Photo :CD92/David Fructus 

Symbole de la dynamique urbaine des Agnettes, ce nouveau centre socio-culturel rassemble les clubs et associations de quartier mais surtout un centre social, faisant l’articulation avec le Pôle social  départemental d’Asnières/Gennevilliers

Par le jeu des inaugurations, peu à peu, le nouveau visage du quartier des Agnettes prend forme. Peu après l’ouverture de l’école nouvelle génération Joliot-Curie, le maire de Gennevilliers Patrice Leclerc et Armelle Tilly, vice-présidente chargée des solidarités, ont officialisé, le 13 septembre, l’ouverture de ce nouveau lieu de convivialité et de services publics de la ville. « Cette nouvelle réalisation démontre la réussite de l’opération de recomposition urbaine engagée depuis plus de dix ans par la ville, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et le Département », a souligné madame Tilly. Le quartier des Agnettes est en effet intégré au dispositif départemental « Quartier d’avenir », le programme de renouvellement urbain départemental.

Cette opération de requalification urbaine doit aboutir à la construction de 760 logements et à la réhabilitation de 761 déjà existants, dans une logique de mixité sociale, au cœur de ce quartier transformé. Soutenu à hauteur de 1,5 M⇔ par le Département – soit 15 % de l’investissement consacré aux Agnettes au titre du dispositif « Quartier d’Avenir » – l’espace Saâd-Abssi concentre, sous un même toit, un club ados et un club Agir à destination des seniors, mais aussi un accueil jeunesse complété d’un centre social géré par la Caisse d’allocations familiales. Ce dernier vient renforcer le maillage de structures sociales présentes à Gennevilliers, au voisinage de la PMI Mocquard et à seulement 15 minutes à pied du nouveau pôle social départemental.

N.G.

Photo :CD92/Willy Labre 

Cette nouvelle application web répond aux préoccupations courantes des 16-25 ans relevant des solidarités en facilitant leur accès aux droits. 

Vie scolaire, santé, logement, citoyenneté… Le site futur-en-main.hauts-de-seine.fr est une nouvelle application web pratique et intuitive, articulée autour de fiches thématiques qui proposent une réponse à toutes les interrogations des jeunes en situation d’exclusion sociale ou de fragilité. Impliqués lors de son élaboration, ses utilisateurs peuvent y trouver des conseils de prévention en matière de santé mentale ou physique, des parcours vers l’emploi qualifiants et adaptés ou encore des hébergements à moindre coût, en résidence universitaire, foyer de jeunes travailleurs, colocation… Un espace sécurisé, dédié aux seuls bénéficiaires de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et aux jeunes majeurs relevant du champ social (prévention spécialisée, mission locale, foyer de jeunes travailleurs…), leur permet aussi d’échanger avec leur référent socio-éducatif et de partager des documents. 

En complément, un portail en accès libre rassemble bons plans, actualités et dossiers thématiques sur des sujets adaptés au public ciblé, ainsi que le maillage complet de l’offre sociale départementale sur plan interactif. Ce nouveau dispositif poursuit l’objectif de soutenir et d’orienter le mieux possible ces jeunes fragilisés, en les rendant acteurs de leur parcours et de la prise de conscience de leurs droits. 

N.G.
futur-en-main.hauts-de-seine.fr

L’univers graphique atypique du collège Anne-Frank, à Antony, une œuvre de l’architecte
Jean Nouvel désormais réstaurée.
Photo :CD92/Olivier Ravoire 

Les collèges Anne-Frank à Antony et La Fontaine du Roy à Ville-d’Avray ont bénéficié d’une reconstruction totale, qui répond aux dernières exigences pédagogiques et environnementales. 

Après deux ans de « soins intensifs », le bâti a repris des couleurs. D’abord son bleu roi en façade, puis son rouge écarlate d’autrefois. Œuvre de jeunesse de l’architecte Jean Nouvel, le collège Anne-Frank, édifié en 1980, a retrouvé son univers graphique original. Tout comme les Modulor du Corbusier, qui émaillent le hall de ce « collège patrimonial ». Moins atypique mais de la même époque, le collège de La Fontaine du Roy a lui aussi bénéficié d’une réhabilitation en profondeur. Le Département, qui leur a consacré un investissement exceptionnel de 85 M€, a fait le choix de ne pas les détruire mais de n’en conserver que la structure en béton. Leurs espaces intérieurs ont donc pu être repensés pour prendre en compte les besoins de la communauté éducative, à l’image des nouvelles salles interdisciplinaires, qui vont permettre le développement d’activités collaboratives et transversales entre plusieurs matières.

