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Lord

Du 16 au 29 mai, la Maison de Chateaubriand organise sa biennale 2019 autour de l’œuvre et de la personnalité de Lord Byron, figure du romantisme demeurée éternellement jeune par sa disparition prématurée. De nombreuses conférences et quelques concerts et spectacles jalonnent cette édition montée en partenariat avec les éditions Gallimard. Avec son programme généreux, érudit, passionnant pour qui cherche à cultiver son goût pour l’un des plus grands poètes de langue anglaise, la biennale littéraire du Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups s’inscrit parfaitement dans l’espace réservé à cette « maison d’écrivain patrimoniale dédiée à Chateaubriand et au romantisme, accueillante à tous les publics et hospitalière aux auteurs contemporains ». Photo : © DR

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Idylle

À l’Orangerie du Domaine de Sceaux, soirée exceptionnelle en vue le 24 mai à 20 h 30, pilotée par l’un des ensembles spécialistes du baroque à la française : Les Folies Françoises, sous la direction de Patrick Cohën-Akenine. Exceptionnelle pour de bon puisqu’il s’agit de faire revivre « la plus belle fête jamais donnée en l’honneur du Roi Soleil » en sortant du silence des siècles L’Idylle pour le Paix, composée par Lully sur un poème de Racine, dite Idylle de Sceaux puisque donnée le 16 juillet 1685 chez le fils de Colbert, en royale compagnie. La reconstitution de l’orchestre des Vingt-quatre Violons du Roy s’appuie sur les musiciens professionnels des Folies Françoises, des étudiants des conservatoires de Versailles, Boulogne et Paris-Saclay ainsi que sur dix-sept chantres du Centre de musique baroque de Versailles. Photo : CD92/Olivier Ravoire

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Party

La saison dernière, dans le cadre de la Nuit européenne des musées, le Domaine départemental de Sceaux proposait de participer à un jeu de l’oie grandeur nature, qui pouvait nous conduire au temple de la gloire, ou bien au fond d’un puits… Cette année, l’ambiance est toujours aussi ludique avec une Murder Party chez les Trévise, à mi-chemin entre l’escape game et la partie de Cluedo taille réelle. Le jeu par équipe se déroulera de 20 h à 23 h le samedi 18 mai, en partant de la scène de crime au château pour nous entraîner vers les ombres mystérieuses du parc, et au delà. Nous parions sur le duc dans l’Orangerie avec le sabre du maréchal, mais cela n’engage que nous ! Photo : CD92/Olivier Ravoire

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Paysages

Jusqu’au 18 mai, ce sont les derniers jours pour aller vers Les Ailleurs, l’exposition au format carte blanche de la photographe Sonia Sieff au Pavillon Vendôme de Clichy. Ses paysages d’ocre et de pierre, saisis dans l’air raréfié des hauts plateaux de la Bolivie et du Chili, partagent l’espace avec l’Italie en noir et blanc d’Alessandra d’Urso, et les drames du Sud-Soudan et du Burundi dont témoigne Benjamin Loyseau. Un peu à la façon d’un carnet de voyage à trois, spectaculaire, émouvant et humaniste. Photo : © Sonia Sieff

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Livre

Jusqu’au 18 mai, ce sont les derniers jours pour aller vers Les Ailleurs, l’exposition au format carte blanche de la photographe Sonia Sieff au Pavillon Vendôme de Clichy. Ses paysages d’ocre et de pierre, saisis dans l’air raréfié des hauts plateaux de la Bolivie et du Chili, partagent l’espace avec l’Italie en noir et blanc d’Alessandra d’Urso, et les drames du Sud-Soudan et du Burundi dont témoigne Benjamin Loyseau. Un peu à la façon d’un carnet de voyage à trois, spectaculaire, émouvant et humaniste.

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BD

Depuis 15 ans, le festival BD de Puteaux attire de plus en plus de visiteurs – 8 000 l’an passé – conquis par l’esprit d’une manifestation conçue comme un week-end de fête entre l’hôtel de ville et les Palais de la Culture et de la médiathèque. Rendez-vous pour cette 16e édition les 18 et 19 mai afin de célébrer le thème des albums de famille – ceux qui en racontent les histoires, ceux qu’on se passe de génération en génération – avec la quarantaine d’auteurs invités, le patient cérémonial des dédicaces, mais aussi des ateliers, des spectacles dont un concert dessiné, et la remise des prix du concours Nouveaux Talents.

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Éco

Au Centre d’art contemporain Chanot à Clamart, on envisage de reprendre l’économie au capitalisme, comme on le disait autrefois des forteresses assiégées. S’inspirant des travaux des géographes, économistes et féministes Julie Graham et Katherine Gibson, cinq jeunes artistes, dont quatre femmes – Anne Bourse, Ève Chabanon, Hanne Lippard, Ernesto Sartori et Jay Tan – s’interrogent sur l’économie de la production artistique vue du côté des artistes, en usant entre autres de la métaphore de l’iceberg, où bien plus de choses se passent sous la surface que ce que le soleil veut bien en dire. Take (a)back the Economy, Jusqu’au 7 juillet.

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Archéo

Avec Ventre, le plasticien Raphaël Dallaporta envahit jusqu’au 25 mai l’espace semi-enterré de La Terrasse de Nanterre, ou plutôt il s’y réfugie comme au fond de la caverne préhistorique, premier espace d’art. Ayant bénéficié d’une résidence du ministère de la Culture dans la grotte Chauvet, et contribuant au programme culture du Centre national d’études spatiales, il tutoie le pariétal comme les étoiles. Photographies, vidéos, objets millénaires, installation à mi-chemin entre l’imaginaire et la réalité d’une nature encore toute puissante, il propose un relevé de fouilles de notre passé, et une subtile inquiétude devant notre futur. 

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Musical

Le festival du Val d’Aulnay, dont ce sera du 18 mai au 16 juin la 37e édition, prouve par sa longévité et la qualité de ses invités qu’il y a de la place hors des circuits les plus médiatisés. Musiques traditionnelles, jazz et classique se partagent plusieurs lieux de Châtenay-Malabry, dont le théâtre La Piscine, la Maison de Chateaubriand, l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, dans une série de concerts aux esthétiques diverses, mais toutes servies par ce qui se fait de mieux dans le genre. Des preuves ? Des noms ! L’accordéoniste Daniel Mille, le duo Solea, le tubiste Thomas Leleu, révélation des Victoires de la musique classique, Lorraine Campet, contrebassiste solo du « Philhar » de Radio France, ou bien encore les frères Pierre et Théo Fouchenneret, violon et piano, qui en compagnie du violoncelliste François Salque iront chez Chateaubriand rajeunir l’image et le son du romantisme français. Photo : © DR

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Salon

Du 7 au 23 juin, ce seront les beaux jours avec Les Beaux-Arts de Garches. Même si les cent artistes invités à tenir salon dans l’hôtel de ville utilisent à leur profit la grande diversité des techniques mixtes d’aujourd’hui, ils n’en ont pas tout à fait fini avec l’encre et la peinture du siècle dernier. Des styles s’affirment, des atmosphères se détachent, des références pointent le bout du crayon, et chaque visiteur devrait trouver son coup de cœur. Cette année, l’invitée d’honneur est Nathalie Leverger, plasticienne dont le goût du sel est égrené dans ses sculptures textiles et ses papiers de soie.

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