Posté dans Les échos
TOURISME

" Construire une destination forte"

Photo : CD92/Julia Brechler

 

Questions à David-Xavier Weïss, conseiller départemental délégué au tourisme.

Quels sont les principaux atouts de la « Destination Hauts-de-Seine » ?
Nous avons à construire une destination forte, différente et lisible. Avec plus de quatre millions de touristes, soit près de 9 % de l’activité régionale, les Hauts-de-Seine proposent une offre d’hébergement diversifiée, un patrimoine naturel remarquable – château de la Malmaison, Domaine de Sceaux, Domaine de Saint-Cloud, forêts domaniales -, une forte densité de sites culturels – musée Albert-Kahn, Chateaubriand, Jardin des métiers d’art et du design -, de grands équipements – La Seine Musicale, Paris La Défense Arena, théâtres labellisés -, un tissu économique fort et un art de vivre. Le label Artisan du tourisme, pour son édition 2022, a ainsi été remis à 93 artisans. Pour les visiteurs à la recherche d’expériences participatives, la rencontre avec des artisans répond à ces nouvelles attentes. Enfin, la mise en valeur de l’axe Seine constitue un atout important de développement.

Le Département a opté pour une démarche collaborative pour se doter de sa nouvelle stratégie touristique. Quels sont les objectifs ?
Des entretiens se sont déroulés en février dernier et une enquête en ligne a été organisée auprès des élus locaux, des professionnels du tourisme et des habitants. Nous voulons impulser un nouvel élan, à travers la consolidation des acquis et le renforcement de l’attractivité du territoire, mais aussi avec de nouvelles pistes en adéquation avec les enjeux sociétaux de développement durable et l’accueil des Jeux de Paris 2024. 

L.D.S.
www.hauts-de-seine.fr

TOURISME

"LARGUEZ LES AMARES !" DES CROISIÈRES INÉDITES SUR LA SEINE

Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

 

Dans le cadre d’un partenariat avec #ExploreParis, le Département propose des croisières fluviales et des balades guidées.

Impressionniste, nature ou nocturne, c’est la Seine la destination phare cet été. Du 1er juin au 31 août, des croisières inédites sont au programme pour naviguer jusqu’à Sèvres, faire escale sur l’île Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux, ou passer une journée insolite à Asnières ou à Rueil-Malmaison. Faire des Hauts-de-Seine la principale destination de proximité des Franciliens, c’est l’objectif du Département qui a renouvelé son adhésion au contrat de destination « Paris Ville augmentée ». Les grands axes de cette politique touristique répondent à la fois à des enjeux de développement durable et à l’engouement pour de nouvelles pratiques, notamment le tourisme fluvial et les mobilités douces. 

L.D.S.
Réservations sur destination.hauts-de-seine.fr/des-croisieres-sur-la-seine.html et exploreparis.com/fr/760_larguez-les-amarres

LOGEMENT

DES AIDES RENFORCÉES POUR L’HABITAT PRIVÉ

Le nouveau règlement départemental en faveur de l’habitat privé entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Avec l’évolution des plafonds de ressources, les catégories moyennes auront désormais accès aux aides tandis que la liste des travaux éligibles est élargie.

Plus de 70 % des logements alto-séquanais appartiennent au parc privé, c’est dire l’enjeu que représente leur adaptation. « Notre politique du logement ne saurait être limitée au seul logement social, souligne Georges Siffredi. Avec ce nouveau règlement, nous avons simplifié les procédures et relevé les plafonds de ressources permettant d’être éligible à notre dispositif, de manière à mieux accompagner les ménages modestes, les catégories moyennes et les familles. » Une première aide « socle » est destinée aux travaux individuels d’amélioration et d’adaptation du logement ainsi qu’à la lutte contre l’habitat indigne. Les montants accordés – de 15 % à 60% du coût des travaux – varient en fonction des revenus du ménage, pour un coût plafonné à 7 000 € – 10 000 € en cas d’insalubrité. La liste des travaux éligibles est par ailleurs élargie aux aménagements contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique – création d’un local vélo, lutte contre l’imperméabilisation des sols et végétalisation …

