Posté dans Les échos
CHÂTENAY-MALABRY

UNE RENAISSANCE POUR LE PATRIMOINE

Photo :CD92/Willy Labre

 

À travers la signature d’un 4e contrat de développement, le Département prolonge son engagement aux côtés de la ville avec la sauvegarde de sites patrimoniaux emblématiques.

Au milieu du XIXe siècle, le quartier de Malabry ne comptait qu’une ferme, voisinant avec quelques maisonnettes dominées par une demeure de charme : le château Malabry. Intégrée au groupe scolaire Jean-Jaurès, cette bâtisse historique va se voir confier une nouvelle destination : l’accueil des structures dévolues aux seniors de la commune. « Avec la création d’un espace senior, nous poursuivons notre objectif de valorisation de notre patrimoine qui vise, entre autres, à redonner vie à ce magnifique bâtiment, explique Carl Segaud, maire de Châtenay-Malabry. Grâce à l’aide du Département, ce sont quatre lieux historiques de la commune qui vont bénéficier de projets de réhabilitation. »

Ces opérations, pensées dans un but de préservation du patrimoine, recevront le soutien du Département au travers du 4e contrat de développement, conclu avec la ville le lundi 9 janvier. Ce type d’accord permet de fixer le cadre des subventions allouées par la collectivité aux 36 communes du territoire pour leurs projets structurants. « Au total, 7 M de dotations seront accordées en investissement à la ville sur la période 2022-2024, explique le président Georges Siffredi. Un supplément a été accordé à Châtenay-Malabry, comme à toute commune porteuse de projets exemplaires en termes de développement durable ».

La réhabilitation du pavillon Colbert va ainsi entrer dans sa phase finale, devant aboutir à l’ouverture d’une crèche de 42 berceaux. Le jardin public au droit de ce remarquable édifice, dessiné par Jules Hardouin-Mansart, architecte du roi Louis XIV, fera l’objet d’un réaménagement dans le courant de l’année. En complément, une enveloppe de 1,2 M sera investie dans l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, classée au titre des Monuments historiques, complétée d’une subvention de près de 2 M destinée à la création d’un « espace famille » au cœur de la cité-jardin de la Butte-Rouge.

Nicolas Gomont
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MALAKOFF

EN RENFORT POUR L’INVESTISSEMENT

Photo :CD92/Olivier Ravoire

 

Huit millions d’euros d’aides sont accordés par le Département dans le cadre d’un troisième contrat de développement, ce qui permettra de concrétiser de nombreux projets structurants d’ici à 2024.

Les six projets de ce contrat 2022-2024 reçoivent tous sans exception un soutien départemental déterminant à hauteur de 50 % du montant total. Au programme, la restauration de la façade du marché couvert, la réfection du terrain d’honneur du stade Marcel-Cerdan ou encore la rénovation et l’agrandissement du groupe scolaire Guy-Môquet et de la maternelle Jean-Jaurès afin d’anticiper l’arrivée de 5 000 habitants d’ici à 2030 en plus des 31 000 actuels. Enfin, la commune prévoit de rénover son centre de vacances de Fulvy, dans l’Yonne, et de créer une « Maison des Solidarités ». À hauteur de 7 M, l’enveloppe en investissement a presque triplé par rapport à 2019-2021. « Dans un contexte d’inflation galopante, de hausse du coût des fluides et face aux incohérences de l’État, cette hausse sera directement utile aux Malakoffiots et Malakoffiotes », estime la maire Jacqueline Belhomme. Ces contrats, qui regroupent depuis 2013 l’ensemble des aides aux communes, sont désormais indexés sur l’inflation. « Si l’enveloppe a augmenté, c’est aussi parce que vous avez beaucoup de projets, souligne Georges Siffredi. Vous continuez à investir malgré les difficultés pour améliorer le cadre de vie et nous vous accompagnons comme nous le faisons avec nos 36 communes, quelle que soit leur couleur politique. » 

P.V.

FONTENAY-AUX-ROSES

UN PARTENARIAT RENFORCÉ

Photo :CD92/Willy Labre

 

Près de sept millions d’euros de subventions ont été accordés par le Département à la ville, dans le cadre d’un 5e contrat de développement, s’étalant sur la période 2023-2025.

Dans un contexte inflationniste, maintenir les capacités d’investissement des 36 communes du territoire constitue un enjeu majeur pour le Département. Dans le cadre d’un nouveau contrat de développement, courant sur la période 2023-2025, la ville de Fontenay-aux-Roses bénéficie ainsi d’une aide majorée de près de 30 % par rapport au précédent contrat, pour le financement de ses projets structurants.

D’un coût estimé à 55 M, la reconstruction aux dernières normes environnementales du groupe scolaire des Ormeaux va recevoir une subvention de près de 4 M. « Le Département apporte une aide supplémentaire pour les projets qui vont au-delà de la réglementation en matière de développement durable, explique Georges Siffredi. C’est le cas de ce futur collège de 800 places, qui devrait sortir de terre à l’horizon 2026. »

En complément, ce nouveau partenariat prévoit une aide pour la création d’un parcours nature intergénérationnel, pour la rénovation de l’Église Saint-Pierre-Saint-Paul ou encore pour la modernisation du gymnase des Pervenches. « C’est un contrat vital pour la ville, qui permet d’envisager des rénovations et de lancer des projets significatifs, souligne le maire Laurent Vastel. Le Département est un partenaire majeur de Fontenay-aux-Roses, notamment à travers son soutien aux structures de la petite enfance. » À ce titre, le 5e contrat noué avec la ville inclut une enveloppe de 540 000 Ä pour la construction d’un nouvel espace solidarité petite enfance dans le quartier des Paradis, ainsi qu’une contribution de près de 600 000 Ä au fonctionnement quotidien des établissements d’accueil du jeune enfant et des relais d’assistantes maternelles.

P.V.
www.hauts-de-seine.fr

SÈVRES

UN SOUTIEN AUX PROJETS LOCAUX

Photo :CD92/Julia Brechler

 

Le patrimoine bâtimentaire, ancien ou neuf, est au cœur de ce quatrième contrat de développement entre le Département et la ville, à hauteur de six millions d’euros pour 2022-2024.

En centre-ville les écoles Gambetta A et B, érigées l’une sous Jules Ferry, l’autre dans les années 30, vont bénéficier d’une rénovation d’ensemble à hauteur de 1,8 million d’euros, financée pour moitié par le Département qui contribuera dans les mêmes proportions à la végétalisation de deux premières cours d’école. L’emblématique SEL (Sèvres Espace Loisirs), installé dans une ancienne halle de marché, va bénéficier d’une cure de jouvence (prise en charge à 50 % du Département), tandis que la SUM, acteur des musiques actuelles, disposera en 2025 d’un équipement aux dernières normes (45 %). À hauteur de 4,5 millions d’euros, les aides en investissement ont plus que doublé (+159 %) par rapport au précédent contrat. « Ce soutien du Département est vital. Il démultiplie notre capacité d’investissement », explique Grégoire de La Roncière. Depuis 2013, l’ensemble des subventions aux communes relève de cet unique dispositif. « On est passé d’un système avec beaucoup de paperasse a un système plus structuré, rappelle Georges Siffredi. Ce sont les villes qui décident de leurs projets ; nous les suivons et leur permettons d’avancer plus rapidement ». En fonctionnement, le Département apporte un million d’euros, notamment pour la petite enfance. « À Sèvres, 80 % des demandes d’admission en crèche sont honorées. On doit ce taux à l’engagement constant du Département », souligne le maire. 

Pauline Vinatier

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