Posté dans Tribunes libres

Une rentrée scolaire ambitieuse au service de la jeunesse alto-séquanaise

Voila déjàlle mois de septembre… À peine le temps de se retourner sur un été sportif, culturel ou de découvertes – et de quitter Vacan’Sports, le Tour de France et Un brin de culture – que nous entrons, par la grande porte, dans une nouvelle année scolaire, prometteuse en savoirs, épanouissement et réussites.

Le top départ a été donné pour les 78 000 collégiens des Hauts-de-Seine qui rejoignent les bancs de nos établissements. Au programme de cette rentrée 2023-2024, la concrétisation de nombreux engagements pris par notre collectivité, afin de garantir les meilleures conditions d’apprentissage à nos jeunes.

Proposer un cadre agréable et durable dans nos collèges

Anne-Frank à Antony et La Fontaine du Roy à Ville-d’Avray ont également fait leur rentrée. Ces deux collèges ont été rénovés et réhabilités, garantissant exigences énergétiques, verdissement des cours et pratiques pédagogiques novatrices. Huit autres nouveaux projets sont en cours, notamment Henri-Wallon à Malakoff et Pierre-Brossolette à Châtenay-Malabry (2025), Claude-Nicolas-Ledoux au Plessis-Robinson et la construction d’un cinquième collège à Asnières-sur-Seine (2026). Notre Département poursuit sa démarche de développement durable avec la généralisation des contrats de performance énergétique (CPE) pour l’ensemble de ses collèges publics, qui nous ont permis de réaliser 30 % d’économie d’énergie et de remplir les obligations fixées par la loi de transition énergétique.

Mais au-delà du confort des établissements, nous avons souhaité améliorer le cadre de vie de nos jeunes avec la végétalisation des cours de récréation. Jean-Macé à Clichy-la-Garenne a été l’établissement pilote dès 2021 ; cinq autres cours ont depuis été réalisées et, d’ici 2027, trente-huit collèges seront aménagés pour lutter plus efficacement contre les effets du changement climatique grâce aux îlots de fraîcheur, aux matériaux recyclés et plus écologiques ou encore aux salles de classe en plein air.

Enfin, nous avons renforcé les moyens consacrés à la restauration scolaire, en étant plus que jamais exigeants sur la qualité des repas fournis sans pour autant en augmenter le prix, refusant que les familles supportent l’importante inflation des derniers mois. Pour aller plus loin, notre collectivité ambitionne une accélération de la production sur place pour 19 de ses établissements en réhabilitation ou nouvellement créés, garantissant toujours plus de produits bio et locaux.

Des projets pédagogiques innovants pour assurer la réussite de tous les jeunes Alto-Séquanais

Si notre Département porte une politique d’investissement ambitieuse en matière d’éducation – représentant plus de 114 millions d’euros cette année –, il propose également de nombreux programmes éducatifs pour garantir la réussite de tous de manière innovante.

Nous lançons ainsi, dès cette rentrée et dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, le programme Noha (Natation, olympisme et handicap) pour assurer l’épanouissement par le sport, l’esprit civique et la découverte de nouveaux horizons. Ce projet éducatif et sportif propose en effet un cycle d’apprentissage de dix heures de natation avec le déploiement de trois bassins éphémères (à Clichy, Suresnes et Châtenay-Malabry), une sensibilisation aux valeurs de l’olympisme et enfin la pratique du parasport (rugby fauteuil, cécifoot, basket fauteuil…). 4 000 élèves de 6e sont déjà inscrits avec, à la clef, des places pour assister aux épreuves paralympiques de natation à Paris La Défense Arena en septembre 2024.

En parallèle de ces nouveaux programmes pédagogiques, nous poursuivons notre engagement dans le numérique éducatif avec la présence de huit robots de télé-présence pour les jeunes souffrant de troubles somatiques, l’utilisation de tablettes pour les 600 élèves scolarisés en classes Ulis et le don d’ordinateurs portables aux collégiens les plus en difficulté.

Un bouquet de services pour tous les jeunes avec le Pass+

Ce don d’ordinateurs est d’ailleurs l’un des services proposés par le Pass+. Lancé en 2005, cette carte multifonctions est aujourd’hui ouverte à l’ensemble des jeunes Alto-Séquanais de 11 à 18 ans. 

Désormais, elle comporte aussi le remboursement du forfait de transports Imagine R, l’aide financière de 80 à 100  (pour les boursiers) pour la pratique d’activités sportives et culturelles, les bons plans des organismes partenaires, l’accès à la restauration scolaire dans nos collèges et un service de soutien scolaire en ligne.