Cinq bonus répondant aux objectifs prioritaires du Département viendront majorer ce socle, le cas échéant : un bonus « social » dans la limite de 3 000 € pour les ménages les plus modestes ; un bonus « famille » de 500 € pour les ménages de trois enfants et plus à charge, ainsi que pour ceux ayant au moins un enfant porteur de handicap ; un bonus « adaptation » de 1 000 Ä pour le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées – bénéficiaires de l’Apa domicile, plus de 80 ans ou personnes pouvant justifier d’un handicap supérieur à 50 %… – ou encore un bonus « énergétique » de 1 000 € pour les projets permettant un saut de deux étiquettes énergétiques du logement. Enfin un bonus « lutte contre l’habitat indigne », complémentaire des aides de l’Anah, sera destiné aux copropriétés. Avec ce nouveau règlement, les moyens déployés par le Département en faveur de l’habitat privé devraient augmenter significativement, passant de 720 000 € actuellement à 4,5 M€ d’ici quatre ans

Pauline Vinatier

 
SOLIDARITÉ

LE LOGEMENT SOCIAL S’OUVRE AU HANDICAP

Photo : CD92/Julia Brechler

 

À Boulogne-Billancourt, la pension de famille Le Cap permet à de jeunes adultes en situation de handicap de mener une vie plus autonome avec des étudiants pour voisins et accompagnés de bénévoles.

Il aura fallu neuf ans et la détermination de cinq familles, réunies au sein de l’association Toit et Vie, pour que la résidence Le Cap accueille ses premiers résidents, de jeunes adultes souffrant de troubles du spectre autistique (TSA) ou de handicap mental. « Nous souhaitions une solution plus autonome pour nos enfants, qui vivaient soit à la maison soit en foyer d’accueil médicalisé, où la vie pouvait devenir un peu étouffante », explique Anne Bénard, sa présidente. Mais nous ne rentrions dans aucune case. »  C’est en faisant équipe avec Habitat et Humanisme, fédération spécialisée dans l’insertion par le logement, que l’association a pu aboutir à une solution sur mesure. Un ancien foyer de jeunes travailleurs, mis à disposition par le diocèse de Nanterre, abrite dix-huit studios meublés – de 16 à 28 m2 – ainsi que des espaces partagés : quinze pour les jeunes adultes en situation de handicap, accompagnés au quotidien par des « hôtes de maison », et trois réservés à des étudiants qui « assureront une veille et créeront du lien avec les résidents. » Une dizaine de bénévoles les aideront aussi à prendre leur place dans le quartier. Inclusion, mixité sociale… autant de dimensions qui ont valu au projet un soutien départemental de 163 000 euros. « Dans le domaine de l’autonomie comme dans celui des solidarités, un mot d’ordre nous anime : innover pour mieux protéger. En faisant cohabiter les résidents avec des étudiants et des bénévoles, ce projet illustre parfaitement cette ambition », souligne Georges Siffredi. 

P.V.

INSTITUTION

ACTE III À COURBEVOIE

Photo : CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

 

Signé le 16 mai, ce troisième contrat Département/ville prévoit près de onze millions d’euros de subventions pour les projets municipaux.

Le nouveau contrat de développement 2022-2024 prévoit un soutien financier du Département de 10 964 656 , dont 7 M en investissement et 3,96 M€ en fonctionnement. Plusieurs projets municipaux sont concernés, notamment la construction de la piscine des Fauvelles (3,76 MÄ), l’agrandissement du parc de Bécon (1,66 M), la rénovation de l’école Jean-Mermoz (1,1 M) ou l’extension de la vidéo-protection (480 000 ). « Nous avons décidé de revaloriser annuellement les contrats en fonction de l’inflation pour les subventions de fonctionnement, a souligné, le président du Département, Georges Siffredi. Nous allons aussi prendre en charge les nouvelles ouvertures de crèches, marquant notre politique volontariste en faveur de la petite enfance. » Les établissements municipaux d’accueil du jeune enfant vont ainsi recevoir 3,46 M  du Département.

En matière de subventions d’investissement, le Département va également doter davantage les projets innovants en termes de développement durable. « L’augmentation de 110 % de ce contrat de développement pour la ville de Courbevoie est un geste fort du Département », a souligné Jacques Kossowski. Instaurés en 2013 dans le cadre de la politique de soutien du Département aux communes, 102 contrats  ont été formalisés – dont deux en attente de signature – ce qui représente un montant de 592 millions d’euros (381 millions en investissement et 211 en fonctionnement). L’objectif est de permettre d’engager des projets structurants avec la garantie d’une aide financière pérenne. 

Laurence De Schuytter

 

INSTITUTION

ACTE IV À CHÂTILLON

Georges Siffredi et Nadège Azzaz.
Photo : CD92/Olivier Ravoire

 

La création d’une ludo-médiathèque, réunissant la ludothèque et la médiathèque municipale, est le projet phare financé par ce nouveau contrat entre le Département et la ville pour la période 2022-2024.

