CD92/Julia Brechler
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UN PLAN VÉLO POUR LES TRAJETS DU QUOTIDIEN

Avec 120 km d’itinéraires cyclables supplémentaires, de nouveaux services, et un investissement de  150 millions d’euros d’ici 2028, le plan vélo départemental affiche de fortes ambitions pour favoriser l’émergence d’une « culture vélo » dans les Hauts-de-Seine.

Inscrire le vélo comme l’un des modes de mobilité du quotidien, c’est l’objectif du Département. Afin de répondre aux aspirations des habitants à des déplacements plus fluides et à une meilleure qualité de vie, d’ici six ans, les trois-quarts de la voirie départementale seront équipés de pistes cyclables larges, continues, sécurisées et interconnectées Le plan vélo départemental prévoit ainsi de déployer 120 kilomètres d’itinéraires supplémentaires, soit un triplement du rythme de réalisation par rapport à ces vingt dernières années. Outre la création d’itinéraires structurants, le Département va aussi créer cinq grands itinéraires interdépartementaux entre les Hauts-de-Seine et les Yvelines pour prendre en compte les déplacements domicile-travail.  Stationnements et services – points de gonflage, ateliers de réparation… – vont être déployés. Enfin, les trois véloroutes touristiques – La Seine à Vélo (Paris-Le Havre), l’Avenue verte Londres-Paris et la Véloscénie (Paris-Mont Saint-Michel) – qui traversent les Hauts-de-Seine, seront entièrement équipées de panneaux directionnels tandis que la marque nationale « Accueil vélo » sera octroyée aux établissements offrant aux cyclotouristes un accueil et des services de qualité à moins de cinq kilomètres d’un itinéraire balisé.

Large concertation

La crise sanitaire et l’apparition en 2020 des coronapistes, ces voies cyclables provisoires, larges et lisibles, ont été un accélérateur, décuplant le nombre de trajets domicile-travail à vélo : « Leur part a pu atteindre jusqu’à 30 % par endroits aux heures de pointe, témoigne Thierry Dussautoir, chef de service des Mobilités au Département. Elles ont servi de test grandeur nature. » Le Département a enclenché une concertation associant les collectivités territoriales et les associations de cyclistes, avec entre autres le projet de RER Vélo porté par le Collectif Vélo Île-de-France et la Région.

Les 50 km de coronapistes seront ainsi pérennisés dès 2023. Ensuite, les points noirs, comme certains carrefours ou les franchissements de la Seine vont être aménagés. Autre point clé, la desserte des gares et futures gares du Grand Paris Express sera assurée.

Le Département poursuit ainsi un triple objectif basé sur une vision globale des déplacements pour développer un « écosystème vélo » : constituer un « réseau socle », densifier le maillage existant et offrir le meilleur confort pour accueillir tous les profils d’usagers. « C’est un plan d’action concret, à la fois ambitieux et réaliste, souligne Georges Siffredi, président du Département, qui démontre que nous sommes pleinement engagés en faveur d’une transition écologique pragmatique. » À terme, cinq millions de trajets quotidiens pourraient être effectués à vélo. n

L.D.S.
www.hauts-de-seine.fr 

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