Posté dans Tribunes libres

Un bouquet de services enrichi

Le collège est une étape déterminante pour les jeunes et le président Georges Siffredi est particulièrement attentif à ce qu’un cadre d’enseignement propice à la réussite de tous leur soit proposé. Rénovation des bâtiments, équipements, restauration, Pass+ Hauts-de-Seine, numérique éducatif, offres culturelle et sportive, médiation… : la diversité des actions que nous mettons en œuvre permet de créer des conditions favorables au travail et à l’épanouissement de nos collégiens, et cette rentrée en est une nouvelle illustration.

L’accent est mis sur une offre numérique innovante autour de l’amélioration du parc informatique existant et la maîtrise accrue des outils. Vingt-cinq mille appareils ont déjà été déployés sur l’ensemble des établissements, deux cent quinze seront proposés cette année pour compléter la palette existante : imprimantes 3D, kits robotiques, webradio et webtv, tablettes graphiques, claviers ergonomiques. Notre engagement est d’œuvrer pour une continuité pédagogique pour tous, en intégrant – encore davantage – les élèves porteurs de handicap. C’est le cas avec le projet solidaire « Des mains et des sourires », ou encore les huit robots de téléprésence que nous déployons dans les collèges, et qui permettent de maintenir, pour les collégiens en situation de longue maladie, un véritable lien avec leurs enseignants et leurs camarades de classe.

Notre Département a défini de nouveaux axes stratégiques pour améliorer encore plus la qualité de la restauration scolaire. Ainsi, le retour progressif à la production sur place se fera dans dix-neuf collèges (d’ici à 2025). Nous souhaitons valoriser les produits de terroir et labellisés, recourir aussi souvent que possible à des produits de saison, en privilégiant l’agriculture biologique et les circuits courts, tout en garantissant la sécurité sanitaire et alimentaire des collégiens. Et parce que la lutte contre le gaspillage alimentaire est plus que jamais essentielle, nous avons mis en place un système de réservation des repas offrant aux familles la possibilité d’annuler leur inscription jusqu’à trois jours à l’avance, afin d’ajuster l’approvisionnement au plus près des besoins.

Nous avons également préparé une année riche en culture – avec les dispositifs Chemin des arts, Chœur des collèges, Collège au cinéma – et en exploits sportifs – portés par les Trophées départementaux rugby, football ou encore hockey sur gazon.

Et nous pouvons nous réjouir de la réussite de notre carte Pass+ Hauts-de-Seine. Plus qu’une aide financière accordée aux familles pour favoriser les pratiques culturelles et sportives, ce pass propose une offre de services allant du soutien scolaire en ligne sur la plateforme oZe à une sélection de « bons plans » et de sorties, en passant par l’inscription à la restauration scolaire ou encore l’accès – sous condition de ressources – à un remboursement partiel ou total de la carte de transport Imagine R.

Cette rentrée est également l’occasion de présenter nos futurs bâtiments qui répondront à l’engagement écologique de notre collectivité de réduire de 40 % ses consommations énergétiques. Outre la réhabilitation des collèges de La Fontaine du Roy à Ville-d’Avray et Anne-Frank à Antony (qui seront livrés en septembre 2023), plusieurs projets sont en cours pour offrir aux collégiens un cadre d’apprentissage agréable et fonctionnel : reconstruction d’Henri-Wallon à Malakoff (livraison prévue en 2025), construction d’un collège dans l’écoquartier « LaVallée » à Châtenay-Malabry (2025) et d’un cinquième collège à Asnières (2026), reconstruction de Claude-Nicolas-Ledoux au Plessis-Robinson (2026) et d’Alfred-de-Vigny à Courbevoie (2027). Par ailleurs, nous poursuivons l’aménagement des cours de récréation en « îlots verts », en impliquant activement les élèves dès la conception du projet. Cette expérimentation réussie au collège Jean-Macé à Clichy a permis de lutter contre les zones de chaleur en imaginant un environnement extérieur plus abondant en végétation et en espaces de détente. À la rentrée, ce sont les collèges Moulin-Joly à Colombes, Georges-Pompidou à Courbevoie et Les Bouvets à Puteaux, qui s’engageront dans cette démarche.

Nous ne pouvons donc que souhaiter à nos 78 000 collégiens une belle rentrée et une année 2022-2023 « épatante », avec le soutien sans faille des professionnels – enseignants, principaux, mais également avec nos quatre-vingt-cinq médiateurs éducatifs répartis dans soixante-quatorze établissements.

