Le troisième et dernier tronçon de la RD914 est entré en travaux pour quatre ans tandis que le premier tronçon doit être livré à la fin d’année. Ces travaux visent à transformer cette voie rapide en boulevard urbain ouvert à toutes les mobilités.

Le Département a fait de la transformation de cet axe majeur, lien entre l’avenue François-Arago à Nanterre et le boulevard Circulaire Patrick-Devedjian, une question d’attractivité. « Le secteur a vu ces dernières années l’arrivée de nouveaux usages, avec l’implantation de la Paris La Défense Arena, la nouvelle gare RER, de logements et d’entreprises. Le Département accompagne ces changements en transformant l’espace public pour accueillir toutes les mobilités », explique Charles Chemama à la direction des Mobilités. D’abord voie rapide, cet axe doit évoluer en boulevard urbain apaisé et plus vert. Entre le pont Célestin-Hebert et l’avenue François-Arago, ce nouveau tronçon de 450 mètres déclinera ces objectifs : mise à double sens, nouvelles continuités cyclables en lien avec le plan vélo départemental, trottoirs plus confortables, nouveaux espaces verts et plantations…  La réalisation d’un giratoire entre le boulevard de La Défense et l’avenue François-Arago, peu avant l’insertion vers l’A86, entraînera par ailleurs la suppression des voies sous le pont. Lancés cet été, les travaux prévus pour quatre ans ont été phasés de façon à affecter le moins possible les usagers. De son côté, le premier tronçon, entre le pont Aimé-Césaire et le boulevard Circulaire, sera livré en fin d’année, venant compléter le tronçon central en service depuis deux ans. 

P.V.
hauts-de-seine.fr

Pierre-Christophe Baguet, aux côtés du sous-préfet Benoît Trévisani et d’Antoine Berbain, directeur général délégué de Haropa Port.

Photo :CD92/Willy Labre 

Dix-huit mois de travaux ont adapté cette zone portuaire, née au XX^e siècle, aux nouveaux besoins touristiques et de flânerie, en en faisant la première escale de passagers de Boulogne-Billancourt.

Visible depuis la rive opposée, depuis l’Île de Monsieur, le Port Legrand affiche son nouveau visage, au fil de l’eau. Son inauguration, le 12 juillet dernier, a donné un aperçu des trois espaces qui vont peu à peu s’enrichir d’activités et structurer sa nouvelle identité. Outre un « quai à usage partagé », alloué au transit de marchandises, une agréable promenade pavée permet déjà aux Boulonnais de se réapproprier à l’envi ces bords de Seine, jalonnés de pavillons lambrissés, voués à l’accueil d’activités économiques : restaurant avec terrasse (ouverture mi-2024), magasin d’accastillage, service de livraison du dernier kilomètre…

« Une escale à passager permet aussi d’envisager des croisières déjeuners, une simple promenade sur les Bateaux Parisiens ou un trajet en bateau-bus », précise Antoine Berbain, directeur général délégué de Haropa Port, maître d’ouvrage du chantier qui a duré dix-huit mois. Jusqu’au 30 septembre, une navette expérimentale, financée par le Département, y fait étape entre Issy-les-Moulineaux et Sèvres. À l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, une croisière commentée et gratuite sera aussi proposée. « Cette réhabilitation s’inscrit dans la Stratégie Nature départementale qui vise à rendre les berges accessibles à tous, explique Pierre-Christophe Baguet, premier vice-président du Département et maire de Boulogne. Les Hauts-de-Seine ont contribué à hauteur de 1,4 M⇔ à ce projet et devraient épauler la ville dans l’aménagement, au nord, d’une Maison du Fleuve et du Nautisme ». L’ouverture est prévue en 2024. 

N.G.
hauts-de-seine.fr