Les ministres ont été accueillis par la vice-présidente du Département, Nathalie Léandri ainsi que par Alice Le Moal, conseillère départementale. Photo : CD92/Julia Brechler
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UN AUTRE REGARD SUR LE HANDICAP

Popularisé par une série télévisée, le lycée Toulouse-Lautrec de Vaucresson défend une éducation mixte, où se côtoient élèves valides et jeunes en situation de mobilité réduite.

Devenu un symbole de l’école inclusive, le groupe scolaire Toulouse-Lautrec de Vaucresson a reçu, le 13 janvier dernier, la visite du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye et de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées. Ce lycée singulier a gagné en renommée avec la diffusion en début d’année d’une série télévisée portant son nom. Cette fiction entendait bousculer les stéréotypes entourant le handicap en milieu scolaire…

« Le lycée Toulouse-Lautrec représente tout ce qu’un établissement peut comprendre de mieux pour l’accueil des personnes en situation de handicap, explique Nathalie Léandri, vice-présidente chargée de l’éducation. Le Département reste à l’écoute de ces établissements aux besoins spécifiques, qui peuvent solliciter son aide dans le cadre de projets éducatifs, sportifs ou culturels. » Au sein de cet établissement régional d’enseignement adapté (EREA), 250 jeunes souffrant d’un handicap moteur se mêlent à 150 de leurs camarades valides ou porteurs de pathologies moins « impactantes ».

Relié au couloir conduisant aux salles de classe, un centre de soins et de rééducation participe au quotidien à l’autonomie et à l’insertion sociale de ces élèves fragiles. Grâce au soutien de l’Agence régionale de santé (ARS), 120 personnels soignants – parmi lesquels des rééducateurs, médecins et infirmiers spécialisés en kinésithérapie ou en psychomotricité – en assurent le fonctionnement.

« Ici, nous acceptons des élèves que l’on n’accueillerait nulle part ailleurs, confie Catherine Munsch, cadre de santé. Le maximum est fait pour leur permettre de suivre un cursus scolaire normal ». En dépit des limites d’une série télévisée,  tous ont reconnu les vertus de ce programme, qui a vocation à dissiper les derniers préjugés sur le handicap. 

Pauline Vinatier
www.hauts-de-seine.fr

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