains qui, après quatre décennies de carrière, doivent pouvoir jouir d’une retraite méritée, et ce, en bonne santé.

Photo : Julia Brechler

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