Posté dans Tribunes libres

Aux côtés des communes, au service de votre qualité de vie

Le Département des Hauts-de-Seine réaffirme cette année son volontarisme et son souhait d’aider les communes au-delà de ses missions et compétences obligatoires. Depuis 2013, les contrats de développement Département-Ville ont en effet consacré cette confiance et cette relation privilégiée alors qu’en parallèle, l’État se désengageait progressivement de nos territoires. Dès le départ, l’objectif de ces contrats a été clair : valoriser, par un soutien financier à l’ampleur inédite, les projets structurants pour le quotidien des Alto-Séquanais. Signé pour trois ans, chaque contrat garantit une aide financière pérenne – indexée sur l’inflation depuis 2021 – qui permet à chaque commune d’engager des projets structurants qui contribuent à améliorer le cadre de vie de ses habitants en l’aidant à les financer.

Le Département, un partenaire majeur des communes

Notre engagement en faveur des villes est indéniable : depuis 2013, ce sont 128 contrats qui ont été approuvés, représentant un total de 819,5 millions d’euros. En une décennie, le dispositif a fait la preuve de son efficacité dans l’appui qu’il apporte pour faire émerger des projets locaux ambitieux, proches des habitants, et de nature à répondre, avec le plus de pertinence possible et le plus fort effet de levier, à leurs besoins en matière d’équipements scolaires, sportifs, sociaux et d’amélioration de la qualité de vie. 

Avec la contractualisation, le principe est de regrouper l’ensemble des subventions en une seule enveloppe, divisée en deux volets
– l’un en investissement, l’autre en fonctionnement. Après un arbitrage qui laisse l’initiative aux communes, une feuille de route est fixée. Aujourd’hui, les démarches sont simplifiées, les procédures rationalisées et l’efficacité de l’action publique renforcée ! Pour preuve, notre collectivité finance désormais moins de projets mais de plus grande ampleur : l’aide peut atteindre jusqu’à la moitié du montant global, dans la limite de 7 millions d’euros sur trois ans en investissement.

Un dispositif volontariste pour le développement durable

La diversité des réalisations illustre le dynamisme de nos communes et l’efficacité du dispositif partout dans les Hauts-de-Seine : ainsi, nous avons contribué à l’optimisation thermique d’équipements municipaux à Rueil-Malmaison, à la reconstruction des écoles maternelle et élémentaire des Épinettes et à la création d’un équipement socio-culturel à Issy-les-Moulineaux, à la réhabilitation et à  l’extension du parc de Bécon à Courbevoie, à l’extension du groupe scolaire Guy-Môquet à Malakoff ou encore à la création d’un équipement périscolaire Youri-Gagarine à Gennevilliers. En 2024, ce sont 26 millions d’euros en fonctionnement et 54 millions d’euros en investissement qui ont été votés par l’assemblée départementale afin de poursuivre notre engagement.

Les contrats de développement constituent également une incitation à l’exemplarité de l’action publique pour nos collectivités. En effet, dans la continuité de son engagement fort en faveur du développement durable, le Département a souhaité intégrer à ce dispositif un « bonus écologique » qui permet de soutenir plus fortement les projets qui vont au-delà des obligations réglementaires en matière environnementale.

Lutter contre les inégalités sociales et locales

Dans le prolongement de l’aide que nous apportons déjà aux communes, notre collectivité a mis en œuvre un programme ambitieux de rénovation urbaine à travers le dispositif Quartier d’avenir des Hauts-de-Seine. Nous portons haut cet engagement depuis trois ans, avec une enveloppe pluriannuelle de 150 millions d’euros qui vise les quartiers présentant des difficultés sociales et urbaines. En 2024, ce sont 5 millions d’euros qui sont prévus sur ces opérations, prélude à une montée en puissance en 2025, avec un engagement prévu à hauteur de 35 millions d’euros. 

Enfin, parce que ces enjeux sont souvent liés et parce que le développement urbain va de pair avec le développement humain de chacun, le Département finance 5 millions d’euros de subventions destinées aux actions d’insertion professionnelle, de réussite éducative et d’accompagnements des publics les plus vulnérables, dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. L’avenir des Hauts-de-Seine s’écrit avec l’ensemble de ses territoires et de leurs habitants !

Photo : Julia Brechler

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Transports : la galère pendant les Jeux ?

Alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques approchent, rien, ou si peu, ne semble réellement prévu pour que les habitants de nos territoires puissent aussi profiter de cet événement.

Il suffit, pour s’en convaincre, de consulter le site « anticiper les jeux » sur lequel il est conseillé aux Franciliens de réduire pendant les JOP les déplacements en transports en commun. Il est notamment recommandé d’éviter les lignes 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14 du métro, de même que les lignes Transilien J, L, N, P, U et les RER B, C et D ! 

Outre ces messages dissuasifs, il est rappelé que du 20 juillet au 8 septembre prochain le prix du ticket passera de 2,15 euros l’unité à 4 euros. Une fuite en avant destinée à financer les 15 % d’offre de transports en commun supplémentaire prévus pendant cette période, et à dissuader les Franciliens de prendre ces transports.

Et après deux années consécutives de hausse du prix du Pass Navigo, la présidente d’ Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, veut mettre toujours plus à contribution les usagers pour financer les transports régionaux. Ce n’est pas acceptable, alors que d’autres solutions de financement sont possibles, et que partout en Île-de-France les témoignages quotidiens attestent de la dégradation continue de la qualité de service.

Les préoccupations de nos concitoyens, à qui on demande déjà beaucoup depuis deux ans de forte inflation, sont donc légitimes. Les personnels des opérateurs de transports, qui seront eux aussi fortement sollicités, sont tout aussi inquiets.

Bien que l’organisation des Jeux soit connue depuis 2017, les transports régionaux ne sont pas prêts à accueillir les 300 000 à 800 000 visiteurs attendus chaque jour de compétition.

Le moindre incident entraînera l’arrêt du réseau pour plusieurs heures… un problème que les usagers ne connaissent que trop ! Si les épreuves impliquent la fermeture de stations et des déviations de lignes, il est à craindre que la banlieue soit moins bien desservie cet été pour assurer la desserte des sites olympiques. Déshabiller ainsi certains territoires pour desservir les sites olympiques n’est pas acceptable.

Un effort urgent est donc nécessaire pour faire de ces jeux une fête vraiment populaire, profitable à toutes et tous !

Photo : Julia Brechler

Le temps de l’écologie

La relation au temps est un des fondements de la motivation politique. La réhabilitation, par exemple, du mythique stade Yves-du-Manoir de Colombes qui va accueillir une seconde fois les Jeux Olympiques s’inscrit dans la durée. Le fort investissement du Département, qui a misé sur la transmission historique, la durabilité écologique du site et l’héritage pour les associations, les sportifs Alto-Séquanais et les collèges alentour en est une illustration.

Un calendrier permet aussi de se fixer des objectifs. Avec l’Agenda 2030, le Département s’engage à structurer sa politique dans les axes du développement durable, ce qui réjouit notre groupe. Nous appelons depuis toujours à une économie qui ne serait plus basée sur le profit mais qui préserverait la santé de la biosphère et bénéficierait aux générations futures. 

En politique, il faut voir le temps long pour anticiper et protéger. Protéger notre démocratie, et notre environnement. 

Les corrections du Marché peuvent paraître menaçantes, mais quand on observe les tendances de certaines fluctuations, on doit davantage s’alarmer : baisse de la participation aux élections, montée du fascisme dans toute l’Europe, baisse du niveau scolaire, montée des intelligences artificielles, hausse inexorable des températures et disparition inquiétante des insectes et des oiseaux…

L’écologie politique prend en compte ces pulsations et tente de les ajuster à notre économie dont le rythme actuel est incompatible avec celui de la nature. Il faut 100 à 1000 ans pour former seulement 1 cm d’épaisseur de sol, il faut un demi-siècle pour qu’une molécule de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, émise dans l’atmosphère soit recyclée, il faut 450 ans pour dégrader une bouteille plastique à usage unique. Incompatible aussi avec le rythme social. L’inflation et la crise immobilière ont augmenté la pression exercée sur les classes moyennes, les petites retraites, et les étudiants ; tout en appauvrissant les collectivités.

Le temps présent est celui de l’urgence et de l’action. L’urgence climatique et sociale exige de réorienter les financements publics vers tout ce qui rend notre société plus durable et résiliente, avec une fiscalité plus juste et une économie régénérative.

Photo : Julia Brechler

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