Posté dans Tribunes libres

Une année d’entraide au quotidien

Au quotidien, le Département contribue à l’aménagement de son territoire, à son développement économique, social, sanitaire, culturel, à la lutte contre les discriminations, à la protection de l’environnement, à l’utilisation rationnelle de l’énergie et à l’amélioration du cadre de vie des Alto-Séquanais.
Nous, élu(e)s des Hauts-de-Seine, avons approuvé, le 11 décembre dernier, le rapport – pour l’année 2019 – concernant la situation de notre territoire en matière de développement durable. Les conclusions n’admettent aucune honte sur nos priorités : nous avons un environnement sain, un territoire solidaire, un territoire dynamique et attractif et enfin une administration innovante et responsable.

Les actions engagées par le Département en 2019 sont nombreuses et ont permis notamment la création d’un nouveau pôle social départemental à Châtillon (inauguré le 26 septembre 2019) ; la poursuite du dispositif Bus Santé Femmes mené par l’Institut des Hauts-de-Seine ; la création d’ActivitY’, premier groupe d’intérêt public interdépartemental de l’insertion en France ; l’intégration de robots de téléprésence dans les collèges pour aider les élèves porteurs de handicaps ou encore la mise en service du tramway T1 à Asnières-sur-Seine (inauguré en octobre 2019). Aussi, ce rapport permet également de souligner la qualité de certains dispositifs déjà mis en place et qui perdurent aujourd’hui dans un contexte difficile lié à la crise de la Covid-19.

En 2011, nous lancions une démarche de contractualisation avec les villes. En 2020, les trente-six communes sont couvertes par ces contrats. Le dispositif a fait la preuve de son efficacité, nous avons donc voté le 11 décembre trois mesures qui viennent renforcer l’appui financier que nous apportons aux communes.

La première disposition vise à faire évoluer, en fonction de l’inflation constatée annuellement, les enveloppes de fonctionnement inscrites dans les contrats de développement. La deuxième concerne la prise en compte, dans le calcul des enveloppes de fonctionnement, de l’ouverture de nouvelles structures d’accueil de la petite enfance. Enfin, la troisième a pour objet d’assurer une meilleure prise en considération des projets d’investissement s’inscrivant dans une démarche forte de développement durable, de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.

Le Département reste donc plus que jamais le partenaire privilégié des villes de son territoire !

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Photo : CD92/Olivier Ravoire

Un lien sans cesse renforcé entre notre Département et nos villes

Est-il nécessaire de rappeler l’importance du couple Département-ville ?

La crise actuelle nous a donné encore une fois la preuve de l’efficacité de ce tandem avec un Département qui a été aux côtés de nos communes dès le début de celle-ci.

Nous avons immédiatement débloqué une aide d’urgence de 12 MÄ pour permettre à ces dernières de poursuivre leurs actions auprès des populations notamment des plus fragiles. Pour faciliter la réussite du déconfinement du mois de mai, nous avons doté de masques grand public chacun des habitants de notre territoire. Nous avons soutenu nos commerces, nos artisans, nos entreprises afin de protéger notre tissu économique car il y allait de l’emploi de centaines de nos habitants. Ce sont 87 MÄ au total qui ont ainsi été débloqués depuis le début de cette crise.

On le voit, dans cette crise le couple Département-ville a su être réactif et innovant comme il sait le faire afin de répondre au mieux au défi lancé par la Covid-19.

Si le binôme a pu réagir avec efficacité, c’est parce que depuis de nombreuses années nous avons tissé des liens privilégiés de partenariat et de confiance.

Ce lien, nous le confirmons au travers notamment des contrats de développement signés maintenant avec toutes nos villes. Ces contrats répondent à un triple objectif : être plus lisibles, plus efficaces, plus transparents. Nos villes peuvent ainsi au travers des subventions de fonctionnement soutenir les lieux d’accueil des jeunes enfants, les assistants maternels et infantiles, les actions en faveur de nos aînés ou encore les activités culturelles ou sportives. Elles peuvent également mettre en œuvre des projets d’investissement de plus grande envergure pour répondre aux besoins de leur population. Pour encore mieux nous adapter à l’évolution de notre société et aux attentes de nos concitoyens, nous venons de voter lors de notre séance de décembre la valorisation de ces subventions d’investissement lorsque les projets répondent au défi de l’écologie.

