Posté dans Tribunes libres

Contrats de développement, un outil au service de nos villes

Le Département des Hauts-de-Seine a toujours été un acteur majeur de la vie locale en soutenant les communes bien au-delà de ses compétences obligatoires. Ce positionnement s’explique d’une part par sa place dans l’organisation territoriale et d’autre part par les choix politiques que nous avons faits. Car le conseil départemental est composé d’élus issus du terrain, ce qui le rend particulièrement attentif aux enjeux locaux. L’effort financier du Département ne s’arrête pas à quelques communes. Toutes, les trente-six du territoire, bénéficient du dispositif de contractualisation et certaines préparent même un troisième contrat consécutif. Le succès est incontestable et le binôme Département/Ville répond à un réel besoin de partenariat, d’efficacité et de souplesse. Avant l’entrée en vigueur des contrats de développement, les villes devaient déposer une demande de subvention pour chaque action, pour chaque projet ; et il en était de même pour les associations locales. À présent, le contrat globalise sur trois ans toutes les demandes, ce qui allège considérablement les formalités aussi bien pour les services communaux que départementaux. L’objectif recherché, et qui, aujourd’hui fonctionne, a été de simplifier les démarches, rationaliser les procédures et renforcer l’efficacité de l’action publique. En six ans, nous passons de près de 2 000 demandes de subventions déposées hors contrat de développement à 800 dossiers. Il ne faut donc pas s’arrêter en si bon chemin. Pour les contrats de développement 2019-2021, vingt-sept sont arrivés à terme le 31 décembre 2018 : vingt ont été renouvelés ou sont arbitrés en vue de leur renouvellement, deux sont prêts et cinq sont en cours. Par ailleurs, les contrats des villes de Bourg-la-Reine, Levallois et Suresnes arrivent à échéance le 31 décembre 2019 et six nouveaux contrats – Puteaux, Vaucresson, Montrouge, Nanterre, Garches et Villeneuve-la-Garenne – sont en cours pour la période 2021-2023. Aujourd’hui, les engagements pris par le Département en faveur des villes au titre de ce dispositif s’élèvent au total à 391 M d’euros dont 241 M d’euros en investissement et 150 M d’euros en fonctionnement. Pour exemple, le Département investit dans les infrastructures sportives (piscines, gymnases, terrains de football), les établissements culturels (maison des arts, cinéma, bibliothèque), les équipements scolaires ou relatifs à l’accueil de la petite enfance. Le Département des Hauts-de-Seine met tout en œuvre pour répondre aux besoins de ses habitants et améliorer leur cadre de vie.

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Photo : © DR

Le Département innove pour la rentrée 2019

L’action du Département des Hauts-de-Seine en matière d’éducation se caractérise par l’excellence. Celle-ci se traduit par le budget important que nous consacrons aux collèges publics et privés. En 2019, ce sont plus de 150 millions d’euros qui sont alloués à ce secteur afin que les 75 605 élèves de notre Département aient toutes les chances de réussir leur scolarité. En moyenne, ce sont 2 100 euros qui sont mobilisés par collégien. 

Le Département porte aussi une attention particulière à l’état des collèges. Lors de cette rentrée, les collégiens de Rueil-Malmaison inaugureront leur nouveau collège Marcel-Pagnol. D’autres programmes de rénovation ou de reconstruction sont prévus pour les prochaines années, avec notamment le collège Alfred-de-Vigny de Courbevoie, le collège Claude-Nicolas-Ledoux au Plessis-Robinson ou encore le collège Pierre-Brossolette à Châtenay-Malabry. Nous mettons aussi tout en œuvre afin que nos établissements soient en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Entre 2016 et 2018, 28  collèges ont été rendus totalement accessibles et trois de plus le seront en 2019.

En plus de permettre l’accès aux restaurants scolaires, le Pass+ Hauts-de-Seine s’enrichit d’une offre culturelle et sportive plus étoffée. En effet, 48 nouveaux organismes se sont affiliés au dispositif, portant le nombre total à 1 218. Ce dernier accompagne le collégien tout au long de sa scolarité dans l’établissement, il fédère ainsi l’ensemble de l’offre numérique éducative du Département envers les familles.

Enfin, depuis 2019, le Département a déployé dans ses services un nouveau moteur de recherche français : Qwant. Soucieux de la protection des données de nos administrés ainsi que des agents, nous avons choisi ce moteur de recherche engagé dans une démarche éthique. Il en sera de même pour les collégiens grâce à la solution Qwant School. Il est en effet primordial pour nous de protéger et de préserver les plus jeunes des contenus violents et pornographiques et ainsi de mettre en avant des contenus éducatifs et spécialisés, des actualités choisies pour les enfants.

