Posté dans Tribunes libres

L’héritage légué par Patrick Devedjian aux Hauts-de-Seine

Dès son accession à la présidence du Département, Patrick Devedjian promettait de faire disparaître l’image injuste de département « riche » véhiculée depuis des années par nos opposants. Pour lui, il était important de rappeler que nous sommes avant tout un territoire de proximité, toujours innovant tant sur le plan social, culturel, qu’économique. Il voulait être proche des habitants, de leurs préoccupations quotidiennes et continuer à assumer nos missions premières, en premier lieu nos missions sociales, une compétence qui prend encore plus son importance dans la période de crise que nous subissons aujourd’hui. 
 
Farouche défenseur de la décentralisation, lui, l’ancien ministre des Libertés locales, croyait fermement que les collectivités locales sont l’échelon le plus efficace pour traiter au mieux le quotidien de nos concitoyens avec des élus proches de leurs administrés. 
 
C’est aussi cette idée qui l’a amené à combattre les projets successifs de réforme territoriale qui nous promettaient une mort certaine. Ce projet du Grand Paris étriqué sur lui-même, sans réelles compétences et excluant toute une partie de la région parisienne était pour lui un motif de mobilisation pour la défense de notre territoire, de nos territoires. 
 
Sa vision était celle d’une Métropole inclusive, regroupant l’ensemble de la région capitale, trouvant une synergie entre les territoires périruraux et les territoires très urbanisés. Le projet de fusion de notre département avec celui des Yvelines en est l’exemple et fait la démonstration d’un volontarisme politique dans l’intérêt des populations qui peut préfigurer un embryon de métropole régionale. 
Le fonds de solidarité interdépartementale en est un autre exemple, démontrant notre solidarité avec nos voisins notamment la Seine-Saint-Denis que l’on aime tant à nous opposer. L’un des derniers actes de décentralisation que Patrick Devedjian a mené et non des moindres a été celui de la reprise par les collectivités de la gestion du quartier d’affaires de La Défense et, hasard heureux du calendrier, celle-ci a coïncidé avec le vote en faveur du Brexit et son lot d’incertitudes sur le devenir des entreprises installées à Londres. 
 
Patrick Devedjian était aussi cet amoureux de la culture qu’il avait pour ambition de démocratiser en la rendant rendre accessible à tous : « la culture change les mentalités, construit la cohésion sociale, élève les esprits et les réunit ». C’est cette idée qui l’a conduit à combattre farouchement le déterminisme social. Il refusait toutes les contraintes qui pouvaient empêcher l’émancipation individuelle. La mixité sociale et le brassage des populations comme la culture étaient des outils au service de cette cause. 
 
Patrick Devedjian était aussi le président des projets ambitieux, La Seine Musicale, la réhabilitation des berges de Seine, la Cité de l’art et du design, le musée du Grand Siècle, parachevant ainsi la Vallée de la Culture. 
Ces grands projets sont autant de témoignages d’un Département qui continue de se forger une identité propre, offrant à ses habitants des infrastructures culturelles, sportives qui n’ont rien à envier à Paris. 
 
L’empreinte que nous laisse Patrick Devedjian est dans la lignée des présidents qui ont été à la tête de notre Département. Aujourd’hui, c’est autour de Georges Siffredi que nous continuons d’œuvrer pour l’intérêt de nos administrés.
 
Facebook : Groupe-de-la-majorité- départementale-des-Hauts-de-Seine Twitter : @Majorite92 

Le 92 très mauvais élève pour le transport des jeunes

En juillet 2020, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité la mise en place de la gratuité des transports en commun pour les Parisiennes et les Parisiens de moins de 18 ans.

Tous les Départements d’Île-de-France, y compris les Yvelines, assurent une participation au financement de la Carte Imagine’R pour les collégien.ne.s, les lycéen.ne.s,

les étudiant.e.s et les apprenti.e.s comme c’est le cas dans le Val-de-Marne avec une prise en charge de 50 %. 

Seul notre Département ne fait rien !

Depuis plusieurs années, notre groupe se bat pour la prise en charge par notre Département du transport des jeunes Alto-Séquanais.e.s à hauteur de 50 % de leur Carte Imagine’R.

Une mesure que nous défendons car elle permettrait de faire reculer la précarité de la jeunesse mais aussi de faciliter leurs déplacements afin d’organiser leur vie plus librement : organiser leurs études, àccéder a l’emploi, participer à des activités périscolaires, culturelles ou sportives.

Aujourd’hui, la mesure de gratuité dont bénéficient les jeunes Parisien.ne.s et leurs familles mérite d’être étudiée avec Île-de-France Mobilités pour les jeunes du 92.

La majorité de droite du conseil départemental refuse notre proposition, prétextant une contribution déjà importante à Île-de-France Mobilités. Alors même que la clé de répartition aux transports de notre Région a été décidée par un gouvernement géré par ses amis politiques et qu’à aucun moment celle-ci n’a été remise en cause par la Région Île-de-France.

Au regard des excédents budgétaires colossaux réalisés chaque année – 650 MÄ en 2019 – notre Département a les moyens d’assumer cette mesure d’aide et d’accompagnement pour les jeunes Alto-Séquanais.e.s.

Le groupe Front de Gauche et Citoyens (PCF-GC) poursuivra sa mobilisation avec les jeunes des Hauts-de-Seine pour leur garantir le droit à la mobilité.

Une mesure de justice et d’efficacité participant aux exigences d’un développement durable de plus en plus nécessaire.

Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

Un nouveau collège pour Malakoff

Nous devons à l’ensemble des élèves les meilleures conditions d’enseignement possible pour garantir leur réussite. Cela passe par des établissements scolaires accueillants et de haute qualité architecturale. C’est pourquoi nous avons apporté, dès le début de nos mandats, une attention particulière aux collèges de notre canton dont le Département a la charge.

Les élus socialistes ont ainsi sollicité la vice-présidente déléguée aux collèges et les services du Département pour étudier la reconstruction du collège Henri-Wallon à Malakoff ou une réhabilitation lourde du fait de sa structure en béton détériorée.

Construit en 1969, ce collège est actuellement une véritable passoire énergétique. L’acoustique entre les salles de classe pose un vrai problème pour l’enseignement. Après concertation, le choix s’est porté sur une nouvelle construction, pour éviter notamment que les élèves ne passent plusieurs années dans des locaux modulaires (Algeco).

Nous saluons cette décision à laquelle nous avons contribué et qui fera la place dans la construction aux matériaux « bio-sourcés », à des toitures végétalisées et dotées de panneaux solaires, avec des îlots de fraîcheur dans la cour. Une étude sur un chauffage utilisant les énergies nouvelles est en cours et une attention particulière est portée sur l’acoustique. À terme, les élèves étudieront et vivront leurs moments de détente à proximité du parc Léon-Salagnac, poumon vert du quartier et dont le périmètre ne sera pas modifié. Le programme de construction prévoit par ailleurs un gymnase qui sera accessible aux associations sportives de la ville en dehors des heures scolaires.

Nous nous réjouissons également de voir le Département s’engager dans une réflexion sur l’avenir de la restauration des collégiens avec l’installation d’une cuisine de production sur place. Les repas ainsi cuisinés seront meilleurs à tous les niveaux : gustatif, équilibre alimentaire et circuit court.

Cette reconstruction est une bonne nouvelle pour Malakoff et nous attendons avec impatience l’ouverture de ce nouveau collège qui accueillera 600 élèves en 2024.

Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

Les commentaires sont fermés.