Le nageur Vanvéen Damien Joly. Photo : CD92/Olivier Ravoire
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CINQ ESPOIRS AUX COULEURS DU TERRITOIRE

Ces prétendants à la sélection puis à la victoire olympique sont autant de reflets du soutien apporté par le Département au mouvement sportif alto-séquanais, à travers son accompagnement des athlètes de haut niveau et son partenariat scellé avec huit « Clubs des Hauts-de-Seine »

Paul Leraître au centre d’entraînement et de formation du Racing 92, au Plessis-Robinson.© CD92/Julia Brechler

PAUL LERAÎTRE
SEPT DE CŒUR

Le joueur du Racing 92, champion de France chez les cadets à sept et vainqueur du Super Sevens en 2020, peut miser sur son endurance physique pour empocher des titres.

En tout et pour tout, un match dure 14 minutes, ce qui vaut en soi une explication. Le rythme, intense, abolit les notions même de titulaire et de remplaçant ; le banc des réservistes contribuant jusqu’à épuisement des forces en présence. Paul Leraître aura tôt fait de goûter le format du rugby à sept, à nul autre pareil. « Petit, j’assiste au tournoi des World Series au stade Jean-Bouin, une grande première, se souvient le poussin de Viry-Châtillon, surclassé racingman en 2015. Depuis ce jour, j’ai attendu ma sélection en équipe de France, avec laquelle je finirai champion des moins de 16 ans. » Son gabarit de septiste est à s’y méprendre, entre le rugby de mouvement et son cousin des tranchées, aucun n’emportant sa préférence. « Il faudra bien que je me décide, les exigences de jeu sont différentes… » Du tennis à l’escrime jusqu’à l’Ovalie, ses attirances sportives en font un calque de son frangin Louis. C’est bien compris, la discipline, des Boniface aux Lièvremont, est une affaire de fratrie… Pour la petite histoire, la paire ira jusqu’à partager la feuille de match d’un Super Sevens voici deux ans ; c’était à Perpignan. « Même si on évolue au même poste, il n’y a jamais eu de rivalité entre nous. » Fulgurant, son enchaînement de tâches, à l’unisson de sa récupération, transforme le cadet en cas à part.

Premier soutien

Au point que pilier gauche ou talonneur, selon, le joueur se met en devoir de se sacrifier pour ses co-équipiers. « À sept, j’aime me faire mal pour l’équipe, être le premier soutien sur les rucks, me rendre serviable quoi qu’il arrive… » Ses menées l’ont conduit au-devant des blessures, comme cette fois où il se désinsère le pectoral à vouloir contrer un Espagnol à huit minutes du coup d’arrêt final. « On a certainement gagné le match sur cette action ! », savoure-t-il. C’est à l’été 2021, scrutée en pleine étreinte avec le Racing à XV, que sa fraîcheur éblouit les instances fédérales, qui convoitent dès lors ce grand cœur qui pompe sans relâche. « Nous faisions des jeux de huit contre huit qui tapent question cardio. Il se trouve que j’avais l’endurance qui les intéressait et de là, j’ai été appelé en stage puis en tournois. » Le natif d’Évry-Courcouronnes (Essonne) totalise quatre apparitions en Top 14 contre une cinquantaine en World Series et treize essais au bas mot, ce qui le laisse un tantinet amer avec son palmarès. Jérôme Daret, l’entraîneur en chef de l’équipe de France à sept, le voit pour sa part, commander aux événements. « Il pense que j’ai l’étoffe d’un leader. Moi, que j’ai encore besoin d’être rassuré quant à mes capacités. »

Poule de la mort

À 23 ans, le garçon d’un abord tranquille rêve du devoir accompli, faisant du panthéon des médaillés olympiques son nouveau point de mire. Loin de se faire du mauvais sang, il s’en remet à la Providence. « Je crois beaucoup au destin. Si je suis appelé à faire les Jeux de Paris, quelque part, c’est que c’était écrit. » L’occasion d’une première au Stade de France pour effacer les rancœurs. « La dernière fois, comme simple spectateur, c’était pour France-Afrique du Sud en Coupe du Monde… » Les Bleus à sept affichent une telle forme qu’il espère une « poule de la mort », gage d’un sacre qu’ils n’auront pas volé. « L’équipe de France a terminé 4e mondiale l’an dernier, avec une victoire tant espérée à Los Angeles en mars. » Dix-neuf ans qu’elle n’avait pas remporté un tournoi !