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Photo : Julia Brechler

Il faut de vrais moyens pour les collèges départementaux !

Après deux années de crise sanitaire qui ont fortement impacté les établissements scolaires, l’ensemble de la communauté enseignante et les parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme face aux annonces gouvernementales de nouvelles baisses de moyens pour les collèges à la prochaine rentrée.

Alors que les élèves et les personnels ont besoin de soutien, ces baisses risquent de porter atteinte à la qualité éducative et au bien-être à l’école, notamment dans les collèges de l’Éducation prioritaire des Hauts-de-Seine : dotations horaires en baisse, avec pour conséquence des classes surchargées et des dispositifs pédagogiques rendus impossibles.

À cela s’ajoute les annonces d’un manque inquiétant de professeurs titulaires : dans le 1er degré, c’est seulement 1 poste sur 3 qui a été pourvu au concours en Ile-de-France ! 1000 postes d’enseignants restent vacants dans l’académie de Versailles, que l’Éducation nationale cherche à pourvoir via des « jobs datings » avec des personnels précaires et non formés.

Début juillet, près de 1200 élèves alto-séquanais attendaient leur affectation dans un lycée pour la prochaine rentrée : 400 en seconde générale, 400 en seconde technologique, 400 en seconde professionnelle.

Cette situation désastreuse est la conséquence d’une politique nationale de casse de l’école publique et de baisse drastique de crédits qui nuisent à la qualité de l’éducation reçue par les élèves.

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, M. Pap Ndiaye, doit entendre les demandes des équipes éducatives : revalorisation des métiers de l’enseignement public, plan de recrutement et de formation, augmentation des budgets des établissements, notamment en REP et REP+. L’avenir de notre service public d’éducation et de nos jeunes est en jeu.

Les revendications des professionnels de l’Éducation nationale, des élèves et de leurs parents sont légitimes. Nous leur souhaitons une bonne rentrée et sommes à leurs côtés !

Photo : Julia Brechler

Le droit à un logement décent doit être notre cap

La crise sanitaire et les confinements ont confirmé à quel point le logement est une préoccupation majeure. Beaucoup émettent le souhait d’avoir enfin leur logement, ou d’en changer, non pour des raisons de confort, mais par nécessité (accessibilité, isolation, salubrité…).

Le logement social n’y échappe pas. Sa rareté, notamment dans les Hauts-de-Seine, et parfois sa vétusté, génèrent de la frustration et même un profond sentiment d’injustice. Sur notre territoire, où l’offre est extrêmement disparate et inégale selon les villes (6,5 % à Neuilly-sur-Seine contre 67,7 % à Gennevilliers), l’effort doit être mieux réparti afin d’éviter la concentration de difficultés sociales sur une même zone géographique et permettre à chacune et à chacun de trouver un logement décent pour un loyer raisonnable à proximité de son lieu de travail. L’éloignement forcé de nos villes, des « premiers de corvée », celles et ceux que l’on a tant aimé applaudir durant la crise, n’est pas une fatalité. Pour l’éviter, il faut donc que les maires des villes en carence sévère cessent leur stratégie de blocage lorsqu’il s’agit de la construction de nouveaux logements sociaux.

Le droit à un logement décent doit être le cap de nos politiques publiques en la matière. C’est pour cette raison qu’en opposition constructive, nous saluons la mise en place du dispositif départemental « Quartier d’avenir » visant à favoriser le renouvellement urbain et la requalification des quartiers. Cependant, il faut maintenant que cela soit suivi d’effets. Les collectivités et bailleurs sociaux doivent s’en saisir afin d’améliorer en profondeur l’habitat social et favoriser la mixité sociale dans chaque bâtiment construit ou rénové à l’aide d’argent public.

Cette mixité pourrait également se matérialiser par la création de logements réservés aux jeunes enseignants, favorisant ainsi l’attractivité de certains territoires. Enfin, l’enjeu climatique commande que l’action publique, en terme de logement, soit complètement tournée vers la rénovation du bâti existant afin d’en améliorer l’empreinte énergétique, et que la construction de nouveaux bâtiments privilégie les meilleures performances environnementales. En cela, les acteurs publics ont une responsabilité immense qu’ils ne peuvent pas contourner.

Photo : Julia Brechler

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