Il serait trop long de faire une liste exhaustive des projets ou actions que nous réalisons. Nous avons comme ambition de faire des collèges des Hauts-de-Seine des lieux de réussite et d’épanouissement pour nos jeunes. Nous continuerons à travailler en ce sens pour les prochaines années.

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Photo : CD92/Olivier Ravoire

Pour une politique ambitieuse au profit de la jeunesse

Avec sa loi bien mal nommée « Pour une école de la confiance », le ministre Jean-Michel Blanquer poursuit l’entreprise gouvernementale de démolition du service public de l’Éducation nationale. Avec Parcoursup, c’est la fin du baccalauréat comme diplôme d’accès à l’enseignement supérieur et l’instauration d’une sélection fondée sur des critères sociaux. Les réformes du bac et du lycée poursuivent cet objectif en organisant ce « tri social » de plus en plus tôt. Dans le même temps, l’enseignement professionnel connaît une baisse sans précédent de ses moyens et les lycéens de ces filières voient leurs chances d’accéder à l’enseignement supérieur se réduire sans cesse. L’école de la République devient un instrument de reproduction et d’accroissement des inégalités sociales.

La politique du conseil départemental des Hauts-de-Seine poursuit la même logique. C’est dans les quartiers populaires que l’accès à la cantine scolaire est le plus faible et recule continûment. 

Depuis longtemps, nous demandons, sans succès, une réforme de sa tarification pour ouvrir davantage ce service public aux familles aux revenus les plus modestes. De la même façon, la mobilité est un instrument essentiel de la promotion sociale. Il est donc urgent que notre collectivité prenne à sa charge, comme d’autres Départements de l’Île-de-France, une partie du coût de la carte de transport Imagin’R destinée aux jeunes.

Ce refus de promouvoir des politiques sociales est d’autant plus incompréhensible que le conseil départemental des Hauts-de-Seine taille dans tous les budgets pour accroître sans limite ses excédents budgétaires. En 2018, ils ont atteint le niveau record de 550 millions d’euros auxquels il faut ajouter les 101 millions de la vente de l’ancien hôtel du Département, à Nanterre.

Tous les ans, notre groupe demande une réaffectation de ces sommes en faveur de politiques sociales et d’investissements d’avenir. 

Ainsi, le 8 juillet dernier, nous avons proposé une augmentation conséquente du budget consacré à la rénovation énergétique des collèges. Pour une fois, il semble que nous ayons été entendus : en 2020, ce budget sera porté à 120 millions d’euros. Notre opposition n’est donc pas vaine !

Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

Contre la privatisation d’Aéroports de Paris !

La loi pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) prévoit la privatisation de la société Aéroports de Paris (ADP) qui possède et exploite les principaux aéroports de la région parisienne, dont Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG, dixième aéroport au monde pour le trafic de passagers), Orly et Le Bourget. L’entreprise publique est florissante et est devenue le leader mondial des services publics aéroportuaires.

Cette privatisation des Aéroports de Paris est de fait une ineptie économique et une erreur stratégique.

Protégeons un service public stratégique ! 

ADP, c’est un acteur économique majeur qui représente près de 600 000 emplois directs et indirects soit 2,2% de l’emploi en France et 1,4% du PIB !

ADP, c’est la frontière principale de la France, un lieu de haute sécurité traversé chaque année par près de 100 millions de passagers !

ADP, c’est un domaine foncier de près de 7 000 hectares soit l’équivalent de deux arrondissements parisiens sur lesquels la puissance publique perdra la main en termes d’aménagement du territoire et pour le seul profit des promoteurs immobiliers !

ADP, c’est aussi un outil majeur pour la transition écologique, l’avion étant le transport le plus polluant !

Empêchons un hold-up financier !

Pourquoi vendre une entreprise dont le chiffre d’affaires a augmenté de 70% en dix ans et qui rapportera 185 millions d’euros de dividendes à l’État en 2019 ? La privatisation décidée par le gouvernement coûtera aux finances de l’État, qui se privera durablement de dividendes et devra indemniser les actionnaires en début et en fin de concession.

Ne bradons pas le patrimoine des Français à la puissance privée et ne réitérons pas le scandale de la privatisation des autoroutes !

Participez à une initiative démocratique inédite !

À l’initiative des parlementaires socialistes, 248 sénateurs et députés de tous bords ont lancé la procédure de référendum d’initiative partagée pour faire d’ADP un service public national. 

Pour qu’elle aboutisse il nous faut recueillir le soutien de 4,7 millions de citoyennes et citoyens avant le début mars 2020.

C’est maintenant à vous de transformer l’essai, en soutenant l’initiative sur le site :

www.referendum.interieur.gouv.fr

On compte sur vous.

Bonne rentrée à toutes et tous.

Photo : CD92/Jean-Luc Dolmaire

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