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Amour toujours

Jusqu’au 17 septembre, le musée des Avelines à Saint-Cloud présente sa première édition d’un nouveau cycle, Regard sur la collection, envisagé comme « une thématique onirique dans l’esprit d’une maison de collectionneur ». On y suivra un fil narratif jalonné d’œuvres méconnues puisque sorties des réserves pour l’occasion. Pour cette première, Les Amours imaginaires, l’exposition prend la forme d’un dictionnaire amoureux des collections, enluminé de 120 œuvres qui dessinent, peignent, gravent la carte du tendre et les séductions irrésistibles. Selon quatre thématiques dont on devine bien les degrés et les couleurs : Passion – Amours mythologiques et littéraires ; Romance – Promenades galantes ; Fantaisie – La sensualité amoureuse ; Tendresse – Amours filiales. Un programme d’animations et un catalogue accompagnent l’exposition.
Photo : © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines, A. Bonnet

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Hip-hop

Week-end Tous azimuts – Danse, en quatre temps du 12 au 14 mai, pour saluer la mémoire d’Ousmane Sy, chorégraphe et danseur, figure du hip-hop, membre du collectif FAIR-E à la direction du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, mort brutalement à 45 ans d’une crise cardiaque en décembre 2020 – à Antony, où il avait grandi. L’Azimut, entité qui regroupe l’Espace Cirque et le Théâtre Firmin-Gémier/Patrick-Devedjian à Antony et La Piscine à Châtenay, programme une carte blanche aux danseurs qu’il a inspirés, un atelier house danse avec son frère Barou Sy, un Master Cypher avec improvisations chorégraphiques, et une reprise de One Shot, création posthume pour huit danseuses. 
Photo : © Timothee Lejolivet

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Histoire et fictions

Le 12e Salon du roman historique de Levallois se déroulera dans le parc de la Planchette les 1er et 2 juillet sous la présidence d’Annick Cojean, grand reporter, prix Albert-Londres, biographe de Simone Veil et de Gisèle Halimi. Au programme : romans et romans graphiques, mais aussi récits et biographie, histoire mais également science-fiction, polar et reportages. On annonce une centaine d’auteurs et d’illustrateurs, une cinquantaine de rendez-vous littéraires et artistiques pour tous les publics.
Image : DR

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Enveloppe

Charlotte Herben, plasticienne d’origine hollandaise, découvre ce qui deviendra sa pratique artistique dans les salles égyptiennes du Musée du Louvre. Ayant travaillé dans le milieu de la haute couture, elle s’inspire du vêtement et des corps pour inventer un univers de formes vivantes et d’objets du quotidien incarnés dans la branche ou la terre cuite. « Le détournement est une forme de langage qui pourrait s’approcher du déguisement. Du corps, largement représenté dans l’histoire de l’art de la sculpture, je n’ai gardé que l’enveloppe ou une partie mise en relation avec la nature, le bois plus particulièrement. » Peaux d’écorce, ossements et parures de porcelaine, ampoules en grès, tout ceci constitue les Trophées exposés à la Maison des Arts de Bagneux jusqu’au 21 juin. 
Photo : © Sophie Can

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Romantique

Comme pour mettre en musique la réouverture au public du château de Bois-Préau à Rueil-Malmaison, un premier festival de Pentecôte fait entendre, dans l’Orangerie, l’esthétique du premier romantisme français autour du piano carré Érard de 1806, restauré par l’association La Nouvelle Athènes, centre des pianos romantiques, qui assure la direction artistique de l’événement. Du 24 au 29 mai, deux concerts par jour et vingt-cinq artistes européens, dont les pianistes Luca Montebugnoli et Aline Zylberajch, pour interpréter « des œuvres appréciées par Napoléon, Joséphine et ses enfants le prince Eugène et la reine Hortense. » Sonates, airs, quatuors de Boccherini, Cherubini, Boieldieu, Grétry, Mozart et Beethoven également, ainsi qu’un cycle Les infiniment petits, autour du chansonnier Pierre-Jean Béranger, servi par l’excellent Arnaud Marzorati et son ensemble Les Lunaisiens. 
Photo : © DR