À travers la diversité de ses dispositifs, notre politique éducative actionne l’ensemble des leviers de la réussite pour nos jeunes, dans les 98 collèges du territoire comme en dehors du temps scolaire. Nous sommes ainsi mobilisés pour que la priorité donnée à la jeunesse alto-séquanaise depuis le début de notre mandat par le président du Département Georges Siffredi se concrétise chaque jour davantage. 

Belle et heureuse rentrée à tous !

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Photo : Julia Brechler

Tout faire pour que cessent les inégalités territoriales

Au début de l’été dernier, nos villes ont fait face à des événements d’une ampleur considérable qui ont pour origine la mort du jeune Nahel lors d’un contrôle routier. Les faits se sont déroulés quasiment en direct sous nos yeux, puisqu’une vidéo amateur accablante a rapidement circulé, venant contredire la version des faits donnée par les sources policières. Nanterre fut alors l’épicentre d’un mouvement de révolte violente qui s’est propagé à presque toutes les villes du Département ainsi qu’à d’autres communes de l’Hexagone.

Aujourd’hui, le temps de l’analyse est venu. Force est de constater que si rien ne justifie ces violences, elles se produisent sur un fond d’accumulation des inégalités subies par les habitants de certains quartiers ou villes qui ont le sentiment de ne pas disposer des mêmes droits que les autres. Et ce, malgré les investissements importants réalisés, visant à les désenclaver, à améliorer la qualité de vie des habitants et à y apporter davantage de mixité.

En 2017, l’appel « de Grigny » réunissait un millier d’élus de tous bords politiques confondus et des responsables associatifs pour tirer la sonnette d’alarme et formuler des propositions concrètes afin d’améliorer la vie des habitants des quartiers populaires. Nous appelions à un effort permanent du gouvernement pour cesser de voir s’aggraver les inégalités territoriales. Cet enjeu reposait sur un aspect essentiel : le besoin de transformer une géographie urbaine clivée entre des villes et des quartiers très populaires et des communes plus privilégiées voire, pour certaines, de l’entre soi.

Pourtant, aujourd’hui, rien n’a changé. Pire, comme en atteste un rapport de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Île-de-France datant de mai 2019, la mixité sociale a même reculé au cours de la dernière décennie.

Il est donc temps de considérer l’avenir pour lequel tout compte et rien ne doit être négligé, de se saisir de ces problèmes à bras le corps pour faire en sorte de ne plus laisser quiconque au bord du chemin. Et il s’agit là d’un enjeu qui dépasse les quartiers populaires car quand la souffrance s’exprime au sein de certains quartiers ou certaines villes, c’est l’ensemble du territoire qui est meurtri.

Photo : Julia Brechler

Quelles aides du Département pour nos jeunes ?

Élus départementaux, nous connaissons grâce à notre mandat les possibilités offertes aux jeunes, en particulier les collégiens. Mais qu’en est-il pour vous ?

Saviez-vous que cet été, plusieurs sites du Département proposaient gratuitement des activités de loisirs sportives et récréatives, l’initiation à des sports, voile, aviron, canoé-kayak, plongée… pour les jeunes et les familles, et des balades en bateau sur la Seine ?

Saviez-vous que les collégiens, sous conditions de ressources, ont droit au prêt d’un ordinateur durant quatre ans ? 

Connaissiez-vous l’existence du Pass + permettant aux ados d’aller gratuitement au cinéma, au théâtre, d’acheter livres ou musique, mais aussi de pratiquer un sport dans les nombreuses associations partenaires ?

Si vos enfants souhaitent créer de la solidarité avec des pays moins favorisés, saviez-vous qu’ils peuvent se voir aider après avoir candidaté à un appel à projets ? De même pour les jeunes en insertion, ou pour ceux qui veulent lancer une activité relevant de l’Économie Sociale et Solidaire.

Malgré les efforts importants des services du Département, l’un des problèmes reste celui de l’information. Saluons les efforts et l’inventivité des moyens mis en œuvre pour permettre l’accès des jeunes à la culture, au sport, à l’emploi. On est étonné du chiffre des visiteurs pour certaines vidéos du Département sur des réseaux fréquentés par les ados. Et tous les parents de collégiens ont accès à la plateforme OZE. Et pourtant le recours à ces aides du 92 varie selon les communes.

De même, les professeurs ne semblent pas informés partout des actions culturelles proposées aux collèges, ce qui est dommage. Élus, nous aidons aussi à cette transmission.

La communication du Département gagnerait à s’affiner encore en fonction des territoires en collaborant par exemple avec les structures locales en contact avec la jeunesse, qui se feront certainement un plaisir de transmettre ces infos à leur public.

Faire c’est bien, le faire savoir c’est indispensable. Un grand pas a déjà été franchi, il faut maintenant trouver comment toucher ceux qui ne cherchent pas à s’informer de façon proactive.

Photo : Julia Brechler

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