Nicolas Gomont

Thomas Bouvais à l’entraînement, dans son club du Levallois Sporting Club, en mai dernier.© CD92/Olivier Ravoire

THOMAS BOUVAIS
as de la raquette

Qualifié en individuel et par équipe, le pongiste n°8 mondial s’offre deux occasions en or de décrocher une seconde médaille aux Jeux.

Avec déjà trois participations à son palmarès, le joueur de 32 ans déborde d’expérience en Olympie. Classé parmi les dix premiers mondiaux au 1er avril, l’athlète paralympique obtient automatiquement sa qualification pour les Jeux de Paris. « Le tennis de table se pratique jusqu’à pas d’âge et peut être considéré comme un sport-thérapie, avec des bienfaits moteur et cognitifs. Reste qu’il faut pouvoir demeurer compétitif. » S’il est donné « outsider », ces Jeux à domicile s’annoncent sous d’heureux auspices, après une encourageante deuxième place par équipe en 2022 au championnat du monde à Chengdu, en Chine. À Londres déjà, en huitième de finale, il n’avait pas démérité face à l’intouchable Gerben Last, au terme d’un quatrième set accroché. « Aujourd’hui, je pourrais le battre, c’est pourquoi je suis vert qu’il ait arrêté sa carrière ! » À Rio, il butte sur l’école suédoise qui lui oppose un Linus Karlsson pourtant prenable. « Tête de série n°3 pendant deux ans, je n’ai pas réussi à me libérer de mon stress… » Puis vint Tokyo, où il progresse jusqu’aux quarts de finale en simple et arrache le bronze par équipe. 

Pongiste « couteau suisse »

Tout au long de l’année, l’Yvelinois axe sa progression sur la rigueur de son entraînement personnel – à raison d’une heure et demie par jour – qui redouble d’intensité lors de ses stages de préparation avec le staff de l’équipe de France, partagés entre l’Insep, Montrodat en Lozère et le pôle France à Nantes. « Je me décrirais comme un couteau suisse, alternant initiatives et contre-initiatives, détaille Thomas Bouvais, obéré dans son jeu par son achondroplasie, la forme la plus courante de nanisme. Je fais en sorte que mes adversaires ne puissent profiter de mon handicap, qui me permet de jouer à la fois court et loin, de varier les placements de balle, en démultipliant les feintes. » 

« Rien n’est perdu en double »

Vincent Aumoitte, son entraîneur à Eaubonne et au Grand-Quevilly (Normandie), le laisse orphelin à son départ pour Québec et lui conseille de rejoindre le Levallois Sporting Club, temple de la petite balle blanche qui forma Jean-Philippe Gatien, couvert d’argent aux Jeux de Barcelone ; la première reconnaissance olympique pour la France dans la discipline. « Ce sera difficile d’aller chercher une médaille en simple mais rien n’est perdu en double, prédit son entraîneur Lénaïk Loyant. Thomas a un atout incomparable, sa résilience, il l’a prouvé après chaque blessure ou opération chirurgicale. » Son sponsor et la bourse que lui accorde le Département lui sont d’un secours crucial pour envisager son entreprise à haut niveau. « Autant dire qu’on ne vit pas du tennis de table, aucun tournoi n’étant rémunéré à l’exception des Jeux. » A contrario, les compétitions internationales sans défraiement demeurent la règle, aussi pénalisante soit-elle. « Il faut compter minimum 1 000 , hors matériel et billets d’avion… » Thomas Bouvais mise gros sur les « télégéniques » frères Lebrun pour faire décoller la notoriété de son sport, devenu paralympique dès les Jeux de Rome, soit vingt-huit ans avant son admission au programme olympique, c’était à Séoul, en 1988. 

