Posté dans Les échos
Numérique

Yvelines et Hauts-de-Seine font site commun

Le nouveau « portail citoyen » recense l’ensemble des dispositifs issus des compétences départementales et s’adapte à l’utilisateur.

Avec le portail www.78-92.fr, les deux Départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine poursuivent leur fusion. Ce portail recense l’ensemble des services et dispositifs des deux collectivités, classés en neuf thématiques correspondant aux principales missions des Départements. Dans le détail, le site est divisé en trois onglets. Le premier fait le point sur la fusion engagée avec une présentation des services déjà mutualisés, leurs réalisations et leurs projets. Le deuxième est un moteur de recherche qui permet d’accéder au dispositif adéquat en fonction de sa ville, de sa situation et de ses besoins. Une fois le bon service trouvé, il est possible de télécharger des documents comme par exemple des dossiers d’inscription. Le troisième onglet permet enfin d’entrer en contact avec les services départementaux. Les demandes seront directement traitées par les guichets uniques et le demandeur recevra un accusé de réception. Ce site sera ensuite amené à être complété suivant les retours des utilisateurs. « Nous réfléchissons notamment à d’autres fonctionnalités comme la prise de rendez-vous ou des démarches en ligne dématérialisées pour suivre sa demande », précise Laure Deltour, directrice générale déléguée au conseil départemental des Yvelines. 

Mélanie Le Beller
www.78-92.fr

Numérique

Un opérateur interdépartemental pour le numérique

Le nouveau syndicat Seine et Yvelines Numérique va se consacrer particulièrement à des projets numériques dans le domaine de l’éducation.

En octobre dernier, le Département des Hauts-de-Seine rejoignait Yvelines Numérique, l’établissement créé en 2016 notamment pour la couverture en très haut débit des zones rurales yvelinoises. Avec cette adhésion, l’établissement a changé de nom le 1er janvier pour devenir Seine et Yvelines Numérique. Comme toute nouvelle étape vers la fusion, l’objectif est de faire des économies, l’entité disposant d’une centrale d’achats pour les collectivités membres. « Cette adhésion marque la volonté d’innover dans nos deux Départements. Nous avançons tranquillement vers la fusion et ce sans dégrader notre qualité de service », insiste Pierre Bédier, président du syndicat.

Ce premier opérateur interdépartemental en la matière va prendre en charge plusieurs compétences, à commencer par celle de la vidéoprotection. Il va surtout poursuivre le travail déjà entamé par les deux Départements en matière de numérique éducatif. Depuis la rentrée, cinq projets sont proposés conjointement aux collèges des Yvelines et des Hauts-de-Seine : Robotyc pour la programmation et le codage, Sur les chemins de l’école pour la rédaction d’un journal numérique, Défi’Bot qui initie à la programmation robotique, Imagine ton collège qui consiste à réaliser l’aménagement d’espaces du collège avec de la conception et modélisation 3D. Dernier projet en commun, la mise à disposition via l’ENT de trois services : Enseigno (soutien scolaire en ligne), Playbac (presse numérique quotidienne) et Madmagz (outil en ligne de création de journaux et magazines). Enfin Seine et Yvelines Numérique acquiert une nouvelle mission de réflexion sur des projets de smart city (ville intelligente) communs aux deux Départements.

M.L.B.
www.sy-numerique.fr

Innovation

Soutien à l’innovation urbaine

À l’occasion du Salon de l’immobilier d’entreprise, ce 12 décembre, le prix interdépartemental de l’innovation urbaine, initiative des Hauts-de-Seine et des Yvelines, a été décerné à six communes de l’Ouest francilien.

Pour évacuer les déblais du chantier de l’éco-quartier du Bac d’Asnières, Clichy-la-Garenne a préféré aux camions un téléphérique urbain… Cette solution moins polluante et moins bruyante a valu à la municipalité de faire partie des six lauréats du nouveau « prix interdépartemental de l’innovation urbaine » qui met un coup de projecteur sur les communes ayant innové dans la « production de la ville » : « L’urbanisme dans les territoires très denses est de plus en plus difficile et coûteux. L’innovation urbaine peut apporter des réponses aux défis sociaux, économiques, environnementaux ainsi qu’en matière de qualité de vie et de participation citoyenne, auxquels ils sont confrontés », explique Patrick Devedjian. « Dans l’Ouest parisien, il se passe toujours quelque chose de nouveau, les innovations déployées ici vont profiter à l’ensemble de la région parisienne », estime de son côté Pierre Bédier. 

À l’occasion du Simi, quatre communes des Hauts-de-Seine et deux des Yvelines ont été distinguées dans trois catégories. Au titre des « innovations architecturales, paysagères et environnementales », Clichy-la-Garenne donc, mais aussi Puteaux pour la passerelle piétonne desservant depuis septembre l’île de Puteaux. Le prix de « l’innovation collaborative » est décerné à Châtenay-Malabry pour son éco-quartier La Vallée et à l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines pour son plan autour du numérique scolaire. Dans la dernière catégorie, « innovations urbaines programmatiques et fonctionnelles », sont récompensés Courbevoie, pour sa future maison de jeunesse ou encore Crespières, dont le presbytère, au cœur du village, s’apprête à devenir un espace de coworking

P.V.

Éducation

Marcel-Pagnol, un collège réinventé

Après quatre ans de travaux, l’établissement a été inauguré à la fin de l’année à Rueil-Malmaison.

Pour l’instant, ils sont cinq cents à avoir fait leur rentrée en septembre dans le collège Marcel-Pagnol flambant neuf. Mais à terme, sept cents élèves occuperont ce nouvel établissement à Rueil-Malmaison. Cette rentrée marque la fin de quatre années de travaux, ponctuées par la destruction de l’ancien bâtiment puis sa reconstruction. En attendant, collégiens et professeurs avaient investi des bâtiments provisoires à proximité. Le collège était attendu de pied ferme par les élèves qui ont d’ailleurs participé à l’aménagement intérieur, notamment à celui du CDI via le dispositif départemental Imagine ton collège.

Désormais, c’est un tout autre cadre de travail qui s’offre à eux avec trente-quatre classes – dont une classe relais visant à lutter contre la marginalisation et une Ulis, toutes deux installées dans un secteur dédié -, un complexe sportif avec un plateau extérieur, des logements de fonction et un parking couvert, le tout sur sept niveaux. Superficie totale : 7 500 m² dont 1 400 pour le gymnase et la salle d’activités.

Le Département a investi 37,3 millions d’euros dans les travaux de ce collège qui s’inscrit dans une démarche HQE avec sa toiture végétalisée, des surfaces vitrées importantes pour favoriser l’éclairage et les apports de chaleur naturels et un dispositif de récupération d’eau pluviale destinée à l’arrosage.

M.L.B.

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