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Musique au vert

18e édition du festival Concerts et jeux d’eau au Domaine national de Saint-Cloud, le week-end des 11 et 12 juin, placée sous la direction artistique de Françoise Degeorges, productrice à France Musique. On annonce deux après-midis de vagabondage dans les allées dessinées par Le Nôtre : de fontaines en cascades mises en eau, de concert en concert aux couleurs des musiques du monde. Parmi les destinations : le jazz à la guimbarde chinoise de Wang Li, la Sicile paysanne de Maura Guerrera, le mandin groove du pianiste malien Cheick Tidiane Seck ou le duo voyageur du guitariste Kevin Seddiki avec le violoncelliste Vincent Segal.
Photo : © DR

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Empire

Karine Laval, photographe née à Meudon et résidant à Brooklyn, est une coloriste. Son vert Empire n’est pas celui des tentures fanées mais une explosion quasi psychédélique de la nature luxuriante poussée à l’extrême par les traitements numériques. Il en est de même du bleu Napoléon et des roses de Joséphine… Pour Réfractions paysagères, elle a sillonné les parcs de Malmaison et Bois-Préau afin d’en saisir des vues étranges, « artificielles par nature », dont le goût acide est à la limite parfois de l’hallucination. Le parcours d’images, grand format et libre d’accès sur les lieux mêmes de sa cueillette, se prolonge jusque dans les espaces intérieurs du musée. Du 21 mai au 26 septembre.
Photo : © DR 

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Gala

Mozart, Vivaldi, Ravel, Beethoven, Tchaïkovsky : ce n’est pas un top 5 du genre classique, mais le nom des cinq promotions de l’Académie musicale Philippe-Jaroussky, implantée à La Seine Musicale, qui fête déjà ses cinq ans d’existence. Un concert de gala exceptionnel dans l’auditorium Patrick-Devedjian vient marquer, le 15 juin à 20 h, cet anniversaire, qui associe les Jeunes Talents de la promotion Tchaïkovsky et leurs professeurs qui les accompagnent : Geneviève Laurenceau au violon, Christian-Pierre La Marca au violoncelle, David Kadouch au piano et la voix de Philippe Jaroussky. L’orchestre Appassionato de Mathieu Herzog est également invité. Une belle manière de dire au revoir à cette première distribution puisque, dès la rentrée de la promotion Debussy, trois autres solistes de réputation internationale intégreront l’équipe toujours conduite par le fondateur de l’académie.
Photo : DR

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Nouveau

Première édition, du 7 au 25 mai à Fontenay-aux-Roses, d’un festival conçu comme « une ode à la joie » : Danses & Musiques ouvertes, fruit du rapprochement entre le festival Danses Ouvertes et le Fontenay Music Festival de naguère. Ouverture avec La Fabrique à danser et le bal populaire de l’orchestre Les Balochiens ; déambulation artistique autour des sculptures de la ville le 14 mai de 15 h à 19 h par les acteurs locaux et la Compagnie professionnelle Yann-Raballand, suivie d’un concert du Blue Rose Big Band au parc Sainte-Barbe ; bal chorégraphique de Sylvain Groud au Théâtre des Sources le 15 mai à 16 h. Le reste est à découvrir sur le site.
Photo : © DR

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Bon anniversaire

En 1872 naissait un moyen de communication révolutionnaire : la carte postale ! 150 ans et quelques réseaux sociaux plus tard, le musée des Avelines à Saint-Cloud puise dans son fonds pour Bons baisers de Saint-Cloud, la carte postale à la Belle Époque, une sélection de 280 cartes postales liées à un temps et à un territoire. Fêtes et sports, l’inondation de 1910, la vie quotidienne des notables, des soldats ou des commerçants sont autant de thèmes qui guident le visiteur entre l’histoire et la nostalgie le long du mur matériel de cet Instagram d’un autre temps. Jusqu’au 10 juillet. 
Photo : © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / A.Bonnet

