Célébration en images des 25 ans du festival ArtDanThé à la galerie du Théâtre de Vanves. La photographe Agnès Geoffray, dont le travail s’appuie en permanence sur le geste du corps, la matière de l’image et sa mise en scène, y est invitée avec « un ensemble d’œuvres construisant des ponts entre son exploitation/exploration des images photographiques et le champ chorégraphique ». Entrée libre du 10 janvier au 2 avril. 
Photo : © Agnès Geoffray

Il ne reste que quelques jours pour aller visiter cette exposition surprenante et trop discrète organisée à la Maison des Arts de Bagneux dans le cadre des 40 ans de la médiathèque Aragon. Elsa Triolet : les bijoux d’Elsa ouvre jusqu’au 18 janvier un écrin peu connu. Au début des années trente, la compagne de Louis Aragon crée pour subvenir aux besoins du couple des bijoux de mode pour la haute couture. Trente-deux bijoux sont présentés d’une collection qui est aussi une expérience pour celle qui écrira ensuite Colliers et dont on trouve trace dans les vers d’Aragon : « Tu faisais des bijoux pour la ville et le soir / Tout tournait en colliers dans tes mains d’Opéra / Des morceaux de chiffons des morceaux de miroirs / Des colliers beaux comme la gloire… »
Photo : © DR

La Seine Musicale propose au très jeune public une série de Bébé Concerts dans un format adapté de la naissance jusqu’à 5 ans : une demi-heure le week-end à 10 h, avec des comptines pour chanter ensemble. Adrien Perruchon dirige le fameux orchestre Lamoureux, fondé en 1881, dans l’acoustique idéale de l’auditorium Patrick-Devedjian où les mélomanes pourront – une fois n’est pas coutume – babiller, ramper dans les travées et exprimer bruyamment leur joie ! Au programme du dimanche 22 janvier : Entre chien et loup, une découverte des instruments symphoniques sur les facéties et pastiches de Chostakovitch. L’affiche du samedi 18 février annonce des princes et des princesses dans les comédies musicales de Gershwin et Bernstein.
Photo : DR

Artiste pluridisciplinaire, Éric Vassal s’affirme avec Story-Board, du 13 janvier au 26 mars à la Maison des Arts de Châtillon, comme un cinéphile passionné par les liens que peut entretenir le 7^e art avec les autres. En trois séquences qui relèvent autant de l’histoire que du conceptuel. Agnosis, c’est l’espace entre l’image et le langage, symbolisé par quelques mots de dialogue posés sur une image floutée du film. Dagyde picore d’épingles une capture d’écran afin de proprement « mettre en relief » certains éléments de la scène filmée. Quant à la plus récente des séries, Story-board, elle « interroge la notion de temps en déstructurant des scènes cinématographiques ».
Photo : © Eric Vassal

« Quelle attention à soi, aux autres et à son environnement ? » La double exposition de La Terrasse à Nanterre, du 28 janvier au 18 mars, s’inscrit dans la thématique choisie par la ville pour sa saison culturelle en associant urbanisme et nature. Dans la vitrine, la plasticienne Dominique Ghesquière installe un paysage hybride, une illusion subtile entre la nature morte et le territoire urbain « soulignant la vulnérabilité des écosystèmes dans lesquels nous évoluons et l’entropie permanente générée par l’action humaine ». Dans l’espace d’art, l’exposition de Céline Clanet, Celle qui chemine sur une grande distance, répond à une longue déambulation autour des « états de l’eau à Nanterre » : « La série photographique explore l’héritage géologique, naturel et historique dépendant de la présence de l’eau dans la ville ». 
Photo : ©  D. Ghesquière

Devant le succès public, le Musée des Années 30 à Boulogne prolonge Jean Gabin, l’exposition jusqu’au 15 janvier. Dans la ville de son grand-père, elle retrace la vie et la carrière d’un géant du cinéma français, qui incarne peut-être un peu plus que cela : une figure devenue mythologique du Français d’un siècle disparu. Héros symbolique du Front populaire et jeune premier aux yeux aussi beaux que ceux de ses conquêtes, il a endossé le rôle du patriarche, dans un aller-retour gourmand entre le flic et le truand, le grand bourgeois et le retraité bougon. Dernière occasion d’aller rendre un hommage nostalgique au singe en hiver.
Photo : © Ullstein Bild

Créée en 2018, sous la direction artistique du pianiste Pierre-Kaloyann Atanassov – qui est également violoniste et chef d’orchestre – la Schubertiade de Sceaux célèbre la musique de chambre dans la grande salle de l’hôtel de ville. Au programme des deux concerts de 17 h 30 cet hiver, Schubert suit son bon plaisir avec ses invités… D’abord en écoutant le 14 janvier depuis les coulisses le récital de la pianiste Aline Piboule : Chopin, Decaux, Granados et l’immense 32^e Sonate de Beethoven. Puis en revenant sur scène avec Mozart, Spohr et Brahms le 11 février pour un concert avec voix : celle de la soprano Clémentine Decouture, accompagnée par Shelly Ezra à la clarinette, la violoncelliste Sarah Sultan et le maître de cérémonie au piano.
Photo : © Aliosha a Paris

L’importance historique et littéraire d’un livre peut aussi se juger au nombre et à la qualité de ses éditions. La Maison de Chateaubriand, dans le domaine départemental de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, consacre deux salles à la longue histoire de l’ouvrage que le maître des lieux mit quarante-trois années à écrire, corriger, modifier jusqu’à la publication décidée comme posthume. Les Mémoires d’outre-tombe, des manuscrits aux livres. Aperçu d’un monument de la littérature, du manuscrit de la première édition jusqu’aux éditions ultérieures illustrées par lesquelles l’œuvre s’est diffusée. À découvrir jusqu’au 29 janvier. 
Photo : © DR

Dans le cadre de la quatrième édition de Flow, festival des arts de la parole, le Théâtre des Sources de Fontenay-aux-Roses programme le dimanche 29 janvier de 14 h à 17 h 30 plusieurs séances immersives de Corps sonore, une installation de Massimo Fusco : à la fois salon de massage chorégraphique et salon d’écoute des vibrations sonores, avec la ponctuation de messages enregistrés. Un rapport de nous à l’autre subtilement apaisant et parfaitement indescriptible « pour ouvrir des portes vers des univers imaginaires et sensibles. Ici, tous les corps sont porteurs d’histoires, il suffit parfois d’y prêter l’oreille ».
Photo : DR

Anniversaire des 60 ans pour le Salon du cercle culturel et artistique d’Antony qui se tient du 17 janvier au 12 février à la Maison des Arts. Un sexagénaire très actif, à la brosse et au ciseau, assez peu préoccupé par les questions de mode, qui reçoit chez lui chaque année une bonne centaine d’artistes sélectionnés par un jury indépendant. Des prix sont attribués et l’ensemble de la manifestation est placée sous le parrainage d’un invité d’honneur. Cette année le peintre antonien Jean-Pierre Condat.
©  Jean-Pierre Condat