Posté dans Les échos
Éducation

Des ordinateurs pour les collégiens

Photo : CD92/Willy Labre

 

Quatre cents ordinateurs reconditionnés ont été distribués dans dix collèges de l’éducation prioritaire des Hauts-de-Seine.

Du fait de la crise sanitaire, le numérique est devenu incontournable pour assurer la continuité pédagogique. Au mois de janvier, le Département a ainsi identifié, en concertation avec les services départementaux de l’Éducation nationale et les collèges, les foyers défavorisés à équiper en priorité. Ceux-ci ont reçu des équipements numériques recyclés, soit en tout quatre cents ordinateurs dans dix collèges de l’éducation prioritaire. Ces appareils s’ajoutent à ceux mis à la disposition des collèges en décembre pour des prêts aux élèves.

Depuis le début de la crise sanitaire, le Département a fourni des ordinateurs aux enseignants et élèves afin d’assurer la continuité pédagogique. Près de 4 000 professeurs ont obtenu un ultra-portable afin qu’ils puissent travailler à distance avec leurs classes. Près de 2 600 élèves ont été équipés de tablettes numériques, dont tous les élèves en situation de handicap des Ulis (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) et 2 000 ultra-portables initialement destinés aux usages en collèges ont été prêtés aux familles. Enfin une trentaine d’ordinateurs recyclés disponibles ont été offerts à des familles non-équipées.

L’Aide sociale à l’enfance a elle aussi été prise en charge puisque 600 enfants se sont vus prêter des tablettes grâce au syndicat mixte Seine-et-Yvelines Numérique, l’opérateur interdépartemental des Yvelines et des Hauts-de-Seine. 

M.L.B.
www.hauts-de-seine.fr

Loisirs

Promenade de santé aux Chanteraines

Photo : CD92/Willy Labre

 

Parmi les nouveaux aménagements dont bénéficie le parc départemental, un parcours « santé nature » adapté à de nombreuses pratiques sportives et de détente.

Avec pas moins de trente-trois agrès, le nouveau parcours est à l’échelle de ce parc de quatre-vingt sept hectares, fréquenté par les familles, les jeunes et plus largement par tous ceux en quête de bien-être. Il est accessible à tous à partir de quatorze ans, y compris aux personnes à mobilité réduite. « C’est un parcours sportif mais surtout un parcours santé nature, c’est d’ailleurs ainsi que nous l’avons nommé, car il s’adresse à tous les usagers. Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les niveaux », souligne Florence Pougheon-Pultier, de la direction des parcs, des paysages et de l’environnement. De moins d’un kilomètre à dix kilomètres, la palette d’itinéraires est large et les installations se prêtent à des pratiques variées : un dispositif interactif par QR Code permet de se repérer sur l’ensemble du parcours et de mettre à jour les exercices depuis son smartphone.

Nouvelles allées

Autres nouveautés à découvrir, les abords de l’étang des Hautes-Bornes, repensés, ainsi que les nouvelles allées et placettes dans le secteur des Tilliers, adaptées à toutes les circulations et longées par des noues végétalisées. En adéquation avec les principes de l’économie circulaire, pendant deux ans ce chantier aura mis l’accent sur la préservation de la ressource en eau et le réemploi des matériaux. C’est ainsi que 100 % du béton des anciennes allées a été recyclé et réintégré en partie dans les nouvelles, générant des économies conséquentes. Autour de l’aire de stockage des matériaux restants est envisagée une exposition sur cette démarche innovante. En attendant, sont déjà proposées au public une quinzaine de photographies pour découvrir le parc sous différentes facettes. 

P.V.

Institution

78-92 : continuer à faire « plus et mieux »

L’établissement public interdépartemental a adopté son budget le 26 janvier à La Seine Musicale. Photo : CD92/Olivier Ravoire

 

Depuis cinq ans, l’établissement public interdépartemental 78-92 mène des politiques mutualisées. Objectif : réaliser des économies d’échelle.

Dans la continuité de 2020, le budget de l’établissement public interdépartemental Yvelines-Hauts-de-Seine (EPI 78-92), présidé par Georges Siffredi, atteint 16,3 millions d’euros autour des trois grandes compétences d’intérêt interdépartemental :  l’entretien et l’exploitation de la voirie, l’adoption et l’archéologie. Les Hauts-de-Seine contribuent à hauteur de 8,5 millions. « Sans déployer davantage de moyens, nous faisons des économies qui nous permettent de faire plus et mieux au service de nos concitoyens, a rappelé Pierre Bédier, président du Département des Yvelines le 26 janvier devant les élus réunis à La Seine Musicale. Cet argent pourra être réinvesti dans d’autres politiques et pour passer le cap de la crise économique et sociale. » A hauteur de 15 millions d’euros, l’entretien et l’exploitation des quelque 2 000 kilomètres de routes reste le poste de dépenses principal. Le service commun d’adoption, plus important de France, s’est vu octroyer 177 000 euros. Vient enfin le service archéologique interdépartemental (SAI 78-92) à hauteur de 1,5 million d’euros, qui poursuivra ses fouilles sur le futur campus du PSG à Poissy et doit mener quatre diagnostics en amont de projets d’aménagement. Sa participation à un projet de recherche sur le patrimoine archéologique de la région du Tavouch, en Arménie, est renouvelée.

