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Théâtre d’images

Anne-Hélène Dubray est illustratrice pour la presse, l’édition et le plaisir des grands (la revue XXI) comme des petits (éditions L’Agrume). Elle dit d’elle-même qu’elle est fascinée par… « la peau des rhinocéros et la vie mystérieuse des soupières » – la mélancolie n’est pas vraiment sa tasse de chocolat chaud. On ne saurait mieux décrire son univers coloré, toujours en mouvement, avec un petit quelque chose qui pourrait venir des papiers découpés et collés, qu’en citant quelques titres de ses récents ouvrages : Une folle journée, Les farceurs, L’alphabet cocasse et illustré… soit Mille milliards de merveilles à découvrir gratuitement au Théâtre de Vanves, du 10 janvier au 28 février.
Photo :
© Annehelene Dubray

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Passion verticale

Inaugurée à l’entrée de l’automne, l’exposition En résonances avec Jacques Zwobada traverse l’hiver jusqu’au 20 mars dans les Anciennes écuries du Domaine départemental de Sceaux. Nous sommes invités à découvrir l’œuvre de sculpture et de dessin de l’artiste revenu travailler dans son atelier de Fontenay-aux-Roses entre chaque séjour à l’étranger, dont deux ans passés au Venezuela qui lui ont donné le goût quasi équatorial des élévations luxuriantes vers le ciel. La nature exubérante est chez lui une compagne puissante de la passion – qu’il s’agisse de l’amour pour Antonia la femme de sa vie, pour les élans verticaux d’un art qui métamorphose la chair puis le deuil en monuments, ou pour la musique, le sculpteur étant aussi violoncelliste. 
Photo : CD92/Julia Brechler

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Dancing Club

Organisée par le Danceclub 92, la Nuit de la danse et de l’élégance revient le 5 février au centre événementiel de Courbevoie pour une 43e édition étoilée et pailletée. Au programme d’une fête se prolongeant tard dans la nuit : des shows surprises, la Coupe des Nations – avec les meilleurs internationaux venus de Pologne, d’Angleterre, d’Italie, de Croatie et de France -, le show de tango du couple franco-argentin Ivan Inofre et Virginie Collombet-Inofre, et l’occasion pour chacun de faire à son tour preuve d’élégance sur le parquet lors du grand bal.
Photo : DR

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Illusions numériques

La compagnie Adrien M & Claire B invente un art nouveau qui combine le réel et le virtuel, la performance physique et la magie du livre d’images. Adrien Mondot est né dans l’informatique et est passé par les arts du cirque, Claire Bardainne vient du design graphique et de la scénographie. Ensemble, ils modifient la poétique du spectacle vivant en installant sur scène des corps de chair et d’os et des particules de lumière en mouvement. Mourad Merzouki les avait invités avec Pixel à nourrir le hip-hop d’illusions numériques. Ils sont cette fois, avec Dimitri Hatton et Satchie Noro, aux commandes d’Acqua-Alta, une drôle de chorégraphie symbolique où montent entre l’homme et la femme les eaux de pluie et les orages du couple. Du 7 au 9 janvier aux Gémeaux de Sceaux 
Photo : © Romain Etienne

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Salon

Le Salon du cercle culturel et artistique d’Antony, 59e du genre, se tient à la Maison des Arts du 18 janvier au 13 février. Au-delà des œuvres sélectionnées qui y seront présentées – dessins, peintures, sculptures -, le salon reçoit deux invités. Le sculpteur Darlou, né Hervé Louail, dont le ciseau a donné naissance à une multitude de Barnabé, Pétronille, Aldebert… figures blanches sans visage qui sont pourtant nos semblables. Et le peintre David Chauvin, dont l’aquarelle fait lever sur le papier mouillé intérieurs et paysages de lumière.
Photo : © David Chauvin