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Dialogue

La Maison des Arts d’Antony installe, du 18 mai au 17 juillet, un dialogue entre deux peintres de tradition. Par ordre d’entrée dans l’alphabet et dans la carrière, Gaël Davrinche et Olivier Masmonteil. Leur Grand Tour est une célébration de l’art de peindre : des deux, les critiques disent à peu près la même chose, à savoir que « le luxe de la peinture est de prendre son temps et celui du peintre de lui donner le sien » et « puisque tout ou presque semble déjà avoir été inventé, il s’avère particulièrement difficile de s’inscrire durablement dans son histoire déjà bien surpeuplée ». En revisitant les classiques, les deux relèvent de ce que les savants appellent le post-modernisme. Et nous autres un régal de bonne peinture. 
Photo : © Gael Davrinch

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Objets subtils

Imaginez un grand espace silencieux. Aux murs, des aquarelles d’oiseaux acrobates, de lièvres feutrés, de pas de loup. Sur une table, des vases et services à thé dont ne sait pas s’ils sont de papier ou de porcelaine – il y en a des deux espèces, les papiers imitant les figures classiques de la porcelaine, et les céramiques portant en décor les mêmes animaux subtils que les aquarelles des murs. Imaginez tout cela d’un premier regard ; au second, les références et les catégories ont déjà perdu de leur rigidité au profit d’une poésie des teintes et des matières. Nous sommes à la Maison des Arts de Châtillon, Aux lisières, avec Ruth Gurvich, quelque part entre l’image et l’objet, quelque part où il fait beau, du 13 mai au 26 juin.
Photo : © DR 

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Répertoire

21e édition d’Opéra en Plein Air dans le parc départemental de Sceaux, les 17 et 18 juin à 21 h. Sans surprise, c’est une fois encore un « tube » du répertoire lyrique qui fait la tournée de quelques lieux d’exception, dans une mise en scène d’Olivier Desbordes : La Traviata, de Verdi. Serenad Burcu Uyar sera Violetta et Sébastien Droy Alfredo. Nouveauté : un Piccola Opéra pour les plus petits (dès 4 ans) et leurs familles est proposé en avant-soirée (16 h) à un tarif mesuré (12 € et 15 €). 
Photo : © DR

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Parade(s)

Festival des arts de la rue dans le centre-ville de Nanterre, Parade(s) revient après deux années de silence et de confinement forcé. Du 3 au 5 juin, la 32e édition marque les retrouvailles avec un certain esprit de la fête populaire en faisant parader une quarantaine de compagnies au coin des rues, pour plus de cent représentations gratuites, familiales et accessibles à tous. Des parcours sont prévus, en partenariat avec la Mission Handicap de Nanterre et les associations, pour les personnes ayant un handicap sensoriel.

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Discothèque fantôme

Intrigante exposition jusqu’au 5 juin de l’artiste Tony Regazzoni dans le cadre de sa résidence au Centre d’art contemporain Chanot de Clamart. Référence à un classique du cinéma, On achève bien les discos retranscrit la mémoire d’une vingtaine de discothèques italiennes abandonnées, comme dans un voyage fantomatique et festif. Avec en perspective l’écriture et la réalisation d’un opéra vidéo inspiré du roman populaire Le Fantôme de l’opéra. « Je me figure aujourd’hui le club comme l’un des derniers temples érigés par l’homme moderne où le rituel cathartique est encore possible, expliquait l’artiste dans une interview. C’est un lieu de communion.»
Photo : DR

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Solstice

Comme chaque année depuis la fin du siècle dernier, soit l’an 2000, le festival Solstice clôt la saison de ce qui a pris aujourd’hui le nom d’Azimut, c’est-à-dire les théâtres Firmin-Gémier/Patrick-Devedjian à Antony et La Piscine à Châtenay-Malabry. Au programme, gratuit, en liberté et en plein air : arts de la rue, artistes de cirque, musiciens nomades. Premier temps à Antony le week-end des 18 et 19 juin, dernier temps le week-end suivant des 25 et 26 juin à Châtenay-Malabry. Entre temps, Solstice fait une escapade cirque chez nos voisins de Massy.
Photo : © DR

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