Autant d’exemples que l’on pourrait multiplier et qui démontrent que le Département est un échelon essentiel de notre démocratie, de par sa proximité et de par sa capacité à sans cesse évoluer,  à se remettre en question, à être réactif.

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Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

2021 : une nouvelle ère pour le département

L’année 2020 a été très très dure.

Nos attentes pour 2021 sont grandes.

Si nous espérons toutes et tous sortir enfin de cette crise sanitaire, il sera nécessaire aussi d’en tirer quelques leçons.

Cette crise a été révélatrice des dégâts produits par les politiques libérales menées depuis des années en Europe et dans notre pays.

Elle a aussi, dans notre département, mis en évidence l’impact douloureux de la réduction des dépenses sociales, de solidarité et de santé.

Devant l’urgence de la situation des mesures ont été prises par le conseil départemental, nous les avons soutenues.

Certaines, comme la revalorisation de l’aide au fonctionnement des crèches, que nous demandons depuis 16 ans, marquent une sensible évolution face aux exigences du moment.

Mais notre collectivité, une des plus riches de France, a les moyens de faire beaucoup plus et mieux !

C’est ce que notre groupe a proposé durant tout ce mandat qui s’achève en juin.

Ce sont les mesures que nous avons encore demandées en décembre pour répondre aux urgences du moment.

Des mesures pour la tarification sociale de la restauration scolaire des collégiens, la situation locative de nombreuses familles, l’aide aux associations caritatives pour répondre aux demandes qui explosent, le soutien aux personnes âgées dont la crise sanitaire a mis en lumière la situation de vulnérabilité.

Face au refus de la majorité départementale nous continuerons d’agir avec les habitant-e-s, les associations, les salarié-e-s, pour une autre politique répondant à leurs besoins et leurs attentes à l’exemple des actions menées dans le domaine des transports ou de la petite enfance.

Inlassablement notre groupe agira en 2021 pour être entendu.

Vous pouvez toujours compter sur notre détermination, notre combativité pour que les Hauts-de-Seine deviennent un département social, solidaire, féministe et citoyen.

Il est urgent d’ouvrir une nouvelle ère pour notre collectivité.

Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

Pour un territoire 100 % cyclable

Le vélo constitue une solution précieuse pour améliorer les conditions de mobilité des Alto-Séquanais. C’est un moyen de transport écologique et économique, particulièrement efficace et pertinent dans les territoires urbanisés et denses, que cela soit pour des courts déplacements du quotidien mais aussi pour parcourir des distances plus importantes. Il peut aussi constituer un puissant levier de désaturation du réseau des transports en commun et du trafic automobile aux heures de pointe.

Alors qu’il ne représentait qu’à peine 2 % des déplacements en Île-de-France en 2018, le vélo s’est imposé comme le mode de déplacement du déconfinement. La fréquentation en très forte hausse de certains axes cyclables en est l’illustration la plus évidente, la part du vélo sur la chaussée ayant à de nombreux endroits doublé voire quintuplé. Pendant et après le premier confinement, le Département a procédé au déploiement d’un certain nombre de pistes provisoires sur les axes routiers avec un tracé proche de celui des grandes lignes des transports en commun.

Cet effort doit aujourd’hui être pérennisé dans le cadre d’une stratégie vélo faisant des Hauts-de-Seine un territoire 100 % cyclable sur la voirie départementale avec des conditions optimales de sécurité et de confort. Il doit aussi s’inscrire dans une intermodalité repensée vers les futures gares du Grand Paris Express et celles du réseau ferré de transport en commun existant (métro, train) et s’accompagner du développement du stationnement vélo sur voirie, en partenariat avec les communes et les intercommunalités.

Notre département a besoin d’un réseau d’aménagements cyclables complet permettant un maillage structuré entre ses différents territoires. Il doit favoriser le développement d’une « culture vélo » au sein de la population (notamment les collégiens) en apportant un soutien au tissu associatif du territoire dont l’engagement contribue à promouvoir le développement de l’usage du vélo.

Ce territoire 100 % cyclable, c’est celui que nous espérons pour le bien-être de tous les Alto-Séquanais ; il est indispensable pour répondre l’ampleur de la crise climatique et environnementale.

Les conseillers départementaux socialistes vous souhaitent à toutes et à tous une nouvelle année sereine et fraternelle.

Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

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