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Attrapez-les toutes !

Il y a 30 ans, Richard Garfield inventait le jeu Magic : L’Assemblée, avec ses cartes illustrées aux fonctions et pouvoirs infiniment développés. À l’usage purement ludique s’est joint le plaisir de la collection, et les jeux et licences fondés sur le même principe se sont multipliés. On n’avait pas vu ça depuis le tarot… Magic, Pokemon et Co., au Musée français de la Carte à jouer jusqu’au 13 août, revient sur ce phénomène qui est aussi un support artistique, en présentant une trentaine d’œuvres originales et un bon millier de cartes à jouer. Dont quelques trésors : les historiques et introuvables Power Nine, les 102 cartes de la première édition française de Pokemon…
Photo : © Issy-Les-Moulineaux

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Guitares

Les premières guitares, par ordre d’entrée en scène, sont celles du Paris Guitar Festival, 11e édition du 14 au 19 mars au Beffroi de Montrouge. Qui intègre un Salon de la belle guitare, rassemblant luthiers et fabricants de matériels, une Nuit de la guitare avec la finale du concours Roland-Dyens, et des concerts, classique du Quatuor Éclisses, électrique immersif du Quadrivium d’Anthony Jambon, oriental du Trio Joubran… Les secondes guitares sont les aînées : celles des 30e Rencontres internationales de la guitare d’Antony – un concours international lui étant rattaché depuis l’an 2000 – au Théâtre Firmin-Gémier/Patrick-Devedjian et à l’Espace Vasarely, du 29 mars au 2 avril. Parmi les invités des concerts : le duo sud-américain Siqueira Lima, le duo Farangi qui associe le théorbe de Claire Antonini et la contrebasse de Renaud Garcia-Fons, Frédéric Loiseau accompagnant la voix de Laurent Naouri.
Photo : © Solene Person

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Chansons

Sur la scène de L’Agoreine de Bourg-la-Reine, Musica(e)l connaît la chanson. Sous l’égide du Centre d’animation expression & loisirs, le festival commence le 23 mars avec Julien Clerc mais on oublie : c’est déjà complet… Viennent ensuite et jusqu’au concert de clôture de Kent le 1er avril : Romain Didier, Thibaud Defever et le Well Quartet, le conte pour la jeunesse Joao le poisson et Marina la papillonne, le spectacle Lougarouve autour des « chansons adultes » d’Anne Sylvestre.
Image : DR

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Pigment terre

Lauréate du dernier concours Clichy a du talent, mais aussi du salon Puls’ART, exposée à la MACParis, Annie Lunardi est une autodidacte qui travaille tôt la peinture sur des cartes topographiques. Passée de la carte aux Intimes territoires, elle montre au Pavillon Vendôme ses anciennes réalisations à côté de ses nouveaux « paysages organiques » qui trouvent matière première dans la terre de son jardin normand : « Je cherche à montrer toute la vie sous terre. On naît de la terre, on y retourne. C’est en quelque sorte une ode à la vie ! ». Le temps, l’espace et le corps sur papier, jusqu’au 1er avril
Photo : © Annie Lunardi

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Schubertiade

Concert de clôture de saison de la Schubertiade de Sceaux, dans la grande salle de l’hôtel de ville, samedi 25 mars à 17 h 30 avec le jeune et déjà célébré Trio Arnold – capable, selon les propres mots des musiciens (Schuichi Okada au violon, Manuel Vioque-Judde à l’alto, et Bumjum Kim au violoncelle) « de passer instantanément d’une intention commune à une conversation à trois ». Il fera honneur au « patron » avec deux Trios à cordes de Schubert, à la musique de salon haut de gamme avec le Divertimento de Mozart et au XXsiècle dodécaphonique avec une pièce d’Anton Webern.
Photo : © Neva Navaee

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Pop Papier

La Maison des Arts de Bagneux est jusqu’au 14 avril en pleine Jubilation : titre de l’exposition des sculptures de Wabé, nom d’artiste qu’a choisi la sculptrice dont l’univers féérique et coloré se souvient de Nikki de Saint-Phalle, de Miró et de tous ceux qui ont gardé en eux un plaisir d’enfance. De toutes les matières, c’est le papier mâché qu’elle préfère, peint aux couleurs jubilatoires d’une ménagerie rêveuse.
Photo : © Wabé

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Hanami

Pour accompagner à la japonaise la célébration printanière du hanami – la floraison des cerisiers -, le musée du Domaine départemental de Sceaux s’associe aux éditions Nouvelle Hydre pour une exposition-dossier dans le grand salon du château de Sceaux. Manga. Un imaginaire français, du 8 au 30 avril, présentera quatre mangas de création française, tout en s’attachant à l’origine du mot, qu’on pourrait traduire par « esquisse fantaisiste », utilisé par Hokusai pour ses caricatures et croquis. Un lien naturel et renouvelé avec les expositions de dessin régulièrement proposées par le musée.
Photo : CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

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Bout du monde

« Simbu est une terre indomptable au sens où la nature dicte sa loi. » Loin des images paradisiaques de la côte de Papouasie-Nouvelle Guinée, le photographe Christophe Moëc est allé dans les hautes terres montagneuses de la province de Simbu saisir le quotidien des paysans. Pas d’aéroport, pas de tourisme, des terres qui ne font pas de cadeau, et un reportage photo argentique, en noir et blanc et en couleur, à hauteur des habitants au « tempérament hors du commun ». Simbu, terre indomptable, du 5 avril au 30 mai à l’Espace Andrée-Chedid d’Issy-les-Moulineaux.
Photo : © Christophe Moëc

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Théâtre pour tous

Onze compagnies sont à l’affiche de la 26e édition du festival de théâtre amateur francilien Suresnes sur scène, du 14 au 19 mars à la salle des fêtes de Suresnes. Il y en aura pour tous les goûts, à commencer par ceux qui ignorent qu’ils aiment le théâtre faute d’y aller. On verra aussi bien de l’Aristophane que du Sacha Guitry, de l’Alexis Michalik que du Joël Pommerat. En clôture, la jeune troupe boulonnaise de l’Envolée de la passée – ses membres ont de 12 à 18 ans – jouera Les Osselets, une pièce sur le thème du cyberharcèlement écrite par Marie-Noëlle Billard.
Image : DR

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Bulles

Pas nécessairement de poisson en ces 1er et 2 avril, mais Des Bulles à Bois-Colombes, pour la 9e édition du festival de bandes dessinées qui se tient à l’hôtel de ville, à la salle Jean-Renoir et au château des Tourelles. En invités d’honneur, Erroc et Simon Léturgie, les auteurs de la série Les Profs. Parmi les auteurs annoncés, le maître Rodolphe, Rodrigue qui y fêtera son anniversaire, Anaïs Eustache qui se bat contre la pollution avec ses armes de manga, un concert de Bastien Lallemant dessiné en direct par Aude Picault, des caricatures, des animations pour les plus jeunes, le prix coup de cœur du concours…

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Utopie pragmatique

Renversant la vieille formule confortable de l’eau, du gaz, et de l’électricité à tous les étages, la Maison des Arts de Malakoff, jusqu’au 8 juillet, a choisi de Couper les fluides. À la fois conceptuelle, artistique et au premier degré, cette « pragmatopie » est « une expérience inédite et écoresponsable » ; ni tout à fait exposition, performance, atelier, débat, mais un peu de tout ça, elle invite un réseau d’artistes, accompagné par l’agence Les Augures, à travailler à la fois la vie du lieu et la vie des œuvres. Sans eau ni gaz ni électricité.

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