N.G.

Après Rio et Londres, le quintuple champion de France espérait disputer les troisièmes Jeux de sa carrière à la maison.© CD92/Olivier Ravoire

DAMIEN JOLY
marathonien des bassins

Spécialiste du 1 500 mètres nage libre, le licencié du stade de Vanves espère faire rayonner le demi-fond français dans une Paris La Défense Arena devenue piscine olympique.

Il est celui qui hante les lignes d’eau longtemps après le départ des autres nageurs. Depuis trois ans, Damien Joly s’astreint à deux séances par jour et à 80 kilomètres hebdomadaires pour « repousser le plus loin possible [son] physique » sans rien devoir au hasard. Privé à deux secondes près d’une qualification aux Jeux de Tokyo après avoir goûté aux Jeux de Rio et disputé les phases finales des Jeux de Londres, il prépare son retour en Olympie à grands tours de bras. « Pour Tokyo, le seuil était à 14 minutes 57 secondes, j’ai fait 14 minutes 59 secondes. Je suis passé à côté de ces JO pour ça, dit-il en mimant l’intervalle dérisoire entre le pouce et l’index. J’ai pris un peu de temps pour digérer tout ça et je suis reparti ; je me sentais en pleine capacité physiquement et mentalement. » 

Distance fétiche

Pour ces Jeux à domicile, le Toulonnais s’est engagé à porter les couleurs du Stade de Vanves. D’abord baigneur du dimanche en Méditerranée, après des débuts en club à l’âge canonique de dix ans, il s’est fait grâce à ses « fibres endurantes » une spécialité des longues distances en bassin en 800 et 1 500 mètres nage libre. Quintuple champion de France sur 1 500 mètres, sa distance fétiche, vice-champion du monde et recordman de France en petit bassin, il prend fait et cause pour le demi-fond. « Il y a moins d’adrénaline que sur un sprint de 46 secondes, concède-t-il. Mais les résultats jouent aussi beaucoup dans la médiatisation. » Si les Français se sont illustrés aux JO sur 50, 100, 200 et 400 mètres, le tableau olympique du demi-fond est quasiment vierge. En Italie où il s’entraîne depuis 2022, l’ex-poulain de Frank Esposito et de Philippe Lucas côtoie la légende Gregorio Paltrinieri. « Il a été champion olympique, champion du monde, recordman d’Europe et du monde. Quitte à s’entraîner énormément, autant le faire aux côtés des meilleurs. »

Travail sur soi

Son sillage ascensionnel depuis Rio l’autorise à voir grand. « Il faut y aller par étapes, dit-il. Mais si je vais aux Jeux, à la maison en plus, je vise une médaille. » À l’heure où a été écrit cet article, il devait arracher sa qualification aux championnats de France fin juin, en étant parmi les deux premiers à toucher le mur sous les plafonds fédéraux. « En France en ce moment le demi-fond est plutôt relevé et les prétendants nombreux », confiait-il. Sur ce chemin des Jeux, chaque compétition est l’occasion de sonder le niveau général et de se jauger lui-même. « J’essaie toujours de m’améliorer, d’analyser et de changer de petites choses, explique-t-il. Une poussée plus longue sur le mur, répétée trente fois, peut vous faire gagner une ou deux secondes et plusieurs places ! » La vision d’une Paris La Défense Arena transformée en piscine géante lui donne des frissons. Il n’a plus qu’une hâte : « entrer dans l’eau ». Après des années de cet inlassable « travail sur soi », il sait que le jour venu les sensations ne tromperont pas : « Quand la préparation est bien faite, on ne ressent pas la fatigue et on a l’impression que tout est facile. » 

Pauline Vinatier

La dernière participation aux Jeux Olympiques de l’équipe de hockey sur gazon masculine remonte à 1972.© CD92/Stéphanie Gutierrez-Ortéga

CORENTIN SELLIER
guerrier de la crosse

Au Stade départemental Yves-du-Manoir, l’attaquant du Cercle athlétique de Montrouge (CAM 92) se prépare à vivre un point d’orgue de sa carrière et un moment historique pour son sport. 

