Malgré la crise sanitaire, le nouveau directeur général de Paris La Défense, Pierre-Yves Guice, parie sur la poursuite du développement du quartier d’affaires.
Les bureaux ont-ils encore un avenir ?
Malgré la baisse de la fréquentation liée à la crise, le bureau a encore de beaux jours devant lui. Il reste essentiel aux entreprises, mais aussi aux salariés, de plus en plus lassés de rester chez eux. La crise a accéléré la transformation des organisations et facilité l’essor du télétravail. Les bureaux sont en train de s’adapter pour favoriser les activités collectives, stimuler la créativité et le partage, alors que les tâches individuelles auront quant à elles plutôt tendance à être télétravaillées. À Paris La Défense, l’ensemble des projets de bureaux et des chantiers se poursuivent. La confiance est là.
Quelles sont les principaux chantiers en cours ?
La modernisation des espaces publics se poursuit, notamment sur l’axe de La Défense, avec trois projets majeurs lancés cette année : la valorisation des volumes sous dalle, la transformation de l’esplanade en parc et la modernisation de la place de La Défense. Ces projets vont contribuer fortement à la transformation du territoire en un quartier plus vert, plus moderne et toujours plus vivant.
Comment intégrez-vous les exigences du développement durable ?
En tant qu’établissement public, nous devons prendre nos responsabilités et contribuer, à notre échelle, à la lutte contre le réchauffement climatique. Paris La Défense a donc engagé un travail sur sa « raison d’être » au sens de la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, NDLR). L’objectif est de structurer les nombreuses réalisations déjà mises en œuvre en matière de développement durable et de doter l’établissement d’une véritable stratégie, déclinée en un plan d’action.
Propos recueillis par Pauline Vinatier