Les présidents des Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ont présenté le 31 janvier à Sceaux la stratégie interdépartementale d’écoconstruction. Objectif : une diminution de 40 % de l’impact carbone des projets de construction et de réhabilitation.
Conçu en 2020, le référentiel interdépartemental de qualité environnementale des bâtiments a été présenté le 31 janvier aux entreprises susceptibles de répondre aux marchés publics pour la construction de 25 collèges annoncés d’ici 2028. Ce référentiel définit plusieurs critères : l’insertion du bâtiment dans le site (offre de mobilités durables, gestion des eaux pluviales, prise en compte de la biodiversité…), performance bioclimatique et confort d’usage (qualité de l’air intérieur, exposition aux ondes électromagnétiques…), performance énergétique (sobriété, recours aux énergies renouvelables…) et stratégie bas carbone (utilisation de matériaux locaux biosourcés, valorisation de 90 % des déchets de chantier). « C’est une méthodologie exigeante, globale et simple d’utilisation, que nous mettons en œuvre pour nos nouvelles constructions et réhabilitations lourdes avec l’ambition d’une sobriété énergétique exemplaire adossée au label E+C- pour des bâtiments à énergie positive et à émission de carbone réduite, explique Georges Siffredi, président du Département des Hauts-de-Seine. Par ce référentiel, nous allons au-delà des obligations réglementaires actuelles et veillons à anticiper les normes à venir ». Ce sera notamment le cas à Paris La Défense, « pour en faire le premier quartier d’affaires post-carbone de dimension mondiale », ainsi que pour la rénovation du Stade départemental Yves-du-Manoir qui deviendra « le seul site sportif à énergie positive » pour les JO 2024, ou encore les collèges qui seront livrés en 2023 dans les Hauts-de-Seine : La Fontaine-au-Roi, à Ville-d’Avray et Anne-Frank, à Antony.
Laurence De Schuytter
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