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Petit maître

Ferdinand Roybet (1840-1920) appartient à la fameuse confrérie – informelle – des petits maîtres que les amateurs aiment plus encore qu’ils ne les admirent et peuvent parfois collectionner. Au musée de Courbevoie qui porte son nom joint à celui de Consuelo Fould, peintre qui fut son élève, l’exposition Dans l’atelier de Ferdinand Roybet met en lumière ses esquisses et ses tableaux à l’huile gourmande, dont les sujets datés n’empêchent en rien de goûter à l’art de la couleur, comme montée en émulsion par une touche particulièrement virtuose sur les matières et les étoffes. À découvrir jusqu’au 30 juin. 
Photo : © André Morin

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Chambre noire

Être photo reporter, c’est savoir raconter des histoires. Henri Dauman, né à Montmartre en 1933, en a également vécu. Échappant de peu à la déportation qui le prive de son père, il perd sa mère dans une affaire d’empoisonnement qui fait la une des faits divers, avant de partir rejoindre un oncle d’Amérique. Le talent d’Henri Dauman tient dans ce raccourci entre la grande et la petite histoire, Kennedy, Khrouchtchev et la pop culture qu’il sait apprivoiser dans le décor cinématographique d’un New York en pleine mutation. 60’s The Manhattan Darkroom est une révélation en une centaine de photos exposées dans les salons d’honneur de l’hôtel de ville de Levallois du 25 janvier au 18 février. 
Photo : © Henri Dauman

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Charlot, piano

Séance en famille le dimanche 13 février à 11 h dans l’auditorium Patrick-Devedjian de La Seine Musicale pour un ciné-concert au piano autour de deux films muets de Charlie Chaplin – Charlot chez l’usurier (The Pawnshop) et Charlot s’évade (The Adventurer) – qui vont comme une paire de gants à l’univers musical de Karol Beffa, tête bien faite et mains classiques, enfant prodige, improvisateur brillant, et l’un des compositeurs les plus doués d’aujourd’hui pour attiser la querelle des anciens et des modernes. Charlot est bien vivant !
Photo : DR

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À l’affiche

Les affiches sont des pièces d’histoire, les témoignages d’une époque, parfois des œuvres d’art : En haut de l’affiche explore notre territoire du XVIIIe siècle à nos jours en suivant les heures solennelles des proclamations politiques et des mobilisations générales, et les heures joyeuses de l’invitation au voyage par le train ou l’automobile. Sur place jusqu’au 17 juin aux Archives départementales de Nanterre et dans une version augmentée – plus de huit cents affiches en accès libre ! – depuis chez soi sur le site Open Data du Département (« affiches anciennes »).
Photo : L’attente. / Henri Royer. – S.l., [1913] (Paris : Minot imp.)


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Napoléon

Voilà une amusante manière de revisiter en famille les grands lieux et thèmes de la « légende de l’Aigle ». L’ Atelier Grognard de Rueil-Malmaison s’associe à Epicure Studio pour présenter quarante maquettes en briques Lego® illustrant la vie et l’œuvre de Napoléon sous le contrôle scientifique de la Fondation Napoléon qui prête d’ailleurs une soixantaine d’œuvres historiques. Neuf mois de conception ont été nécessaires, les heures d’assemblage ne se comptent plus : 10 heures pour les 1 630 briques de la colonne Vendôme, 26 pour la maison d’Ajaccio en 5 600 briques… Au total, c’est de plus d’un million de pièces dont il est question ! Un livret jeunesse, ludique comme il se doit, accompagne les enfants tout au long de l’exposition.
Photo : DR

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Napoléon bis

Pour deux mois encore, le Musée national du château de Malmaison expose, en clôture de l’année du bicentenaire de la mort de l’Empereur, un récit en images de la légende napoléonienne. En effet, Oscar Rex (1857-1929), né Autrichien bien après son imposant sujet corse, va en quelques tableaux – dont six sont ici présentés – parcourir l’épopée, en peintre d’histoire et de reportage, saisissant, parfois de manière inattendue, l’amour pour Joséphine, l’ambition pour son fils, et la mélancolie interminable de la chute. Regard sur Oscar Rex, jusqu’au 7 mars.
Photo :
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