Créations inédites, spectacles aboutis ou « sorties de chantier », le festival Rumeurs Urbaines annonce sa 23^e édition dans une multitude de lieux, médiathèques, théâtres, scènes de musiques actuelles voire en plein air dans l’espace urbain, sur un vaste territoire qui va de Colombes chez nous à Argenteuil en face, et de Houilles dans les Yvelines à Paris. Imaginé en 2000 par la compagnie théâtrale Le Temps de Vivre, soutenue notamment par la Ville de Colombes et le Département, c’est à la fois un festival et une fabrique, « un formidable aperçu de la scène francophone du conte »
Photo : © DR

La Rose des vents est une invitation à la gastronomie musicale, un repas en musique, un concert à déguster, mitonné à l’ail et au violoncelle par la musicienne Noémi Boutin et le chef marseillais Emmanuel Perrodin. Le public de convives, sur scène, fait monter l’aïoli, quatre compositions contemporaines parfument l’air où fument les poissons de roche. Deux soirées d’un « petit théâtre cuisinier, une rêverie musicale et sensible autour de la bouillabaisse qui invite à rassembler la matière, les ingrédients, les corps et les âmes et convoquer émotions et souvenirs ». Et à la fin, devinez : on la mange ensemble, cette bouillabaisse ! 
Photo : © Jean-Pierre Dupraz

L’écrivain Patrick Pécherot – né à Courbevoie et fin connaisseur des coins de rue de notre département dont il a fait l’éloge – a exploré l’entre-deux-guerres parisien de La Saga des brouillards, fouillé les tranchées de 14, essuyé les carabines de la bande à Bonnot, pisté les fantômes de la Commune et de la guerre d’Algérie… Il vient de faire paraître Pour tout bagage (Gallimard La Noire), polar impalpable placé sous l’égide de Léo Ferré : « Pour tout bagage, on a sa gueule / qui cause des fois, quand on est seul / Ça fait parfois un d’ces boucans / C’est c’qu’on appelle la voix du d’dans ». Un roman de la mémoire des années soixante-dix, de la jeunesse qui vieillit, de la culpabilité et du pardon : probablement son livre le plus émouvant.
Photo : DR

Musicora est « le grand rendez-vous de la musique et des musiciens ». Du 28 au 30 octobre à La Seine Musicale, la 32^e édition s’adresse à tous les publics : les professionnels des métiers de la musique et du son, des facteurs d’instruments aux programmateurs, des fabricants de hi-fi aux éditeurs, ainsi qu’aux mélomanes et aux musiciens quelles que soient leurs esthétiques, bref à presque tout le monde. La Grande Seine se transforme en un espace d’exposition de 4 000 m², il y aura des concerts dans l’auditorium Patrick-Devedjian, des expositions dans la Grande Rue, des conférences – mais pas que – au Club et au New Rose Cocktail Bar.
Photo : © DR

C’est un nouveau Salon de Montrouge qui se tiendra au Beffroi du 13 octobre au 1^er novembre. Tout en maintenant son rôle de découverte d’artistes émergents, la 66^e édition renouvelle les membres de sa direction artistique en confiant le commissariat d’exposition à Work Method, entité constituée de deux têtes sur deux générations : Guillaume Désanges, 50 ans, et Coline Davenne, 30 ans. Les 37 artistes choisis par le comité de sélection – sur plus de 2 000 candidatures – pourront être complétés par quelques invitations des commissaires. « Nous souhaitons que les bouleversements actuels de la société et du monde de l’art imprègnent l’esprit du Salon », explique Guillaume Désanges. Rendez-vous dans quelques semaines. 
Photo : ©  Richard Porteau

