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La solidarité au cœur de l’action départementale

Le Département a mis en place un Plan de continuité des activités avec pour objectif d’assurer le fonctionnement des services publics essentiels notamment ceux à destination des populations  les plus fragiles.

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Pôle social Jules Verne à Châtenay Malabry.©CD92/Olivier Ravoire

La direction de l’environnement social du travail du Département, dont fait partie le service médical, a mis en œuvre, aux côtés de la direction des  ressources humaines, de nombreuses mesures pour protéger les agents  Dès le 30 janvier, des informations sur les gestes barrières ont été diffusées le plus largement possible. Le pôle ressources humaines et financier a mis en place une cellule de veille interne le 26 février.  Dès le passage au stade 3 de la crise sanitaire, le 16 mars,  le Plan de continuité des activités élaboré en 2009 à l’occasion de la pandémie H1N1,  actualisé en 2016 lors des crues de la Seine,  a été réactivé et 1 000 agents devant travailler dans ce cadre, en présentiel ou en télétravail, ont été identifiés, parmi lesquels 350 agents du pôle Solidarité.

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C’est donc en respect des mesures prises par le gouvernement que l’exercice des missions de solidarité en direction des publics fragiles a été maintenu et adapté pour garantir la continuité d’action et de réponse. Neuf services de solidarités territoriales sont restés ouverts tous les matins sur l’ensemble du département pour accueillir le public le plus fragile et pour que les missions impératives de solidarités et actes essentiels  puissent s’exercer  Sur ces services, sept sites qui assurent des consultations de Protection Maternelle et Infantile sont restés ouverts pour le suivi médical et les rendez-vous de PMI. En ce qui concerne spécifiquement  les personnes en situation de handicap, la Maison Départementale des Personnes Handicapées a suspendu l’accueil physique mais a garanti une continuité de réponse aux besoins exprimés à travers un accueil téléphonique renforcé et la mise en  place d’une plateforme pour les demandes en ligne. Pour les plus jeunes, les conditions d’accueil et d’hébergement ont été maintenues.

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Le service d’évaluation des mineurs non accompagnés (MNA) est resté ouvert, les collégiens en internat confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance ont été pris en charge, selon les situations, par des assistants familiaux ; l’accueil et l’hébergement ont perduré à la pouponnière Paul-Manchon, au centre maternel Les Marronniers et à la Cité de l’Enfance, établissements qui relèvent de la fonction publique hospitalière, ainsi que chez les assistants familiaux. En matière d’aides financières, là aussi le principe de continuité a été observé. Le versement des aides et des prestations individuelles de solidarité a en particulier été assuré grâce à la mobilisation de la direction des systèmes d’information du Département qui a délivré des accès sécurisés et renforcé la liaison sécurisée de travail à distance pour opérer depuis l’extérieur. Par ailleurs, la solidarité envers les professionnels de santé s’est organisée afin de soutenir l’effort de solidarité nationale et, pour faciliter la mobilisation des professionnels de santé des Hauts-de-Seine, leurs enfants ont pu être accueillis dans certains collèges du département, au sein desquels la restauration  a été proposée. De nouvelles initiatives en faveur des aînés ont également vu le jour. Les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ont notamment mis  en place un dispositif d’urgence pour faciliter et accompagner la sortie d’hospitalisation des personnes âgées et le maintien des services à domicile pour les personnes âgées dépendantes.

Laurence Settini

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