L’inauguration du nouveau pôle social d’Asnières-Gennevilliers, mardi 6 juin, marque une avancée dans le regroupement de l’ensemble de l’offre sociale et médico-sociale au sein de lieux uniques sur le territoire. Objectif : un maillage territorial plus fin, dans le domaine des solidarités.
Dans un bâtiment entièrement réhabilité, bien desservi par les transports en commun, le nouveau pôle social qui couvre les communes d’Asnières-sur-Seine et de Gennevilliers, regroupe sous un même toit le service de protection maternelle et infantile (PMI), le centre de santé sexuelle et les services en charge de l’action sociale, de l’insertion et de l’aide sociale à l’enfance.
« Regrouper l’ensemble des professionnels intervenant dans le champ social et médico-social est le meilleur moyen d’assurer un accompagnement adapté à chaque situation, indispensable pour prendre en compte l’intégralité des difficultés auxquelles nos concitoyens sont confrontés dans leur vie quotidienne, et être en mesure d’apporter une aide plus large que la seule attribution d’une allocation », explique le président du Département, Georges Siffredi. Cette logique d’accompagnement « holistique » se traduit concrètement dans l’aménagement même du pôle : dès l’entrée, un premier accueil est proposé pour évaluer les besoins de l’usager, qui est ensuite orienté vers une permanence unique des solidarités, située aux deux premiers étages, pour identifier les réponses qu’il convient d’apporter et mettre en place l’accompagnement correspondant. « Un parcours global est bâti, au cas par cas, pour couvrir l’ensemble des fragilités, et favoriser une sortie rapide et pérenne de la difficulté », souligne M. Siffredi.
La localisation de ce pôle qui s’adresse aux publics prioritaires du Département a été choisie avec soin, pour s’assurer qu’il soit facile d’accès, à proximité des quartiers d’Asnières et de Gennevilliers relevant de la politique de la ville…
Maillage territorial
L’ouverture de ce nouveau centre s’inscrit dans une évolution de la carte des Services des Solidarité Territoriale (SST), afin de faire correspondre au mieux les implantations des infrastructures aux bassins de vie des Alto-Séquanais. Le nombre de SST va ainsi passer de 13 à 14, afin de satisfaire à une double exigence de proximité et d’efficacité : « Nous veillerons à ce que le pôle social soit accessible à moins de vingt minutes en transports en commun et, quand ce n’est pas le cas, nous assurerons la présence d’antennes de proximité, accessibles en dix minutes à pied, pour garantir l’égal accès de tous à ces services publics », précise le président du Département.
N.G.