Pour bien huiler les rouages de la saison et lancer Les Machines – nom donné au nouveau restaurant du théâtre La Piscine -, L’Azimut organise une fin de semaine toute en musique dans et en dehors des lieux de spectacle qui compose son identité. Se succèdent, du 21 au 25 septembre, les mélodies du pianiste Riopy au Pédiluve de Châtenay-Malabry, rap et R’n’B au théâtre Firmin-Gémier/Patrick-Devedjian d’Antony avec Jok’Air, Chilla & Tiakola, la bonne humeur du Big Ukulele Syndicate devant ce même théâtre et retour à La Piscine de Châtenay pour les Enfantillages n° 4 d’Aldebert, « la star incontestée de la chanson pour enfants ».
Photo : CD92/Willy Labre

La nouvelle exposition de la saison 2022-2023 des Archives départementales, qui fera l’objet d’une visite guidée à l’occasion des Journées européennes du patrimoine le 18 septembre, se situe à la frontière entre urbanisme, prospective et papiers anciens. Sur route et sur rail : se déplacer dans les Hauts-de-Seine présente l’origine du réseau routier structuré sur notre territoire à partir du XVIII^e siècle, l’essor du chemin de fer à partir de 1837, le développement autoroutier des années soixante-dix, jusqu’aux projets en cours de réalisation. Photos, plans, affiches, pièces d’archives et articles de presse y documentent une histoire des mobilités dont on a perdu conscience de l’accélération
Photo : © DR 

Quatrième édition du Festival international de guitare de Puteaux, du 7 au 9 octobre au conservatoire Jean-Baptiste-Lully de Puteaux. Master Class, plusieurs formes de concerts et un salon des luthiers avec une quarantaine d’exposants, acoustiques et électriques. Parmi les guitares invitées aux concerts, le blues rock de Jessie Lee & The Alchemists, la gouaille de Sanseverino, le métissage d’Antoine Boyer et de l’harmoniciste Yeore Kim, le métal d’orfèvre de Patrick Rondat, le Brésil de Yamandu Costa – et la subtilité de l’un des duos les plus intéressants du jazz à six cordes : Bireli Lagrène et Sylvain Luc.
Photo : © DR

Café et chocolat ont perdu aujourd’hui le caractère exotique, voire sacré, de leurs origines. Rapporté des Amériques par les conquistadors, le cacao entre à la cour de Louis XIII. Depuis les plateaux éthiopiens, le café arrive en Europe par Istanbul. Les céramistes vont hisser leur artisanat à la hauteur de l’engouement, les compositeurs ne vont pas tarder à en chanter les vertus. Café et Chocolat sont au menu des Grandes Heures de Sceaux, du 7 au 9 octobre, dans l’Orangerie et le Château du Domaine départemental : conférences-dégustations, artisans et ateliers gourmands, un coup de projecteur sur la filière cacao à Haïti et un concert Café Libertà des Paladins dirigés par Jérôme Correas. 
Photo : DR

La plasticienne Sara Favriau, invitée depuis la fin du mois de juin et jusqu’au 4 décembre à la Maison des Arts de Malakoff, parle la langue imaginaire des cabanes et des pirogues, de l’arc et de l’arbre, de l’artisanat et de la performance. Chacune de ses sculptures est une image, un miroir d’Alice à travers lequel il faut entrer dans son univers poétique aux titres souvent énigmatiques. Pour Le Cran vous dés(s)ape comme un petit ver tout nu, elle inaugure l’exposition proprement dite par la destruction à la masse des murs de plâtre, montés cet été, qui redessinaient l’espace de déambulation
Photo : DR

La 20^e édition du festival Paysages de Cinéastes, du 9 au 17 septembre au cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry, célèbre « l’amour du 7^e art et la passion du cinéma ». Au programme : une compétition de longs métrages internationaux, une de films à destination du jeune public et une troisième pour les courts métrages. La soirée d’ouverture se tient dans le parc départemental de la Maison de Chateaubriand, la soirée de cinéma en plein air attend les familles dans le quartier de la Demi-Lune à la cité-jardin de la Butte-Rouge, palmarès et clôture au Rex.
Photo : © DR