P.V.

Institution

Des contrats « 3e génération »

Les aides aux communes du Département valoriseront désormais l’exemplarité environnementale et intégreront l’ouverture de nouvelles structures d’accueil de la petite enfance.

Près de dix ans après leur lancement, les contrats de développement Département/ville « ont fait la preuve de leur efficacité pour soutenir l’ensemble des communes dans leurs projets et leur donner une meilleure visibilité dans leurs programmations budgétaires », souligne le président du Département, Georges Siffredi. L’assemblée départementale a cependant ajusté ce dispositif avec « trois améliorations ». En fonctionnement, l’enveloppe accordée prendra désormais en compte de l’inflation mais aussi, deuxième changement, l’ouverture de nouveaux établissements d’accueil des jeunes enfants.  Enfin l’objectif est de valoriser, au travers d’une grille d’analyse spécifique, « l’exemplarité des communes pour le développement durable et la protection de l’environnement, notamment lorsqu’elles s’engagent au-delà de leurs obligations réglementaires dans des opérations d’investissement ». Depuis le lancement de ces contrats d’une durée de trois ans, qui se substituent à des aides auparavant multiples et éclatées, toutes les communes ont souscrit au dispositif. 

P.V.
hauts-de-seine.fr

Culture

Jean-Louis Cabanès et Pierre Dufief, prix Chateaubriand

Les deux auteurs, professeurs à l’université Paris-Nanterre, sont distingués pour leur ouvrage Les frères Goncourt (Fayard), une biographie des deux frères écrivains, critiques et collectionneurs.

Cette double biographie ressuscite un demi-siècle de vie littéraire et artistique où l’on croise Gautier et Flaubert et où l’on côtoie Renan, Taine, Berthelot, Daudet, Zola. En plus du buste en bronze de Chateaubriand qui leur sera remis lors d’une cérémonie à l’Institut de France, ils remportent les 8 000 Ä alloués au lauréat.

Le Prix Chateaubriand, fondé par le Département en 1987, récompense chaque année une œuvre de recherche historique ou d’histoire littéraire qui porte sur la période à laquelle a vécu Chateaubriand (soit, au sens large, de la fin du siècle des Lumières jusqu’au XIXe siècle) ou sur l’un des thèmes abordés dans ses œuvres.

Au tour des collégiens

Après les adultes, place aux collégiens. Trois classes des Hauts-de-Seine se sont mises au travail pour décerner le prix Chateaubriand des collégiens des Hauts-de-Seine dans le cadre du dispositif départemental Chemins des arts. Pour les accompagner, ils auront une marraine en la personne de l’historienne et romancière Sylvie Yvert. Deux ouvrages jeune public ont été sélectionnés : Julia, fille de César, Journal d’une jeune Romaine de Viviane Koening et Derrière toi, tome 1 : La malédiction des 33 d’Évelyne Brisou-Pellen. Les élèves les liront puis voteront pour leur préféré en mai avant de proclamer et décerner le prix de 1 000 Ä en juin. Puis les collégiens pourront rencontrer le lauréat lors d’une visite à la Maison de Chateaubriand et de son parc.

M.L.B.

Patrimoine

L’art contemporain où vous ne l’attendez pas

Photo : Golnaz Payani

 

Toucher les publics les plus éloignés de l’offre culturelle : c’est l’ambition « d’1 mois, 1 œuvre », nouveau dispositif qui investit dès ce printemps trois lieux publics.

De la peinture au dessin en passant par la photo et la vidéo, quinze œuvres constituent le fonds départemental d’art contemporain. Une collection qui s’enrichit depuis 2015 à la faveur d’achats effectués au salon de Montrouge, dont l’acquisition systématique du prix départemental. Dès ce printemps, ce fonds deviendra le réservoir du nouveau dispositif  « 1 mois, 1 œuvre ». Objectif : amener l’art contemporain dans des espaces inédits, comme les structures sociales, médico-sociales les collèges, les Ehpad, les lieux d’insertion et toucher ainsi de nouveaux publics, en particulier ceux qui n’ont pas l’habitude de se déplacer dans les musées.

Pour cette première édition, en raison du contexte sanitaire, et pour un maximum de visibilité, les œuvres seront exposées plus d’un mois. Jusqu’au 30 avril, sur le mur de la salle d’attente du service social territorial de Colombes, sera projeté Mille et une Nuits de Golnâz Pâyâni. Du 22 mars au 20 juin, les usagers du pôle social de Châtenay-Malabry découvriront La Vigne et Le Récamier de la photographe Véronique Ellena. Enfin du 1er avril au 30 juin, dans le hall du collège Edouard Manet de Villeneuve-la-Garenne sera diffusé sur grand écran udrivinmecraz (Tu me rends fou) de Kenny Dunkan. À proximité de l’installation, un espace d’expression sera réservé aux élèves. Dans chaque lieu, l’exposition sera accompagnée, sous réserve des conditions sanitaires, d’une médiation adaptée, par l’artiste, par des médiateurs professionnels ou par le personnel de la structure d’accueil, ce qui donnera au projet une dimension participative. 

P.V.
www.hauts-de-seine.fr

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