Des cours végétalisées

Le confort thermique et acoustique a également été retravaillé et le mobilier renouvelé. Des travaux d’isolation et de ventilation ont permis d’abaisser les consommations énergétiques de 40 %, faisant de La Fontaine du Roy et d’Anne-Frank parmi les premiers collèges sur le territoire à illustrer le référentiel de qualité environnementale des bâtiments, commun aux Hauts-de-Seine et aux Yvelines. « Dans le double contexte de crise énergétique et de crise climatique que nous connaissons, notre stratégie pour les collèges est à la hauteur du défi écologique que nous devons relever collectivement pour notre territoire », explique le président du Département Georges Siffredi. Leurs cours de récréation ont été désimperméabilisées, réaménagées et végétalisées, celle du collège Anne-Frank  étant aussi intégrée au programme départemental « Îlot vert », qui prévoit l’adaptation de trente-huit cours de collège au réchauffement climatique d’ici 2027. L’autre changement notable concerne leurs cantines scolaires, désormais équipées de cuisines adaptées à la production sur place des repas, étendue depuis la rentrée à seize établissements alto-séquanais. Ce mode de préparation, voué à être généralisé partout où cela est possible, garantit davantage de produits bio, locaux, frais et labellisés dans l’assiette des enfants, sans augmentation de prix pour les familles.

N.G. et P.V.
hauts-de-seine.fr

Lancement du parcours Chemin de la Mémoire à l’occasion de l’inauguration de la rénovation de la Cité de l’enfance au Plessis-Robinson, samedi 23 septembre.
Photo :CD92/Willy Labre

Ce lieu, qui permet la continuité des apprentissages pour les jeunes de trois à treize ans accueillis en protection de l’enfance au Plessis-Robinson, a été entièrement rénové par le Département. Au titre des activités d’ouverture au monde proposées à ces enfants, la collectivité vient par ailleurs de recevoir le prix départemental de « l’initiative mémorielle ». 

À proximité des lieux de vie gérés par le Département, il s’agit de proposer des activités scolaires et des apprentissages adaptés aux mineurs en attente d’une décision judiciaire : soutien scolaire, sport, jeux et ateliers créatifs, lecture…  Essentiel à leur quotidien, elles évitent qu’à la rupture familiale ne s’ajoute une rupture scolaire. Les travaux effectués entre septembre 2022 et février 2023 ont rendu le pôle plus agréable et chaleureux et ont permis une mise en accessibilité complète et une amélioration énergétique du bâtiment. « Dans les moments où ils sont démunis, la puissance publique doit savoir répondre présent, en proposant à ces enfants comme aux équipes qui les accompagnent un environnement épanouissant qui garantit dignité et réussite », souligne Georges Siffredi. Le pôle ainsi réhabilité peut accueillir jusqu’à douze enfants simultanément. 

Aux activités en intérieur s’ajoutent des activités culturelles et sportives en dehors de la Cité pour ouvrir sur le monde ces enfants en marge d’un quotidien difficile. En témoigne le parcours VTT « Sur les chemins de la Mémoire » qui a vu, les 23 et 24 septembre, plusieurs de ces jeunes et leurs éducateurs partir à la découverte des personnalités du territoire ayant œuvré pour les droits de l’Homme, du Plessis-Robinson jusqu’au Mont-Valérien. Une action éducative et citoyenne à laquelle l’Association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite vient de décerner le prix départemental de « l’initiative mémorielle » qui récompense depuis 2022, hors milieu scolaire, les projets « illustrant le foisonnement mémoriel du Département. » 

Pauline Vinatier

Ce quatrième contrat a été signé en mairie le 26 septembre, par Georges Siffredi et Agnès Pottier-Dumas, après une visite de terrain consacrée aux équipements financés en partie par le Département à travers la ville : modernisation des écoles, marché Henry-Barbusse, bassin écologique du parc de la Planchette, Maison France Service, Palais des Sports, etc.
Photo :CD92/Olivier Ravoire

Le Département alloue 11,3 millions d’euros à la commune dans le cadre de son quatrième contrat de développement pour 2023-2025. En bénéficieront des projets à forte tonalité environnementale. 

Le groupe scolaire Anatole-France sera réhabilité tout en conservant sa belle façade de pierre. Mis aux dernières normes d’accessibilité et énergétiques, il sera agrandi et abritera un nouveau centre de loisirs. Plus de six millions d’euros sur les sept accordés en investissement iront à ce projet (soit 19 % du total). « Le Département apporte ses aides en fonction des projets portés par les communes, c’est ce que reflète ce montant en hausse puisque dans le précédent contrat notre soutien en investissement était de 2 M€ », souligne Georges Siffredi. La réfection des toitures-terrasses du groupe scolaire Maurice-Ravel et la création d’un nouveau square près de la gare sont les autres projets soutenus, plaçant ce quatrième contrat sous le signe du développement durable – dimension qui vaut à la ville un bonus de 400 000 euros de la part du Département. « Levallois regroupe sur une superficie restreinte de 2,4 km² pas moins de 67 000 habitants, auxquels il faut ajouter la population des bureaux, et pourtant on n’a pas l’impression d’étouffer, assure le maire, Agnès Pottier-Dumas. Il est important de continuer à végétaliser aussi bien en toiture qu’au sol dès que cela est possible. » En fonctionnement, une enveloppe de 4,3 M€ viendra financer les activités culturelles et sportives, la coordination gérontologique et la montée en puissance de l’offre municipale en matière de petite enfance (3,8 M €). 

P.V.