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Jazz

Un grand week-end, du vendredi 25 au dimanche 27 novembre pour faire Place au Jazz ! Ou comment rencontrer, dans la même salle du théâtre Firmin-Gémier/Patrick-Devedjian, trois sensibilités, pour ne pas dire trois mondes, de cet univers en expansion. Ça commence d’ailleurs par un Maelström, celui de la violoniste Fiona Monbet, qui emporte toutes les influences du genre. Ça se termine par le Amazing Keystone Big Band qui envoie Alice au pays des merveilles. Entre les deux, le duel d’improvisation au piano de deux électrons libres : Frank Woeste et Jean-François Zygel.
Photo : © Shawn Fitzgerald

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Debussy

À l’Académie musicale Philippe-Jaroussky, voici déjà la deuxième session de master classes pour les Jeunes Talents de la promotion Debussy. La sixième – et la première avec la nouvelle équipe de professeurs autour du contre-ténor Philippe Jaroussky : Anne Gastinel (violoncelle), Nemanja Radulovic (violon), Cédric Tiberghien (piano). Et qui dit semaine de master classes – du 21 au 24 novembre à La Seine Musicale, dont une quotidienne ouverte au public gratuitement – dit, à l’issue de celle-ci, un grand concert. Ce sera Debussy en bonne compagnie, le vendredi 25 novembre, avec les Jeunes Talents de la promotion, leurs professeurs et la Maîtrise des Hauts-de-Seine.
Photo : © Amandine Lauriol

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Trompette

Maurice André (1933-2012) fut le plus célèbre trompettiste classique de sa génération. Il donna son nom à un concours international dont la première édition eut lieu à Paris en 1979 et la dernière – provisoire – fut présidée par le Maître lui-même en 2006. Après un long silence, le Concours international de trompette Maurice-André renaît avec 200 candidats à La Seine Musicale, pour une septième édition co-présidée par la cheffe d’orchestre vénézuélienne Glass Marcano et le trompettiste Roger Delmotte, partenaire légendaire de l’organiste Pierre Cochereau. Cette renaissance doit beaucoup à l’initiative d’Ibrahim Maalouf, primé au concours 2003 et dont le père travailla avec Maurice André. Finale publique gratuite sur réservation le 27 novembre et concert hommage le 28 novembre, avec notamment Ibrahim Maalouf et David Guerrier. 
Photo : DR

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Calembour

Sous une appellation digne d’un premier prix de calembour (bon), le premier festival Meudon rire de tout est organisé par… L’Observatoire du rire ! Sur trois jours, du vendredi 18 au dimanche 20 novembre au Centre d’Art et de Culture, il enchaîne les spectacles à destination de plusieurs publics. Le gala d’ouverture, placé sous le parrainage d’Alex Vizorek, rassemblera Christine Berrou, Patrick Chanfray, Morgane Cadignan et Jérémy Lorca. Le comédien et chroniqueur Tom Villa montera sur scène avec : Les Nommés sont… Marc-Antoine Le Bret, imitateur aux multiples personnalités, ne sera donc pas seul dans son spectacle Solo tandis que La Famille Maestro orchestrera en musique un concert de rires pour tous à partir de 4 ans. Il y aura même un show des jeunes Meudonnais autour de Molière.
Photo : © Caroline Bottaro

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Petite taille

Le sculpteur d’origine sarde Mauro Corda pose un regard différent sur la différence : en sculptant une série de personnages célèbres, Louis XIV, Jules César, de superhéros ou d’anonymes sous la forme de personnes atteintes de nanisme, il nous invite à nous interroger sur notre relation au handicap. « C’est bien le rapport à la différence, à l’exclusion, à la “normalité” communément admise dans notre société que je souhaite questionner chez le spectateur de mon œuvre. » Un autre regard, jusqu’au 31 décembre au Pavillon Vendôme de Clichy
Photo : ©  DR

