Posté dans Les échos
Institution

Commandes groupées pour Hauts-de-Seine et Yvelines

Les services de la commande publique des deux collectivités sont réunis en un seul pour plus d’efficacité et d’économies.

La fusion avec le Département des Yvelines se poursuit « sûrement et sereinement » selon les mots de Patrick Devedjian. Les deux collectivités ont franchi une étape supplémentaire avec le vote, vendredi 29 mars lors de la séance publique, du regroupement des services de la commande publique. L’objectif est de permettre à la fois d’offrir une plus grande visibilité des achats, de rendre l’administration départementale plus efficace et enfin de faire des économies. Un seul directeur supervisera ce secteur où le montant cumulé des achats des deux Départements atteint cinq cent millions d’euros.

Ce groupement de commandes concerne, entre autres, le dispositif Pass+ qui va être étendu aux collégiens yvelinois à la rentrée 2020. Dans un premier temps, seuls deux services sur quatre seront proposés : l’aide financière de 80 à 100 ⇔ pour l’inscription à une activité extra-scolaire et l’offre de bons plans sportifs et culturels.

M.L.B

Autisme : une plateforme interdépartementale 

Après avoir trouvé le gestionnaire de la future plateforme interdépartementale destinée aux adultes atteints de troubles autistiques ou de handicap psychique, les élus ont voté les modalités d’organisation, de gestion et de financement de financement de cette structure. Les Hauts-de-Seine verseront en tout 10,2 millions d’euros de subvention d’investissement à la Fondation des Amis de l’Atelier (FAA) dont 4,8 millions d’euros dès le mois de juin. Cette plateforme de 158 places prendra place au sein du centre hospitalier intercommunal de Meulan-les-Mureaux fin 2020.

Institution

Pas de hausse d’impôt

Le Département maintient une fois de plus le taux de la taxe foncière à 7,08 %.
Il demeure toujours le plus faible de France pour un Département.

Depuis la réforme de la fiscalité professionnelle de 2011, la taxe foncière sur les propriétés bâties est le seul impôt sur lequel le conseil départemental peut intervenir. Pour la dixième année consécutive, son taux reste inchangé, toujours fixé à 7,08 %. Il demeure toujours le plus bas en France pour un Département. « Nous ne savons pas si nous aurons encore la main sur cette taxe foncière l’année prochaine car l’État ne cesse de mettre des charges supplémentaires sur nos épaules. Les excédents que nous dégageons nous permettent aussi de préserver notre avenir », prévient Patrick Devedjian. En outre, cette taxe devrait rapporter 1,9 % de plus qu’en 2018 avec un produit de 330 millions d’euros. 

M.L.B.

Cadre de vie

Agir pour la compensation environnementale

Les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ont créé il y a un an le groupement d’intérêt public Biodif. L’enjeu est l’absence de perte nette de biodiversité.

 

Associé à l’élaboration des documents d’urbanisme, de programmes et de projets, Biodif conseille les collectivités et les maîtres d’ouvrage publics ou privés pour éviter et réduire les impacts des aménagements sur la biodiversité et les milieux naturels sur le territoire de l’Île-de-France.

Quand l’évitement ou la réduction des impacts ne sont pas suffisants, la loi Biodiversité du 8 août 2016 impose leur compensation par la restauration d’autres milieux naturels. Le Gip Biodif réalise aujourd’hui des compensations environnementales à la demande pour les maîtres d’ouvrage de projets d’infrastructures de transport, équipements, aménagements urbains… En 2019, cela concerne la restauration écologique de soixante-dix hectares d’espaces naturels, sur dix sites dont le groupement assure la gestion pendant trente ans.

En parallèle, Biodif met en œuvre une offre de compensation, car la loi autorise la réalisation, par anticipation, de travaux de restauration écologique de sites naturels de compensation (SNC). Des unités de compensation sont ensuite proposées aux aménageurs. Pour exemple, un dossier de labellisation du premier SNC de six hectares à Montesson sera soumis au ministère de la Transition écologique et solidaire avant l’été. D’autres sites seront proposés fin 2019. n

V.R.

www.hauts-de-seine.fr
rubrique Cadre de vie.

Numérique

Bataille de robots au collège

Avant la fête interdépartementale du numérique le 4 juin, une centaine d’élèves se sont affrontés sur l’île de  Monsieur, à Sèvres, lors d’un concours de robotique.

Pendant une matinée, les collégiens ont dû user de leur imagination, technique et logique pour relever les défis imposés et programmer leur robot afin qu’il puisse sortir des palets de la piste. « Tout ne se passera pas comme prévu », prévient Victor Larrezet. Cet étudiant de l’ESILV – une école d’ingénieurs située à Paris La Défense – était l’un des arbitres des passages des collégiens. De petits bugs en grands trous noirs, les robots n’auront pas toujours fait ce qu’on leur demande. Mais qu’importe pour Inès et Marie-Alix. « Nous sommes là pour apprendre de nos erreurs », estiment les deux élèves d’Émile-Verhaeren à Saint-Cloud.

Déjà organisé dans les Yvelines, ce concours est une première dans les Hauts-de-Seine. Il s’inscrit dans le cadre de l’ENC, l’Environnement numérique des collèges, qui initie les collégiens aux usages du numérique. En amont, les élèves des dix-sept collèges ont travaillé les bases de la programmation. « Il est essentiel de former la jeune génération à cette technologie et la robotique est une porte d’entrée concrète pour susciter des vocations », insiste Nathalie Léandri, vice-présidente chargée des affaires et des constructions scolaires. Trois prix ont été décernés : celui de la communication pour le collège des Petits-Ponts de Clamart, celui de la rapidité à Romain-Rolland du Plessis-Robinson et celui du design à Henri-Georges-Adam d’Antony. L’une de ces équipes sera conviée à la fête interdépartementale du numérique, le 4 juin au Domaine départemental du Haras de Jardy, à Marnes-la-Coquette.

Mélanie Le Beller

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