Inauguration du prolongement de la ligne 4 le 13 janvier. De gauche à droite : Catherine Guillouard, P-DG de la RATP, Marie-Helène Amiable, maire de Bagneux, Étienne Lengereau, maire de Montrouge, le premier ministre Jean Castex, Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports et Georges Siffredi, président du Département.
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LA LIGNE 4 PROLONGÉE JUSQU’À BAGNEUX

Après « Mairie de Montrouge » en 2013, la ligne a gagné en janvier deux nouvelles stations alto-séquanaises, « Barbara » et « Lucie-Aubrac », nouveau terminus à Bagneux.

Une chanteuse populaire pour la première des deux stations, à cheval sur Montrouge et Bagneux. Une résistante pour la seconde, nouveau terminus de la ligne. « Ces noms contribuent à féminiser un réseau qui dans sa partie historique fait davantage de place aux grands hommes », a déclaré le Premier ministre Jean Castex, lors de l’ouverture au public le 13 janvier. Ce nouveau bond vers le Sud met Bagneux à moins de trente minutes du centre de Paris, soit dix minutes de gagnées pour les voyageurs qui accèdent à des correspondances avec la quasi-intégralité du réseau et à une interconnexion avec la ligne 15 Sud du Grand Paris Express, à l’horizon 2025. « Nous attendions cette ligne depuis très longtemps, c’est un événement historique », se réjouit la maire de Bagneux, Marie-Hélène Amiable. « Ce prolongement améliore le confort de vie des habitants et leur offre une alternative à la voiture, souligne Georges Siffredi. Il a déjà un impact sur l’attractivité de Bagneux. » Au-delà de ses compétences obligatoires, le Département finance 14,3 % du coût du projet. Le trafic sur la seconde ligne la plus fréquentée du réseau devrait, grâce à ces deux stations, gagner 37 000 voyageurs par jour. Le chantier n’est cependant pas totalement terminé pour la RATP qui, d’ici fin 2023, veut faire entrer la 4 dans le club encore très fermé des lignes 100 % automatisées. 

P.V.

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