CD92/Julia Brechler
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LE CHEMIN-DE-L’ÎLE GAGNE UN NOUVEL ACCÈS À LA SEINE

Une promenade de quatre cents mètres de long entre ville et Seine, aménagée à la faveur de la reconversion de la friche des Papeteries de Nanterre, fait gagner deux hectares à ce grand parc départemental des bords de Seine.

© CD92/Stéphanie Gutierrez-Ortéga

Depuis la gare de Nanterre Université, un cheminement direct a été créé jusqu’à la place des Papeteries, nouvelle antichambre du parc. Les visiteurs entrent désormais aisément depuis l’autre côté de l’A86. Passée la grille, débute un parcours en pente douce jusqu’à la Seine et à la promenade bleue départementale, offrant des ambiances de plus en plus champêtres à mesure que la ville s’éloigne. « Cette coulée verte a été conçue comme un seuil, une incitation à rejoindre le parc, en complémentarité avec lui », précise Pierre de Saint-Martin, de l’agence BASE. Au fil de ce parcours qui conjugue nature et patrimoine, une noue paysagère participe à l’infiltration des précipitations, faisant naître autour d’elle des prairies fleuries, tandis les ponts roulants qui transportaient la pâte à papier ainsi que deux élégants bâtiments réhabilités témoignent de l’histoire des Papeteries de la Seine. Arrêtée en 2011, cette usine libéra 13 hectares qui ont permis la naissance du nouveau quartier des Papeteries. Outre des activités économiques – parc d’activités, éco-campus de bureaux bas carbone (L’Arboretum), commerces… – il comprend cette coulée verte dont la réalisation a été confiée par le Département, propriétaire et gestionnaire du site, à la société d’économie mixte de la ville de Nanterre, en charge de l’ensemble des espaces publics de la zone. « Ce ne sont pas seulement deux nouveaux hectares végétalisés que nous inaugurons mais une opération majeure d’aménagement qui offre une nouvelle entrée sur le parc et un nouvel accès au fleuve », résume Georges Siffredi. Né en 2006 sur d’anciens bidonvilles, ce parc dont la superficie a été portée à 16,5 hectares apparaît plus que tout autre comme un modèle de résilience urbaine et doit gagner encore deux nouveaux hectares grâce aux acquisitions du Département. « Les grands parcs, parenthèse dans la ville, sont un savoir-faire maîtrisé depuis bien longtemps par les Hauts-de-Seine », conclut Georges Siffredi. n 

P.V.
hauts-de-seine.fr

 

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