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Rues en fête

33e édition du Festival des Arts de la rue, de la fête tous publics et de la poésie urbaine : Parade(s), du 2 au 4 juin à Nanterre. L’année dernière, 20 000 spectateurs avaient fréquenté le centre-ville où une quarantaine de compagnies donnaient plus de cent cinquante représentations gratuites. Cette saison, le Festival reçoit cinq spectacles en création : La Grande Boueuse (compagnie Sentimentale Foule), Enterre-moi partout (Le Grand Colossal Théâtre), Khalass, My Love (Les Vagues tranquilles) ; et en co-production Come-Back (compagnie Presque siamoises) et Gagarine is not dead (Les Sanglés en corps en l’air). Parade(s) participe à Nuit Blanche le 3 juin, anticipe les JO avec une programmation « arts et sports » et mène en amont une série d’ateliers et de spectacles participatifs dont le Département, entre autres, est partenaire.
Photo : © DR

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Regards croisés

C’est dans une promenade rythmée par des conversations artistiques surprises que le Domaine national de Saint-Cloud nous entraîne jusqu’au 30 juin. Angelle est photographe, Dominique Moulin, plasticien. Ils ont chacun appris du travail de l’autre, apprivoisé le lieu qu’ils arpentent, renoué avec la tradition de l’impromptu au jardin. Lui peint, construit, installe ; elle photographie les couleurs, les formes, les angles. Et elle l’engage, à partir de ses images, à de nouveau peindre, construire, installer. Mieux qu’une juxtaposition, c’est une série de dix constructions à deux, en volume et en couleur, dont les titres suggèrent l’esprit de nature : Envolées, Bois-Reliefs, Bassin, Herbier allégorique…
Photo : © Angelle et Dominique Moulin

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Quel cirque !

En plein air, la compagnie 26 000 couverts couronne Véro 1re, Reine d’Angleterre à l’Espace Cirque d’Antony les 30 et 31 mai. Extension du domaine du mélodrame, du second degré, du jeu dans le jeu et du cabotinage, le spectacle promet des larmes, du sang, de la magie, des massacres et des merveilles. La direction de cette fausse famille de vrai théâtre forain précise qu’elle « ne rembourse pas les mauviettes ! » Frissons garantis, stupeur et tremblements – et surtout crises de rire.
Photo : Christophe Raynaud de Lage

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Debussy chez Jaroussky

Vendredi 16 juin à l’auditorium Patrick-Devedjian de La Seine Musicale, dernier rendez-vous de la saison avec les Jeunes Talents de la promotion Debussy de l’académie musicale Philippe Jaroussky – la sixième promotion de ce programme de démocratisation de l’accès à la pratique musicale, Jeunes Apprentis en situation d’éloignement culturel et Jeunes Talents en voie de professionnalisation. Un concert de gala pour rencontrer sur scène les grands interprètes de demain accompagnés par la nouvelle équipe de professeurs : Anne Gastinel au violoncelle, Nemanja Radulovic au violon, Cédric Tiberghien au piano et le contre-ténor Philippe Jaroussky.
Image : DR

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Musical

Célèbre comédie musicale américaine de 1964 – musique de Jerry Bock, mise en scène et chorégraphie de Jerome Robbins – Un Violon sur le toit traduit en musique, avec ses personnages à la Chagall entre drame et fantaisie, la vie d’une communauté juive d’Ukraine au début du XXe siècle. Elle est interprétée à l’Atrium de Chaville par trente comédiens jeunes et adultes, un ensemble vocal, un orchestre de trente musiciens amateurs et professionnels et huit élèves danseurs, dirigés par le chef Cédric Perrier dans une mise en scène de Natasha Wassilieff. Une co-production du conservatoire Ville-d’Avray Chaville et de l’association Accords Majeurs, samedi 3 juin à 20 h 30 et dimanche 4 juin à 16 h. 

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Electric Brimborion

Huitième édition le samedi 1er juillet du festival de musiques actuelles Les Aiguilleurs à Sèvres. Cette saison, trois scènes accueillent, de 15 h à 1 h, douze artistes et groupes, émergents ou repérés, franciliens et au-delà, de la nouvelle scène électronique française au brass band, du dub au rock électro. Parmi les invités, Romane Santarelli, Iration Stepaas, Aba Shanti, Indy Boca Soundsystem, Balaphonics, Ëda Diaz ou Da Break… Porté par l’association Sum, à Sèvres et Ville-d’Avray depuis 22 ans, engagé sur les thèmes de l’éco-responsabilité et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, Les Aiguilleurs attirait l’an passé 3 000 festivaliers. Symbole d’une volonté d’accès à la culture pour tous, le prix d’entrée est libre : venez comme vous voulez, donnez ce que vous voulez !

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