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Explorations musicales

On pourrait poser sur l’affiche du festival BBMIX, 17e édition les samedi 26 et dimanche 27 novembre au Carré Belle-Feuille à Boulogne-Billancourt, un sticker « Jamais vu à la télé ». BBMIX s’est fait une spécialité du hors-piste, associant dans un même festival jeunes volontaires : les Anglais de Caroline « difficiles à classer », Efferalgang DJ annoncé comme « entourloupe sonore » ; l’installation immersive vidéo et sonore The Mirror de People Like Us, l’exposition des « chambres intérieures » de Constance Legeay ; et des « étoiles noires » des musiques alternatives comme le guitariste anglais Fred Frith, fondateur du groupe expérimental Henry Cow, ici en concert performance avec la dessinatrice Heike Liss, ou Michael Rother, légende du Krautrock allemand, cofondateur de Neu! 
Photo : DR

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Tourelles

C’est une silhouette emblématique de Bois-Colombes, demeure d’une modiste et corsetière à la fin du XIXe siècle qui abrita au XXe la Caisse d’assurance maladie. Désaffecté pendant quinze ans, le Château des Tourelles renaît après une très importante restauration et une mise aux normes d’accessibilité avec le soutien du Département. Désormais espace artistique contemporain, il accueille pour la première fois un autre « monument » du patrimoine : le Salon artistique de Bois-Colombes, fondé en 1927, soit le plus ancien d’un département qui s’appelait encore La Seine. Avec, comme invité d’honneur, le sculpteur et maître verrier Robert Keillor, Canadien de naissance et Isséen d’adoption, et ses corsets en verre en guise de clin d’œil. 
Photo : © Robert Keillor

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Jardins urbains

Le sujet est d’actualité : le retour de la nature dans la cité. Le Musée d’histoire urbaine et sociale (MUS) de Suresnes y consacre sa grande exposition du semestre à venir, jusqu’au 25 juin. Les jardins du Grand Paris depuis le XIXe siècle sont tout à la fois jardins publics, d’agrément, jardins nourriciers, ouvriers, jardins familiaux ou partagés… La moisson d’images conçue par Marie-Pierre Deguillaume, directrice du MUS, et Lucie Dauptain, médiatrice culturelle, a été rendue possible par les prêts de dix-sept institutions. Comme sur les rayonnages d’une immense bibliothèque verte…
Photo : © DR

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Air libre

Le long de l’allée centrale du parc de l’île Saint-Germain nous attend, du 10 novembre au 30 juin, une exposition doublement en plein air puisque les images, accessibles au gré de la balade, concernent les Ballons et dirigeables dans les Hauts de Seine : Berceau de l’aéronautique. Grâce aux fonds d’archives de Boulogne et du Département, du musée de la Carte à jouer à Issy, et du Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, nous remontons à pied le cours du temps aérien, des premiers ballons militaires à la fin du XVIIIe siècle aux grands dirigeables et multiples ballons d’observation dans le ciel du début du XXe siècle.
Photo : DR

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Outre-tombe

La Maison de Chateaubriand, dans le Parc départemental de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, met en lumière jusqu’au 29 janvier le plus célèbre des ouvrages de son hôte, lors d’une exposition intitulée Les Mémoires d’Outre-tombe. Aperçu d’un monument de la littérature. En suivant deux thématiques : Du manuscrit à la première édition, puis L’aventure éditoriale d’un monument plusieurs fois réaménagé, restauré, illustré au cours des XIXe et XXe siècles. Des conférences le samedi accompagnent l’accrochage.
Photo : Honoré Daumier, caricature sur la parution faussement annoncée des Mémoires d’outre-tombe, publiée dans Le Charivari le 27 décembre 1844 © CD92/ Maison de Chateaubriand, coll. Société Chateaubriand

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Toute une époque !

La nouvelle exposition du musée des Avelines à Saint-Cloud est de celles que l’on visite par curiosité avant de tomber sous le charme. René Crevel (1892-1971), Confort et utopie : l’esprit Art déco – soit la découverte pour beaucoup d’un artiste méconnu, installé en 1928 dans sa maison-atelier de Saint-Cloud. Architecte-décorateur, peintre et dessinateur, il s’implique dans des projets d’habitat et d’urbanisme, et cultive son goût pour les arts du spectacle. Le charme relève des lignes et des couleurs – surtout en matière de dessin gouaché – d’un artiste bien dans son époque, la dernière sans doute à s’illustrer dans tous les domaines intellectuels et artistiques. Jusqu’au 26 mars.
Photo : Autoportrait, 1931, Safa collection
© Safa Collection / Phot. François Fernandez 

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