Sa chevelure retenue par un bandeau à la Nadal, un athlète qui l’inspire, le rend plus aisé à localiser sur le terrain où tout va si vite. L’attaquant de 23 ans évolue au sein de l’équipe première du Cercle athlétique de Montrouge (CAM 92), double championne de France en 2022 et 2023, encore en tête du championnat régulier cette année. Connu pour sa capacité à marquer en toutes circonstances, il totalise depuis sa première Coupe d’Europe en 2021 une trentaine de sélections en bleu et se prépare à retrouver les douze meilleures équipes de la « planète hockey » au Stade départemental Yves-du-Manoir cet été. L’enceinte aux terrains éblouissants, modernisée de fond en comble, hante ses pensées la nuit. Il y a disputé des rencontres amicales, où manquaient toutefois les 13 500 spectateurs qui la feront vibrer.

L’étudiant en école de commerce qui suit un cursus aménagé avoue avoir mis entre parenthèse sa vie sociale cette année pour jongler entre son club et le championnat, d’un côté, et l’équipe de France, de l’autre. Avec ses coéquipiers franciliens, il rejoint chaque lundi le Creps (Centre de ressources d’expertise et de performance sportive) de Wattignies, près de Lille, où les Français s’entraînent trois jours par semaine. « C’est mentalement et physiquement difficile. Le soir, on a juste le temps de se doucher et de dormir. Mais cela vaut la peine pour réussir cette année historique pour le hockey ! » La fédération a déployé autour des joueurs un entourage d’une dizaine de personnes digne de professionnels. Ils sont notamment accompagnés par un team manager qui facilite leur quotidien en dehors des terrains et suivis par un préparateur mental pour apprivoiser l’enjeu.

« Petit sport »

La dernière participation des Français aux JO remonte à 1972 et les projecteurs sont braqués sur ce « petit sport » (13 000 licenciés). Il s’agit de pousser l’avantage. Après avoir délaissé la section tennis du CAM pour le hockey sur gazon, découvert lors d’un tournoi scolaire, le Montrougien s’en fait l’ambassadeur, toute ferveur intacte, auprès des jeunes. « Au début, le plus dur est de gérer la crosse. Moi, à dix ans, j’ai accroché direct ! C’est un sport à la fois technique, rapide et très athlétique, avec de belles valeurs comme l’esprit d’équipe et le fair-play. » Mais qui souffre de la concurrence de « sports co » solidement implantés et plus titrés… Avec une pointe d’envie, il évoque les Pays-Bas, leurs plus de 200 000 licenciés, leur culture du hockey… « À Amsterdam, où je vais souvent, vous pouvez croiser des gens dans la rue avec leurs housses de hockey… »

Actuellement 9e au classement mondial, les Bleus, qualifiés il y a deux ans, ont depuis disputé toutes les compétitions majeures, décrochant une belle 5e place l’été dernier aux championnats d’Europe. « Quand on compare des photos de l’équipe à celle d’il y a deux ans et demi, c’est le jour et la nuit ! On a tous pris une taille de vêtements et on joue de mieux en mieux. » La France qui n’a jamais brillé dans une compétition de niveau A figurera parmi les outsiders de sa poule de six nations mais a fixé son cap : « Le minimum est d’aller en quarts à l’issue des phases de poules ». En toute logique, l’objectif suivant serait d’atteindre les demi-finales et pour la suite des hostilités de ne rien s’interdire. « Une médaille à domicile changerait notre sport. »

P.V

Juliette Gelin, championne de France cette saison, veut maintenant accomplir son rêve olympique.© CD92/Olivier Ravoire

JULIETTE GELIN
patronne des terrains

La volleyeuse, championne de France cette saison avec les Mariannes 92, club des Hauts-de-Seine, veut s’imposer comme « le meilleur libéro au monde ».