Et de quatre. C’est le quatrième contrat de développement pour Chatillon et le premier signé par Nadège Azzaz, élue en 2020. Pour la période 2022-2024, le Département apportera plus de 7, 6 millions d’euros de subventions à la commune, soit une hausse de près de 30 % par rapport au contrat triennal précédent. « Quelle que soit la couleur politique de la commune, nous partageons une même ambition : offrir un meilleur cadre de vie et toujours plus de services aux habitants », souligne Georges Siffredi. « Nous avons travaillé main dans la main avec les services du Département pour élaborer ce contrat. Il est un partenaire privilégié des communes», rappelle Nadège Azzaz.

Le Département financera ainsi pas moins de 50 % du projet de ludo-médiathèque, fusion de la ludothèque et de la médiathèque dans de nouveaux locaux en centre-ville, soit 3,2 millions d’euros. L’ambition de la ville est une livraison dès la fin 2023. Autres projets financés, la requalification du stade municipal, l’extension de la vidéo-protection et, enfin, la sécurisation des voiries aux abords des établissements scolaires. Au titre de sa prise en compte des mobilités douces, ce projet bénéficie d’un bonus de 5 %, le Département souhaitant pour cette nouvelle génération de contrats valoriser les projets exemplaires en matière de développement durable. 

Pauline Vinatier

INSTITUTION

LE NOUVEAU VISAGE DU GROUPE SCOLAIRE JEAN-JAURÈS

Photo : CD92/Stephanie Gutierrez-Ortega

 

Cette école de Châtenay-Malabry été reconstruite dans le cadre d’un contrat de développement Département-ville.

Le groupe scolaire refait à neuf est doté de six classes maternelles, neuf élémentaires, deux classes Ulis, un accueil périscolaire, une bibliothèque et d’une salle informatique. Avec son parvis réaménagé, des bâtiments économes en énergie et son parcours pédagogique « biodiversité », il offre aux élèves un cadre d’apprentissage amélioré. Ces travaux de reconstruction ont été financés dans le cadre du contrat de développement Département-ville, signé en 2016, avec un apport départemental de 8,13 M, soit près de la moitié du montant total des travaux, 16,44 M.

« Sans le Département, nous n’aurions pas pu mener ce projet, la ville n’aurait pas eu les moyens de le réaliser seule, a rappelé le maire, Carl Segaud. Tous nos grands projets sont accompagnés par le Département : à chaque fois qu’il y a des investissements lourds, cette participation est déterminante. »

À Châtenay-Malabry, les trois contrats de développement Département-ville qui se sont succédé depuis 2013, ont permis de financer de nombreux équipements municipaux : la crèche des Mouillebœufs, le relais d’assistantes maternelles et parentales, la création de Cap Jeunes et du Pavillon des Arts et du Patrimoine, le Comité de Jumelage, le gymnase Jules-Verne ou la rénovation du Pavillon Colbert, un bâtiment classé. Au total, le Département a versé à la ville 25 M en investissements et 8 M en fonctionnement. 

L.D.S.

LE 100E CONTRAT SIGNÉ À SCEAUX

Georges Siffredi et Philippe Laurent.
Photo : CD92/Olivier Ravoire

 

Ce contrat de développement qui couvre la période 2022-2024 a été signé le 2 juin avec à la clef un soutien financier de 4,66 M€ pour la commune.

C’est le troisième contrat que nous signons, la formule a fait ses preuves, s’est félicité Philippe Laurent, le maire de Sceaux. Le premier contrat nous a permis de financer deux structures de multi-accueil et le complexe sportif des Blagis ;  le deuxième, la rénovation de l’église Saint-Jean-Baptiste ainsi que des travaux de voirie. » Ce troisième contrat de développement 2022-2024 alloue à la ville de Sceaux 4 660 794 , soit 3 485 500 en investissement – avec 1,93 M pour la construction de la crèche Houdan, 808 000 Ä pour l’extension de la halle Blagis, 750 000 pour la requalification de la place du Général-de-Gaulle -, et 1 175 294 en fonctionnement. « C’est un plaisir pour moi d’être là pour signer ce 100e contrat de développement, a souligné Georges Siffredi. L’essentiel est de continuer à accompagner les communes, dans cette complémentarité du couple ville/Département, pour favoriser le bien-être des citoyens. » 

L.D.S.

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