Aussi loin que remontent ses souvenirs, participer aux JO est gravé dans sa ligne de vie. En 2004 – Juliette Gelin a trois ans – le sacre télévisé de Laure Manaudou à Athènes forge à jamais sa mythologie olympique et la foi en un destin couronné de titres. « Ce fut comme un déclic. La compétition, les podiums, cette effervescence du public… me procuraient des émotions incroyables, que je tenais absolument à vivre et susciter à mon tour ! » À 12 ans, tout en contrôle, la Montpelliéraine élabore « le plan d’action » qui doit la mener « au-delà du bon », jusqu’à passer « maître de son art » et rejoindre le beau linge des grandes stars mondiales. De longue date, des entraînements pompants sont devenus son lot quotidien. « À 6-8 ans déjà, je manquais les cours pour partir loin de mes parents en stage à Font-Romeu, améliorer mon cardio en altitude, se remémore-t-elle, sans regret. Je n’ai jamais perçu cet engagement plein et entier comme un sacrifice mais comme une nécessité ! » Sa fascination pour Rafaël Nadal ne l’empêche pas de délaisser le tennis et ses superprofits.

Un poste sous tension

« J’ai compris que le sport individuel n’allait pas devenir ma source d’épanouissement personnel. C’est le volley-ball qui m’a pour ainsi dire choisie… » Ses prédispositions la placent vite sous l’aile de la fédération française, dont l’encadrement resserré n’est pas pour lui déplaire. Double finaliste en Coupe de France, victorieuse de la Challenger Cup en 2023, la compétitrice, blessée, voit son équipe nationale remporter la Ligue européenne sans elle. « Je reste persuadée qu’aucune blessure ne m’empêchera de réaliser mes rêves. Et ce, depuis être revenue presque indemne d’une rupture des ligaments croisés à 14 ans. » À sa majorité, après deux saisons en Ligue A, elle signe « à ses conditions » son premier contrat professionnel avec le VBC Chamalières, en quête de brassage culturel. « Cela faisait de moi la seule Française, c’est aussi ce qui m’a décidé à choisir ce club, pouvoir sortir de mon cocon et apprendre l’anglais. » Le poste de libéro lui échoit par la force des choses, à mesure qu’on le lui présente comme la voie royale vers le haut niveau. « Comparé au poste d’attaquante, plus prestigieux et mieux payé, il faut accomplir des gestes extraordinaires pour se faire remarquer, avoir le cran d’affronter des joueuses titrées, prendre la responsabilité de la réception, être la patronne tout du long… » 

Ne rien regretter

Seul accroc au tableau, cette compétitrice « acharnée » frôle la surchauffe l’été dernier et consent à réformer de fond en comble sa préparation. « Mon ambition n’était pas d’arrêter ma carrière après une première victoire, usée mentalement et physiquement. Je veux tout gagner et continuer longtemps d’aimer ce que je fais. » Forte de deux titres consécutifs de meilleur libéro du Championnat de France, la volleyeuse escompte devenir « le meilleur libéro au monde » mais aussi la première Française à ce poste à accéder à la ligue italienne, la plus réputée du globe. Au terme d’une saison épique avec le jeune club des Mariannes 92, la Levalloisienne peut se prévaloir d’un ticket pour la prochaine Coupe d’Europe, en plus de son premier titre de championne de France. Si la première participation de l’équipe féminine de volley aux Jeux Olympiques est déjà garantie, à l’heure où s’écrivent ses lignes, la titularisation de la joueuse demeure suspendue à la suprême décision de sa fédération. Sans même un championnat du monde à leur actif, les Bleues ne partent pas favorites et devront créer la surprise à domicile. « Sortir des poules et aller chercher un quart de finale serait déjà une belle avancée pour l’équipe ! » Nul doute qu’une fois sélectionnée, toutes les chances seront mises de son côté. « Je ne veux avoir aucun regret à la fin de ma carrière, je préfère me dire que la barre était un peu trop haute pour moi… »

N.G.

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